Epilogue

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" Cours... Cours moins vite Kyôjurô ! Putain ce que tu me les brises quand tu fais ça ! Hurla presque à l'agonie le coureur.

- Tu n'avais pas qu'à trop faire la fête hier soir, Tengen. Et je ne cours pas vite, tu as ce rythme normalement. Alors, on continue, dit l'autre coureur avec un bien meilleur état de forme.

Après quelques centaines de mètres de course, il senti que son ami était définitivement pas dans son meilleur état. Il rebroussa chemin en faisant rapidement un demi-tour pour venir auprès de lui, cependant il le fit si rapidement que le vélo qui se trouvait derrière n'eut pas le temps d'anticiper et lui fonça dessus.

- KYÔJURÔ !

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- Veuillez attendre ici s'il vous plaît, indiqua la secrétaire de l'hôpital. Un médecin viendra s'occuper de vous.

Le duo d'amis s'installa en salle d'attente, exténué pour l'un et douloureux pour l'autre, et attendaient.

- Ça fait deux heures qu'on attend ! Si t'avais été médecin au lieu de prof de sport... Tu aurais fait ton bandage et on se serait déjà cassés d'ici, se plaigna le blanc.

- Tu peux rentrer si tu veux, ne te sens pas obligé de rester avec moi, rétorqua le blond passablement saoulé par la situation.

- Non, je reste. Tu t'es retourné pour venir me chercher tout à l'heure, et j'étais derrière parce que j'ai fait une soirée hier. Alors je patiente avec toi, c'est juste que ça m'emmerde, expliqua Tengen. Bon, tu veux un truc à boire ?

- Un thé s'il te plaît.

Son ami se leva et alla en quête d'un distributeur. Pour l'instant Kyôjurô regarda l'état de son poignet gauche qui avait doublé de volume.

Ce n'est pas le droit, c'est déjà ça, se disait-il.

Il examina les allées et venues des médecins, infirmiers, aides-soignants dans la salle et à travers les couloirs de l'hôpital qu'il pouvait apercevoir depuis sa place. Une grande fourmilière, voilà ce à quoi ça lui faisait penser.

Il avait songé à devenir médecin, notamment pour sa mère, mais ses qualités sportives et son envie de transmettre son savoir était supérieures. De plus, sa mère avait finalement guéri de sa maladie, il se dit que c'était le destin et que finalement il avait choisi la bonne voie.

- Tiens ton thé, l'interrompit dans ses pensée son ami en lui tendant son gobelet.

Il le remercia et bu une première gorgée. Il continua à regarder les allées et venues du personnel. Dans son observation ses yeux s'arrêtèrent sur un jeune médecin, pas très grand, avec une chevelure à la couleur particulière et des boucles d'oreilles qui rentra dans une petite salle attenante.

- Rengoku-san ? Rengoku-san ? L'interpella l'infirmier. Veuillez suivre ce chemin et aller dans la salle 120, un médecin est disponible pour vous recevoir."

Tengen eu le temps de lui chuchoter que l'infirmier, répondant au nom de "Agatsuma Zenitsu" d'après son badge, était quand même vachement mignon, et que s'il n'était pas dans la salle d'attente à son retour qu'il ne doit pas s'inquiéter pour lui.

Kyôjurô eu le temps de le traiter d'abruti avec un rire dans sa voix, et se rendit devant la salle où le médecin l'attendait.

*Toc, toc, toc*

" Entrez, je vous en prie ! "

Kyôjurô rentra dans la salle et lorsqu'il vu la personne en face de lui il reconnut le jeune médecin qu'il avait vu de dos tout à l'heure. Mais plus que ça, ses cheveux, ses boucles d'oreilles lui étaient familières.

Il avait déjà vu cette personne.

Le jeune médecin, qui était encore dans ses papiers, releva enfin la tête.

Il avait définitivement déjà vu cette personne.

Le médecin pensa sûrement la même chose étant donné l'air interloqué que prit son visage. Il s'éclaircit la voix pour se donner contenance et se reprendre.

- Hmm, bonjour et excusez-moi...pour cette attente. Pouvez-vous me donner votre nom et votre date de naissance s'il vous plaît ?

- Rengoku Kyôjurô, né le 10/05/xx, j'ai 30ans.

- Rengoku-san ? Dit-il avec une voix lointaine.

Un sourire naquit sur le visage à présent illuminé du jeune médecin.

- Je suis Kamado Tanjiro, interne en médecine, et c'est moi qui vais m'occuper de vous.

- Kamado-san ? Kamado...Tanjiro.

Il regarda alors le jeune homme face à lui dont le sourire s'était encore agrandi.

Ils avaient compris.

La mort passée a permis de les réunir à nouveau, dans cette nouvelle vie, qui s'offrait à présent à eux. 

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Merci d'avoir lu mon histoire jusqu'au bout ! J'espère que cet épilogue et à fortiori mon écrit vous ont plu. N'hésitez pas à m'écrire et à voter pour me le signifier. À la prochaine :) ❤️

Jusqu'à ce que la mort nous réunisse [Kyôjurô x Tanjiro]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant