Vallée de noirceur
Envahie de rien
Vaste monde sans heure,
Sans début, ni fin.
Ténèbres, seules maîtresses
De mon cœur blessé
Sombres traîtresses
Volant même les journées.
Petit à petit,
Je perds la raison.
Dans la perpétuelle nuit,
Je tourne en rond.
Ce brouillard sans visage
Brise tous mes espoirs
Et rien ne soulage
Ces blessures qu'on ne peut voir.
Perdue, je veux abandonner
Mais je ne peux ignorer ces voix !
L'une me dit d'avancer,
L'autre de me jeter du haut d'un toit.
Exister est si dur,
Lutter me semble impossible...
Ici, rien n'est sûr.
La vie m'a-t-elle prise pour cible ?
Je suffoque, je souffre,
Je ne sais comment expliquer...
Sans cesse m'appelle ce Gouffre
Dans ma propre tête je suis traquée.
Une quelconque délivrance
Je ne suis plus capable d'espérer
Pourtant que ma vie ait de nouveau un sens
J'attends, meurtrie et terrorisée.
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Folie ou simple différence ?
PoesiaRecueil de textes sur ma perception du monde et mon ressenti sur ce monde qui m'entoure et qui me paraît si étranger qu'il me semble que je n'y ai pas ma place. Que je n'y aurai jamais ma place...