𝗜𝗡 𝗧𝗛𝗘 𝗘𝗡𝗗 𝗜𝗧'𝗦 𝗛𝗜𝗠 𝝠𝗡𝗗...

Chapitre 3

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- Je peux vous poser une question ? Avant que vous ne partiez.

Je souris à sa phrase, j'ai l'impression de revenir au temps de ma première venue, il m'avait demandé exactement la même chose.

- N'est ce pas ce que vous venez de faire ?

- Je, et bien une autre ?

Je rigole et le voir rire également avant qu'il ne reprenne un air sérieux et sec.

- Pourquoi êtes-vous revenus ?

Le vouvoiement employé me faisait mal, notre belle complicité avait vraiment disparu pour de bons, je devais m'y être habitué maintenant ça faisait un bon moment qu'il l'utilisait, mais à chaque fois, j'espère qu'il passe au tutoiement, mais apparemment, ce n'est pas pour maintenant. Le ton sec qu'il avait utilisé m'avait surpris, je sais qu'on est plus aussi proche qu'avant, mais tout de même.

- Décidément, le tact et vous ça fait deux à mille pour-cent.

- Vous ne répondez pas à ma question.

- Je n'ai pas choisi de revenir, comme je l'ai dit je me suis fait littéralement aspirer par un tourbillon.

- C'est juste sinon vous ne seriez pas revenu ! Dit-il en commençant à s'énerver

- Ce n'est pas vrai !

- Quand allez-vous arrêter de me mentir !

- Je ne vous mens pas ! Vous tirez des conclusions à partir de bout de phrase !

Nous nous crions l'un sur l'autre à présent, de mieux en mieux.

- Je ne tire pas de conclusion ! Je reprends vos paroles !

- Je n'ai jamais dit ça et vous le savez très bien !

Au fur et à mesure de nos remarques, nous nous étions rapprochés.

- C'est jamais de votre faute, c'est vrai, j'avais oublié !

- Non mais je vais vous tuer ! Vous savez quoi ! J'avais l'intention de faire en sorte d'arranger les choses mais vu la manière dont vous me parler je n'en ai même pas envie !

- Arranger quoi ? La vérité comme vous le faite si bien !

Nous n'étions plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, mais rien à faire. Je continue de lui crier dessous comme lui le fait avec moi.

- Je ... Arg ! Écoutez, je suis là que vous le vouliez ou non, et je vais y rester parce que je n'ai pas envie de mourir noyer dans l'océan, mais dès qu'on arrive sur une île, je vous laisse diriger votre précieux bateau sans moi dans vos pattes !

Nos nez se touchent presque, la dernière fois, il devait baisser fortement la tête, mais maintenant, je suis quelques centimètres plus petits que lui. Nos yeux plantés dans ceux de l'autre, nous nous défions du regard avant qu'il ne rétorque :

- Bien !

- Bien !

Je m'éloigne de lui et ouvre la porte et ne prend même pas la peine de la fermer, je suis à présent sur le pont supérieur. Tout l'équipage nous avait entendues, en même temps, je ne vais pas me laissé me crier dessus comme rien ! Ils ont entendu et bien tant mieux, maintenant peut-être comprendront-ils mieux lorsque je leur dirais que le Roi n'a pas besoin de moi. Je me dirige vers la chambre de Capsian que je vais occuper avec Lucie.