---> Chapitre 8 <---

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Pdv Oikawa :

La voix de Kuroo emplit mes oreilles et malgré moi, j'ai esquissé un petit sourire.

- Kuroo, ça va depuis ce temps ?.. Mais oui, je vais bien.. Ok, j'avoue que j'ai pleuré.. Non, c'est pas vraiment de sa faute.. Kuroo, je peux venir chez toi ce soir ?.... Oui, je les ai.. Tu les as pas toi ?... Je vois, je peux quand même venir ?... Génial.. Je vais prendre le prochain bus.. Ok, merci.... Allez, à tout à l'heure.

J'ai raccroché avant de soupirer et d'enfiler des vêtements chauds et large. J'ai plaqué ma capuche sur ma tête et j'ai descendu mes escaliers, téléphone en main. Mes parents qui étaient dans le salon m'adressèrent un regard lourd de sens.

-Je vais juste passer voir Kuroo. Je rentrerais un peu tard dans la nuit. Bonne nuit à l'avance, déclarais-je en enfilant mes chaussures.

- Tu.. Tu les as, je me trompe ? me demanda ma mère d'une voix qui se voulait assurée mais qui avait une intonnation remplit de tristesse.

- Maman. Ce n'est pas parce que je vais chez Kuroo que je les ai. Ok, j'y allais souvent durant ces périodes, mais c'est que maintenant que je suis comme lui, je me sens en sécurité en sa présence. Je sais que pendant plusieurs mois j'ai déconné, mais promis je vais faire attention, la rassurais-je en me tournant enfin vers elle.

- Fais attention à toi Tooru, dit finalement mon père.

- Ne t'en fais pas, je vais être discret, promis.

- Non, chez ton ami.

- Promis papa.

Je suis finalement sorti après leur avoir adressé un dernier sourire, m'engouffrant dans la rue baignée dans le noir, éclairée uniquement par des lampadaires. J'ai marché rapidement, regardant parfois si personne ne me suivait.

Finalement, j'atteinds l'arrêt de bus que j'avais souvent eu l'habitude d'utiliser et j'ai patienté que le bus arrive, me baladant sur mon téléphone. J'ignorais les messages de mes amis et j'ai éteins mon téléphone, l'ombre du bus se rapprochant.

Je suis monté à l'intérieur et je me suis assis à une distance raisonnable du conducteur, mes chaleurs reprenant le contrôle. J'ai passé une main sur mon visage, reprenant ma respiration. J'ai regardé le paysage défiler, le silence assourdissant emplissant le véhicule. 

Au bout de plusieurs minutes, le bus arriva enfin à Tokyo et j'ai patienté encore quelques arrêts avant d'arriver au plus proche de la rue d'où habitait Kuroo. Je suis descendu en remerciant le chauffeur avant de marcher jusqu'à l'habitation du capitaine de Nekoma.

Une fois devant la porte de sa maison, j'ai toqué  à sa porte et je le vis apparaître à l'embrassure de la porte, jetant un regard méfiant avant de me sourire et de me faire entrer. Une fois la porte refermée, nous avons abaissé tout les deux nos capuches, dévoilant nos oreilles. Comparé à moi, le capitaine de Nekoma avait des oreilles de loups et il semblait être très bien à l'aise avec comparé à moi.

- Oikawa, ça va ? me demanda-t-il. Et ne cherche pas à me mentir. Sinon tu te débrouilles avec tes chaleurs.

- Je-non.. craquais-je en ressentant les larmes venir.

- Shh.. Tout va bien, raconte moi..  me câlina Kuroo en me prenant dans ses bras.

- C'est Iwa-chan... Il-il est amoureux.. d-d'une fille..

- Mais c'est pas censé être une bonne nouvelle ? s'étonna le noireaud, ses mains caressant mes cheveux.

- Si-si.. Mais je veux pas.. Je veux pas qu'il tombe amoureux d'elle..

- Ne t'en fais pas.. Tu as mangé au moins ? 

- Non, avouais-je en rougissant légèrement, honteux.

- Suis-moi.

