Guillaume, un homme avec une réputation divisible, devient le principal suspect du meurtre d'une femme.
Aurélien, détective depuis plusieurs années, fera tout son possible pour l'aider et prouver son innocence.
Effectivement...il avait eu besoin d'un plus grand carnet. Plus d'une cinquantaine de femmes et d'hommes furent convoqués au poste de police.
" ... "
" Quoi ? " - demanda Guillaume – " Tu fais une drôle de tête... "
" Je me demandais juste...t'as vraiment couché avec tous ces gens ? "
" ...oui. "
" Eh bah... "
" Ça te dégoute? "
" Non. Je suis juste impressioné...Impressioné que tu te rappelles du nom de tous ces...gens... "
" Quand j'ai dit que ce n'était pas que sexuel pour moi j'étais sincère. "
" Je peux le constater... " - Aurélien vit la première personne entrer dans la salle d'interrogation - " Bon...on commence alors. Tu m'attends là, derrière la vitre miroitée? "
" Si c'est nécessaire. "
" Il vaut mieux. Ils ne savent pas que tu es là, excpeter mes collègues. "
" Tu parles de Claude et Matthieu? "
" Exact "
" Très bien. Dis Aurél ? Une dernière chose. "
" Oui? "
" Ma sœur comptait passer par là après le taff. Tu peux dire à tes collègues de la laisser entrer ici quand elle arrivera? "
" Je vais les prévenir, t'en fais pas. "
" Merci, Aurél! "
" De rien. Bon, j'y vais. "
*30 minutes plus tard*
Matthieu s'était joint à Guillaume pour observer et écouter les réponses des interrogés pendant que Claude lui resta à l'entrée, à la réception, prêt du téléphone fixe.
Au fur et à mesure qu'ils rentraient et sortaient de la pièce, il ne pu passer à côté du fait que, effectivement, si il avait vraiment couché avec tous ces individus que c'était compliqué de savoir quel était son type de femme...ou homme. Ils étaient tous tellement différents. Que ce soit l'âge, le physique, l'ethnie... il se retenait même plus d'imaginer la phrase " Il a littéralement niqué toutes les races... ". Il se giffla mentalement pour avoir penser ça.
" Eh bien, Guillaume et moi nous sommes rencontrer au parc. Je n'étais pas très bien mentalement. Je venais de me faire virer et mon ex-mari m'a quitter à cause de ça. Je n'avais que mon chien pour me tenir compagnie...et c'est ce dernier qui l'a interpeller... "
Le détective écouta le récit de cette femme et tira la conclusion...qu'il n'avait rien à retirer... Rien d'anormal. Du consentement de la part des deux, pas de chantage ou de menace...juste une rencontre, une session haletante (beaucoup trop détaillée pour Aurélien, le faisant rougir par moment) et un adieu.
" Très bien, madame. Merci de vous être déplacée. Ça nous aide énormément. "
" Je vous en prie. Bonne journée, monsieur. "
" À vous aussi. Suivant! "
*À la reception*
Claude se trouvait à l'entrée depuis plus d'une heure. Il s'occupait du standard, des appels téléphoniques et de la paperace.
Il avait sa tête baissée dans ces documents avec un regard vide. Il ne fit même pas attention à la sonnette de la porte qui s'ouvrit.
" Mmmh...excusez-moi? "
Claude leva la tête...
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...et vu une femme. Une belle femme. Elle l'hypnotisa du regard, le laissant sans voix.
" ... "
"...euh...monsieur ? "
" Ah ! Désolé ! Puis-je vous aider ? "
" Oui. Je m'appelle Marley. Marley Tranchant. Je suis la sœur de Guillaume. "
" Ah c'est vous ! Oui ! Mon collègue m'avait prévenu que vous passerez aujourd'hui. Je suppose que vous voulez voir votre frère. "
" C'est exact. "
Claude se leva maladroitement de sa chaise en begueyant.
" Je... permettez-moi de vous accompagner. "
" Volontiers. "
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Claude l'accompagna jusqu'à Guillaume qui se trouvait toujours de l'autre côté de la salle d'interrogatoire.
" Guillaume ? Ta sœur est arrivée "
" Ah ! Marley ! Content de te voir ! "
Il la pris dans ses bras.
" Tout s'est bien passé au travail ? "
" Oui, t'inquiète. " - elle se retourna vers Claude - " Merci beaucoup, monsieur. "
" Oh ! Ce n'est rien. Je...je vous souhaite...euh...si vous avez besoin de moi, je suis là où vous m'avez trouvé. "
Claude les laissa entre frère et sœur.
" J'ai comme l'impression qu'il a le béguin pour toi. "
" Oh, arrête tes conneries, Guillaume. Comment ça se passe ? "
" Bien pour l'instant. Je crois que toutes mes conquêtes me défendent. Enfin...elles disent la vérité, quoi... rien de suspicieux. "
" Bon..."
" Marley ? Ça va ? "
" Oui, oui...je...je m'inquiète pour toi, c'est tout... "
" Eh... viens là... "
Il la repris dans ses bras au moment où la porte s'ouvrit. C'était Aurélien.
" Alors ? Qu'est-ce que ça donne ? "
" Eh bien...à part des femmes et des hommes qui complimentent tes performances sexuelles, pour l'instant rien ne t'inculpe de rien... "
Marley et Guillaume soupirèrent.
" Du coup...ça veut dire que... "
" Ça veut juste dire que tu as des tas de gens qui seront prêts à témoigner en ta saveur si nécessaire. "
" C'est mieux que rien... "
" Vous pouvez rentrer chez vous. On a rien d'autre à rajouter. "
" Attends, Aurél. Je...j'aimerais que tu viennes boire un verre chez moi. Je te dois bien ça. Après tout ce que tu as fais pour moi... "
" Oh ! C'est gentil de ta part, Guillaume. Je pourrais ramener Claude et Matthieu avec moi ? "
" DIS OUI, S'TEU PLAÎT ! " - cria Claude à l'autre bout de la pièce.
" ...ok... oui, bien sûre. Ils peuvent venir. "
" YES ! "
"...qu'est-ce qu'il lui prend aujourd'hui... ? " - se demanda Aurélien.
