Chapitre 5

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Le vent souffle dehors, les feuilles bougent et moi, je commence doucement à me réveiller. Je sors le bas de ma jambe du lit pour avoir un peu de fraîcheur. Je sens ma main se lever et redescendre. Attends quoi ? J'ouvre les yeux d'un coup et vois Caspian le regard tourné vers le plafond, comme hier soir, ma main sur son torse, son torse !

Je décide de la retirer tout en murmurant un :

- Désolé.

- Oh ne vous en fait pas.

- Vous auriez pu l'enlever, vous savez, ça ne m'aurait pas réveillé.

- Je ne voulais pas prendre le risque, vous aviez l'air de dormir si paisiblement.

- Si vous saviez.

- Pardon ?

- Non. Non, je n'ai rien dit. Bon nous devrions nous lever nous avons une longue journée devant nous.

Après ces quelques mots, nous nous dirigeons vers la table centrale, le petit-déjeuner y était déjà préparé. Nous mangeons tous les quatre et sans traîner nous allons nous préparer. Quelques minutes, plus tard, alors que je suis prête, je n'arrive plus à remettre la main sur mon épée.

- Nikabrik ! Où as-tu rangé mon épée ?

- Venez donc par ici, mademoiselle la râleuse.

Je me dirige donc vers l'entrée où tout le monde m'attendait, et dire que j'étais la première prête.

- Pour quoi faire ? Je dois d'ab...

- Tenez !

- Mais qu'est-ce que... Oh Nikabrik vous y avez fait graver mon nom !

- Oui, j'avoue ne pas y être allé de bon cœur mais je me suis finalement convaincue que cette épée avait besoin d'un nouveau propriétaire.

- Merci beaucoup, râleur.

- Vous savez magnée l'épée ?

- Faut croire que oui.

- Etes vous douée ? Dit-il avec une lueur de défis dans les yeux.

- Vous le saurez bien assez tôt.

Sur ce, nous nous mettons en route, mais je ne lâchais pas des yeux mon épée ! Je manque de tomber un bon nombre de fois, mais peu m'importe elle est magnifique ! Le manche est en or et sur la tranche de la lame se trouve mon nom gravé.

Nous marchons depuis un bon moment, Nikabrik et Chasseurs-De-Truffes sont en tête, je les suis de près et Caspian est un peu à la traîne. Je vois bien qu'il est préoccupé par quelque chose, je décide donc de ralentir afin d'être au même niveau que lui.

- Vous avez l'air préoccupé si je ne m'abuse pas ?

- Je, vous avez raison. Je ne comprends pas ce qui m'arrive. On...

- Vous oblige à partir de chez vous en pleine nuit sous peine d'être assassiné. Et vous ne savez pas comment tout cela, c'est produit, c'est ça ?

- Comment vous ?

- C'est l'un de mes nombreux talents. Dis-je avec un sourire

- J'ai hâte de découvrir les autres dans ce cas.

- Un autre moment peut-être. Pour l'instant ce que je peux vous dire, c'est de vous faire confiance, parfois, on ne peut pas expliquer le pourquoi du comment des situations, il faut juste les traverser et faire en sorte que la fin soit la plus heureuse possible.

𝗜𝗡 𝗧𝗛𝗘 𝗘𝗡𝗗 𝗜𝗧'𝗦 𝗛𝗜𝗠 𝝠𝗡𝗗...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant