Chapitre 4

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Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j'en suis heureuse.

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CAILIN




Punie, j'étais punie pour un mois, vous imaginez un mois entier. Je grogne et ouvre ma fenêtre pour monter sur le toit, j'aimais me retrouver ici, c'était mon petit jardin secret, c'est ici où je pouvais réfléchir et observais toutes les personnes sans qu'elles me voient, je voyais des filles pleuraient à cause de leur petit copain qui les avait larguées ou encore des couples qui se disputaient pour tout. Des fois, je me dis que c'est peut-être mieux si je n'avais personne à mes côtés, je n'aurais probablement pas ses soucis de savoir quand il rentrera le soir, ou bien s'il rentrera un jour. Je ferme les yeux et m'imagine avoir leur vie, une vie ou personne ne sait soucis de personne, ou les couples n'auraient pas de date de péremption, une vie où les, je t'aime n'est pas simple mensonge. Mais malheureusement cette vie était tout ce qui est, de plus, fictif...


Ellipse de la nuit



Je m'étire en lançant mon réveil a travers ma chambre pour qu'il arrête ce vacarme assourdissant. Après quelques minutes de flemmardise, je décide enfin de me lever de prendre une douche et de m'habiller pour enfin descendre et me diriger vers la porte d'entrée quand ma mère m'interpella.


« Où vas-tu jeune fille ?


J'avais tellement envie de lui répondre sarcastiquement, mais me ravise.


-En cours ! Je lui répondis tout simplement


Elle me regarde en soupirant


-Je ne veux pas que tu traînes dehors, comme tu es punie, je veux que tu rentres directement sans voir tes amies !


Je hoche la tête et sortis pour prendre mon bus. Ma mère était tellement ignorante, elle ne pouvait même pas voir que je n'avais pas d'amies et que j'étais tout le temps seul.


Mon bus arriva enfin et je pris place à côté d'Anies


« Bonjour Anies. Je la salue dès que je la voie en prenant place à côté d'elle


Elle se retourne et me sourit de ses belles dents blanches


-Oh, bonjour mon petit. Me dit-elle en me caressant les cheveux.


-Comment vas-tu ? Je lui pose la question

-Je vais plutôt bien pour une vieille comme moi. Ricana-t-elle !


Je souris en sortant de mon sac mon portable.


HeIsTormentedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant