Pdv Oikwa :
Après avoir mangé, je me suis proposé pour aider Emiko à faire la vaisselle, lui arrachant un sourire satisfait. Je l'ai aidé comme prévu et finalement, nous nous sommes retrouvés tout les trois dans le salon.
- Hajime, j'aimerais parler à Oikawa, seul à seul, précisa-t-elle alors qu'il s'apprêtait à s'asseoir.
- Tu pourras me prévenir quand vous aurez finis ? J'aimerais passer du temps avec lui.
- Bien sûr. Allez, à tout à l'heure Hajime.
Mon meilleur ami m'adressa un sourire avec un visage qui voulait tout dire avant de s'éloigner, me laissant seul avec sa mère.
- Bien. tout d'abord, je ne me souviens pas que tu étais une bête de la nuit. Tes parents le sont aussi ?
- Non.. C'est.. Compliqué on va dire. Je le suis devenu par accident.
- Je vois.. Dis-moi, tu es amoureux de mon fils, non ?
- Qu...
- Je l'ai vu à ton visage. Quand tu le regarde, tes joues s'empourprent légèrement et tu souris. Et puis, quand tu as parlé de sa petite-amie, ta voix s'est brisée à la fin.
- Je.. Oui.. J'aime votre fils.. Il-il ne sait rien de mes sentiments pour lui.. J'ai.. J'ai pourtant essayer de faire une croix sur mes sentiments à cause de ma nature.. Je-je voulais qu'il n'ait des yeux que pour moi.. Quand.. Quand il m'a annoncé qu'il était amoureux d'elle.. Je.. Je ne voulais pas.. Mon coeur s'est brisé à cet instant.. Je me suis rendu compte que jamais je ne pourrais être son copain ou autre.. Je serais jusqu'à la fin son meilleur ami..
- Je comprends.. Mais alors, pourquoi a-t-il dit que tu étais aussi en couple ? Tu sors avec quelqu'un ?
- Oui... Mais c'est uniquement pour de faux. Iwaizumi n'est pas au courant qu'on fait semblant..
- Sans indiscrétion, avec qui fais-tu semblant de sortir ?
- Kuroo.. Tetsuro Kuroo, le capitaine de Nekoma, avouais-je en devenant rouge..
- Je vois.. Et lui.. Tu as couché avec lui ?
- Oui... Pour nos chaleurs respectives.. Il m'a beaucoup aidé..
- Oh, c'est aussi une bête de la nuit ?
- Oui, mais gardez ça pour vous. Iwaizumi ne doit pas être au courant. Kuroo est à l'aise avec sa nature mais ne veut pas que quiconque sache pour lui.
- Je comprends, tu as ma parole. Tu sors avec lui pour rendre Hajime jaloux ?
- Oui...
- MRais n'as-tu pas peur que ce Kuroo soit vraiment amoureux de toi ?
- Je n'ai aucun doute, il est amoureux de quelqu'un d'autre.
- Bien. Je sais ce que tu ressens pour Hajime. Mais je pense qu'il ne se rend pas encore compte de l'amour qu'il te porte.
- Comment ça ? lui demandais-je, étonné.
- Et bien.. Hier, Hajime a essayé plusieurs fois de t'appeler puisque tu t'étais " enfuis ". Mais tu ne décrochais pas. Il a réessayer, encore et encore, mais rien. Il est venu vers moi en pleurant, ne cessant de répéter qu'il ne comprenait rien, qu'il ne voulait pas te perdre et qu'il était désolé. Il a même avoué qu'il sortait avec quelqu'un mais qu'il n'était pas sûr de ses sentiments. Qu'il aimait quelqu'un d'autre. Il m'a fait son coming-out. Il m'a avoué en pleurant qu'il aimait les hommes, qu'il n'arrivait pas à retirer l'image d'un corps d'homme de son esprit. Il s'en voulait énormément. Il ne souhaitait avoir que cet homme auprès de lui. Il ne m'a pas dit son nom, mais je voyais très bien que c'était de toi qu'il parlait. Ce n'était pas très difficile à deviner, précisa-t-elle en m'adressant un sourire.
- Et si... Et si je demandais à votre fils de sortir avec moi, si il rompt avec sa copine, vous pensez qu"il acceptera ?
- Pour ça, c'est à toi de voir. Je ne pourrais pas te dire avec exactitude qu'il dira oui. Mais je sais que tôt ou tard vous serez ensemble.
- Merci Emiko..
- Mais de rien.
Elle passa sa main dans mes cheveux, puis remonta jusqu'à une de mes oreilles avant de jouer avec cette dernière, me faisant rougir, mes yeux venant fixer le tapis du salon. Qu'il est beau.. Il me fait de l'oeil en plus.
Sauf que la réalité ma rattrapée, ainsi que mes chaleurs. Je me suis mis à tousser violemment, m'affalant sur le canapé, tirant sur les pans du T-shirt pour le retirer. Emiko se recula, paniquée, appelant son fils. En me voyant dans cet état, Iwaizumi demanda à sa mère d'aller chez une amie à elle, puis il courut me chercher mes gélules et un verre d'eau.
Pdv Iwaizumi :
Quand ma mère m'a appelé et que j'ai vu Oikawa en proie à sa crise à cause de ses chaleurs, j'ai tout de suite compris que ça pouvait devenir dangereux pour ma mère d'être là. Elle m'écouta immédiatement et ne perdit pas une minute avant de partir à la hâte ailleurs, commençant à appeler une de ses amies.
Je suis reparti dans ma chambre prendre une gélule d'Oikawa, puis d'aller lui faire un verre d'eau. Quand je suis revenu dans le salon, il était assis, regardant fixement un point. Sauf que son regard avait changé. C'était pas celui de l'Oikawa que je connaissais.
Je lui ai tendit le nécessaire, qu'il regarda avant de sourire, de me sourire ses yeux plantés dans les miens et d'envoyer valdinguer le tout hors de mes mains, contre mon sol. Je n'ai pas eu le temps de réagir qu'il m'attrapa le bras et m'allongea brusquement su rle canapé, se mettant au-dessus de moi.
- Oi.. Oikawa ! Reprends toi bordel ! paniquais-je en le regardant dans les yeux, sa main essayant de retirer mon pantalon de pyjama. Oikawa !! J'ai peur ! Arrête ! Arrête ! Je.. Je te reconnais pas ! Bordel ! Reprends toi imbécile ! hurlais-je presque en me redressant attrapant ses épaules avant de le faire rouler sous moi. Reprends toi Shittykawa !
Il m'a regardé fixement, sans rien dire avant d'aggriper mon poignet et d'enfoncer ses ongles dans ma peau, me faisant hurler de douleur. Les larmes ont perlés alors qu'il maintenait sa prise, mon sang commençant à tacher ses ongles.
Je me suis assis sur lui, mettant tout mon poids, espérant qu'il ne me lâche mais rien, au contraire. Il ressera sa poigne. J'ai bougé mes mains, venant les plaquer contre son épaule. Et le brun se débattait comme un diable. Il donnait des coups de pieds, essayait de me mordre à la moindre occasion.
Je commençais à pleurer. Je n'arrivais pas à croire que ce qui se trouvait sous moi était mon meilleur ami. Et c'est dans ces instants là que je regrette qu'il n'y ait personne.
Mon meilleur ami avait ses oreilles plaquées contre sa tête et me regardait avec haine, avant de grogner de mécontentement. Il ouvrit sa bouche et imita le feulement des chats, avant de reprendre de plus belle sa lutte.
Une seule solution me venait à l'esprit. Il voulait du sexe, alors tout ce que j'avais à faire, c'était de m'enfermer quelque part et d'appeler son petit-ami. Sauf que je ne savais pas si j'arriverais à m'enfermer dans ma chambre sans difficultés.
Je me suis dégagé rapidement de sa poigne avant de m'enfuir en courant Oikawa à mes trousses. Je ne regardais pas derrière moi, me rapprochant peu à peu de ma chambre. Je me suis précipité à l'intérieur avant de refermer rapidement la porte et de mettre tout mon poids contre, attrapant avec mon pied le sac de mon ami. Je me suis laissé glisser le long de ce qui me permettait d'être pour le moment en sécurité avant de me munir du téléphone du brun et d'envoyer un message à Kuroo, étant le plus précis possible.
Et j'espérais qu'il arrive au plus vite. Et qu'Oikawa ne parvienne pas à rentrer.
Coucou !!! Comment allez-vous ? Moi je vais très bien, malgré la rentrée qui approche TwT... Sinon, j'espère que ça vous plaît toujours ! Allez, bisous les poulpes !
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Bête de la nuit
Fanfiction<< Ne tardez pas dans les rues la nuit >>, << Restez chez vous lorsque la lune est haute dans le ciel >>,... C'était les recommandations de la préfecture Miyagi, d'où provenait le lycée Aobajōsai. Tous les élèves connaissaie...