Chapitre 2 - Tragédie

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Quelques jours se passèrent depuis sa dernière aventure (au lit avec Katherine).

C'était le matin et Guillaume sirota un thé en écoutant sa radio qui diffusait les chansons du moment. Il éteignit cette dernière quand il cru entendre quelqu'un frapper à sa porte. Il resta assis, toujours avec sa main sur l'interrupteur, attentif au moindre bruit.

*TOC TOC TOC*

Effectivement il n'avait pas rêvé. Il se leva en ajustant sa robe-de-chambre.

« Qui ça peut bien être à cette heure ? »

Il ouvrit la porte et quelle ne fut pas sa surprise en voyant 2 hommes en uniformes. Des policiers qui attendaient devant sa porte.

« Euh...bonjour ? »

« Bonjour monsieur. Êtes-vous monsieur Guillaume Tranchant ? »

« ...oui. Oui, c'est moi. »

« Je me présente : je m'appelle Mathieu et lui c'est mon partenaire, Claude. Nous sommes ici car nous avons besoin de certaines informations à propos d'une personne que vous avez fréquenté ces derniers temps. »

« ...d'accord...vous permettez que je m'habille ? »

« Oui, bien sûr. On vous attend ici. »

« Ok. Donnez-moi 5 minutes. »

*20 minutes plus tard, au commissariat*

Les trois hommes étaient maintenant assis à une table dans une salle d'interrogatoire. Les deux policiers en face de Guillaume.

« En quoi puis-je vous aider, messieurs ? »

Le policier Claude lui répondit en glissant une photo au milieu de la table.

« Vous connaissez cette personne ? »

Guillaume y jeta un coup d'œil et répondit presque immédiatement.

« Oui, je la connais. Son prénom est Katherine. Mais je ne connais pas son nom... »

« Ce n'est pas grave. Nous avons juste besoin d'être sûrs que vous la connaissiez pour nous aider dans notre enquête. »

« ...si je peux me le permettre, que ce passe-t-il ? Elle va bien ? »

Les deux policiers se regardèrent avant de soupirer et de répondre très franchement.

« Non. Elle...on l'a retrouvée morte, assassinée d'une balle dans le cœur. »

« QUOI ? » - s'exclama Guillaume – « Mais...comment ?! Elle...elle n'avait rien fait de mal ! Elle... »

« Vous étiez proche de cette femme, Guillaume ? »

« ...pas exactement... »

« Vous la connaissiez depuis combien de temps ? »

« Depuis...5 jours environ. Le jour où on s'est vu pour la première...et dernière fois... » - murmura-t-il.

« Nous avons trouvé son corps ce même jour. Enfin... la nuit qui le suivit, plus exactement. Vous ne l'aviez vu qu'une journée ? »

« Oui. »

« Pourtant vous semblez très touché par sa mort... »

« Nous avions beaucoup parlez cette journée. C'était une femme douce et gentille. Ça m'angoisse d'apprendre qu'elle soit partie de cette façon...une femme comme elle... »

Un court silence s'installa dans la pièce avant que l'un des officiers ne reprenne la parole.

« Monsieur, si nous vous avons convoqué ici c'est parce que...nous avons trouvé votre ADN dans son organisme...et aussi parce que, les gens du coin vous ont témoignés ensemble ce jour-là... »

Guillaume releva son visage vers eux, le regard froncé en les entendant parlé d'ADN.

« Mon ADN ? Vous...vous voulez dire que... »

« Oui, monsieur. On a dû vérifier à cet endroit. Tout était indispensable pour avoir plus de pistes... »

« Je comprends...mais dites-moi...vous ne me suspectez pas, quand même ? »

« ...Non. Du moins, pour l'instant vous n'êtes qu'un de nos meilleurs contacts et témoins pour faire avancer cette enquête. Cependant, nous allons être obligé de limiter vos déplacements pendant quelque temps. »

« C'est-à-dire ? »

« Nous allons fixer un bracelet sous surveillance électronique sur votre cheville. Vous n'avez pas le droit de quitter la région parisienne jusqu'à nouvel ordre. »

« Je croyais que je n'étais pas suspect... »

« Et vous ne l'êtes pas. Mais pour l'instant l'enquête est beaucoup trop floue pour en tirer n'importe quelle conclusion. Et...on ne veut pas prendre de risques... »

« ...je comprends... »

Soudainement, la porte s'ouvrit laissant apparaitre un autre officier.

« Mathieu, Claude ? Quand vous aurez fini avec lui on aura besoin de vous pour patrouiller. »

« Pas de problème, Aurél. »

Aurél ?

« Très bien. Au passage, ça avance de votre côté ? »

« L'affaire est encore récente, mais on avance quand même. »

« Bien. Continuez un bon boulot. » - le dit "Aurél" posa son regard sur Guillaume et prononça – « Monsieur ? »

« ... »

« Monsieur ? Vous allez bien ? »

« Euh ! Oui, oui ! Pardon. »

« Bien. Vous laisse entre vous. Bonne journée. »

« Merci, Aurél ! » - répondit les deux officiers.

« ...merci... »

Guillaume était maintenant à nouveau seul avec eux.

« Bon. Nous allons passer à l'application du bracelet. »

« ...oui...d'accord... »

Qui était ce Aurél ? Il ne sait pas pourquoi, mais ce dernier lui avait taper dans l'œil. Il avait l'impression de le connaitre...

L'Embuscade - OrelxGringe - FictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant