Chapitre 11

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Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal.


16:00 pm Home


«C'est hors de question que je vienne avec toi! Hurle-je en reculant.


Il soupirait en se tenant les côtes, surement à cause sa blessure.


-Ne me force pas à me répéter Cailin.....»


Je frissonnais dès qu'il prononça mon nom, c'était la premières fois qu'il m'appelais par mon prénom, mais ce n'était pas le problème.


« Et mes parents ? Qu'est-ce qu 'ils vont dire. J'ai une vie moi.


-C'est pas mon problème ! C'est soit ça, soit je te le demande autrement. Il sort son arme et me la pointe au niveau de ventre, je me fige sans pouvoir émettre un son.


-Tu es un connard, le pire que j'ai jamais vue.....j'aurais jamais dû t'aider. » Je dit d'un ton ferme sans pour autant bouger d'un poil. Il m'a fallut rassembler tout mon courage pour dire ce que j'avais sur le cœur.


Il fronçait les sourcils, Il n'avait surement pas l'habitude qu'on lui dise ce genre de choses, mais tant pis.


« Bien...tu l'aura voulu.... Il s'approcha de moi et m'agrippait la taille pour me lancer sur son épaule, je ne dit rien choquée, mais repris tout de suite mon esprit en sentant qu'il commençait à marcher vers la sortie. Je tapais son dos de toutes mes forces en espérant qu'il me lâche.


-Lâche moi.....lâche moi....tu n'as pas le droit ! Je crias en me débattant comme je pouvais, mais c'était peine perdue.»


Il me lâche soudainement en reculant d'un pas, comme si m'avoir touché était un supplice, Je le regardais les bars croisés sur ma poitrine, je ne voulais pas bouger, je ne vais surement pas écouter les paroles d'un mec qui venait d'assassiner deux hommes dans ma propre maison.


«Tu vas faire quoi.....pour les corps...si mes parents viennent...ils..


-Ne t'inquiète pas j'enverrais quelqu'un... Dit-il en montant dans la voiture.


Je ricanais et me pencha sur la vitre.


-Tu te fous de moi...Mes parents viennent dans une heure.»


Il passa sa main sur ses cheveux exaspéré. Je détournais le regard, tout cela était du pur délire. Je ne pouvais pas faire partit de ce massacre, je ne veux pas êtres une fugitive, je voulais seulement avoir ma vie d'avant.


«Monte. Dit-il d'un ton ferme


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