Il me prit par la main et m'emmena dans sa cuisine et me sortit un reste de pâtes du frigo.

- Fais-le réchauffer, à moins que tu ne sache pas faire fonctionner un micro-onde, se moqua-t-il en souvenir d'un mystérieux accident bien honteux.

- Si ! Regarde le pro en action !

Je lui ai pris l'assiette des mains avant de l'enfourner dans le micro-onde et de commencer à mettre le minuteur. J'ai patienté quelques temps avant d'entre un bip-bip et de sortir l'assiette fumante de la petite machine.

- Bon appétit chaton, articula lentement Kuroo en me regardant souffler sur la nourriture avant de commencer à manger.

- Merchi Kuroo.

Une fois mon repas avalé, nous avons parlé un peu, rigolant parfois quand on racontait les entraînement parfois foireux qu'on avait eu quelques fois.

- Dis-moi, tu as encore du mal à t'y faire à ta nouvelle nature ? me demanda le noireaud, affalé sur moi sur le canapé, dans mes bras.

- C'est dur, avouais-je en venant passé ma main entre ses deux oreilles. Ça va faire bientôt six ans que je suis devenu.. Ça..

- Tu as dû mal vivre tes premières chaleurs, non ?

- Ouais.. Je savais pas comment faire, j'étais perdu. Je ne comprenais pas pourquoi j'avais autant envie de coucher avec tout ce qui bougeait. 

- Et là maintenant ? Si t'es là, c'est que tu veux le faire, non ?

- Ouais.. Je peux demander à personne d'autre que toi.

- Je vois.. Iwaizumi est au courant ?

- Ouais.. Il l'a su hier alors que mes chaleurs débutaient. Tout ça parce que je suis pas venu en cours.. Et toi ? Kenma le sait ou pas ?

- Non. Je n'ai pas particulièrement envie que mon petit blondinet soit au courant.

- Vous êtes ensemble ? l'interrogeais-je, le faisant rougir.

- N-non.. Enfin, pas encore. J'ai envie, mais je veux pas. Il va forcément découvrir un jour ce que je suis et alors il me fuira. Et puis, t'es un bon coup Oikawa, ce serait dur de ne pas le faire avec toi pendant nos chaleurs respectives.

- Ouais..

- T'as envie de le faire là ? me demanda-t-il soudainement, posant ses yeux dans les miens.

- Mmmm.. Pas assez excité, mentis-je.

- Pourtant, tout ton corps indique le contraire.

Je savais qu'il avait raison. Je sentais déjà une douleur atroce au niveau de mon entre-jambe et je me retenais seulement de lui sauter dessus. Heureusement que j'avais eu une merveilleuse éducation, sinon je lui aurais sauté dessus sur le pas de sa porte.

Kuroo, s'approcha de mon visage, son bassin se frottant contre moi. Il ferma ses yeux et colla ses lèvres contre les miennes, ma bouche entrouverte laissant sa langue partir jouer avec la mienne. Ses mains s'agrippèrent à mes cheveux et il amplifia le baiser, mes mains descendant le long de son dos, des soupirs d'aise sortant de ma bouche, étouffés par la bouche de l'autre capitaine.

Il décolla ses lèvres et me regarda passionément. Dans ses yeux, je pouvais voir les miens dans lesquels le plaisir se lisait très clairement. Il m'embrassa chastement avant de faire descendre ses lèvres sur ma mâchoire, m'arrachant un soupir plein de plaisir.

Il se redressa et j'ai enroulé mes jambes autour de ses hanches, mes bras s'accrochant autour de sa nuque. Il attrapa mes fesses et me souleva du canapé avant de se redresser lui aussi et de m'embrasser à nouveau.

- Et si nous continuions dans la chambre, Oikawa ?


Coucou !!! Alors, je tiens à rappeler que ça reste un Oiiwa alors pas de panique. Je pense que vous avez compris la relation qu'entretienne nos deux capitaines. Alors restez calme et ne me tuez pas ^^". Bon, sur ce, bisous les poulpes !


Bête de la nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant