---> Chapitre 14 <---

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Pdv Iwaizumi :

Je sentais que je n'allais pas tenir, qu'à un moment ou un autre Oikawa parviendra à entrer dans ma chambre. Et qu'à ce moment-là, deux choix s'offriront à moi. Soit il me violera, soit je reprendrais le dessus et ce sera moi qui le prendrait. Mais ce serait vraiment difficile d'expliquer ça à son petit-ami.

Je ne savais pas pourquoi je continuais de lutter. De toute façon, il entrera. Mais je faisais ça pour son bien. Je savais qu'il agissait sous ses impulsions et qu'il semblait complètement ailleurs. Il n'avait pas eu une once d'hésitation ou même de réflexion quand je lui avais dit que j'avais peur. Et j'avais vraiment peur de lui. Je ne pourrais plus jamais le voir comme avant. Surtout s'il me..

En sentant que je perdais mes forces, je me suis décalé de la porte, me cachant derrière cette dernière. Il pénétra brusquement dans la chambre, s'avançant jusqu'à son centre, me cherchant partout.J'en ai profité  pour lui sauter dessus, le plaquant contre son matelas. 

Une fois au-dessus, il me regarda profondément avant de sourire délicatement et de commencer à onduler sous moi, haletant. J'avais bien remarqué qu'il était excité, son érection était bien visible. Je me suis penché sur lui, mon souffle heurtant son visage. Je maintenais fermement ses poignets, l'empêchant de se défendre. Il était hors de question qu'Oikawa ne reprenne le dessus.

Le brun planta ses yeux dans les miens, sa queue venant s'enrouler auour de ma jambe, comme s'il attendait quelque chose.

- Oikawa... S'il-te-plaît... Je veux pas.. Prends tes médicaments.. Par pitié..

Il semblait analyser mes phrases mais il donna un nouveau coup de bassin.

- P-prends moi Iwaizumi.. Je-je te veux en moi.. articula-t-il.

Je me suis senti devenir rouge, le faisant ricanner légèrement. Il passa ses jambes autour de mes hanches et avec une légère pression me colla contre lui avant de lécher mes lèvres et de m'embrasser, sa langue s'insinuant dans ma bouche pour jouer avec sa jumelle. La pression de son bas-ventre contre moi le fit gémir, le frottant contre le mien, mon sang commençant à pulser dans le mien. J'ai essayé de le faire se décoller mais il exerçait beaucoup de pression, ses mains étant venues s'appuyer sur ma tête, attrapant mes cheveux par la même occasion. Il décolla ses lèvres, à bout de souffle avant de les lécher et de faire descendre sa langue sur ma mâchoire.

- Prends moi Iwaizumi.. murmura-t-il, collant sa tête contre le matelas, haletant et rouge. Soulage moi.. Je te veux..

- Oikawa... S'il-te-plaît.. Prends tes putains de médicaments !

- Mhh.. T'as pas envie de me mettre en cloque ? Allez.. Ce sera notre enfant à tout les deux.. J'en rêve.. 

- Qu-.. Tu délires.. On est deux hommes. On peut pas avoir de gosses, et puis, j'en veux pas. 

- Ahah.. Parce que tu crois que je ne peux pas en porter ? Je te rappelle que je ne suis même pas un humain.. Les hommes femelles existent.. Fais moi porter notre enfant.. Allez, I-wai-zu-mi.

- N'importe quoi... Tu perds la tête.. Prends tes médicaments. On est déjà en couple avec d'autres personnes, demandes-y à ton petit-ami, m'emportais-je, plaquant ses bras de nouveau au-dessus de sa tête.

- Hm ? C'est toi que j'aime.. Mets moi en cloque.. J'ai mal.. Soulage moi..

L'entendre sire ses mots me firent rougir, le faisant ricanner de nouveau.  J'ai jeter un rapide coup d'oeil à l'heure et j'ai grincé des dents.. En comptant le temps de trajet en Tokyo et ici, Kuroo serait là que dans au moins dix minutes, selon l'heure auquelle il serait parti. C'est agaçant.. Je ne savais même pas quoi faire.. Mais il m'avait fait bandé, je pourrais pas tenir très longtemps comme ça. 

Bête de la nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant