Partie 42:

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Salem aleykoum

5 mois, sa faisait maintenant 5 mois qu'il était enfermé entre 4 murs, comment vous décrire cette sensation, ne pas pouvoir voir la personne qu'on aime.

Comme j'étais l'avocate de Younes, j'eus la chance d'aller le voir au parloir sans mentir à ma famille. J'essayais d'être souriante devant les gens mais une fois dans ma chambre mes véritables émotion refaisait face et des larmes coulaient le long de mes joues.
Une faible, voilà ce que j'étais devenue, je pleurais pour rien.
J'allais aider Khalti dans les tâches ménagères, nos familles se sont en quelque sorte rapprochée, Ayoub passait beaucoup plus de temps chez nous d'ailleurs Anas avait pris la décision de rester avec sa femme chez nous.

Un jour, j'étais au travail et d'après les gardiens de prison, Younes se comportait très bien. J'ai donc décidé de demander une réduction de peine et devinez quoi?
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La demande a été accepté, 1 mois de réduction ce qui veux dire qu'il allait sortir dans un mois! Alors après l'annonce de cette nouvelle j'étais contente toute la journée, j'ai même appelé les filles, elles étaient contente pour moi et j'ai oublié de vous parler de Samia, alors Samia elle a retrouvé sa petite famille et oui son mari est sortit de prison elle est d'ailleurs enceinte, on se voit régulièrement avec les filles et comme elle est enceinte sa nous qui lui rendons visite. Je me suis égarée, donc je disais que j'avais appelé tout le monde, la famille etc.....Il ne reste plus que YOUNES!

J'ai donc fait une demande de parloir, la demande a été accepté.

1 semaine plus tard, 11:00.

Je suis devant la prison, toujours cette même sensation qui revient dès que je franchis les portes, je vous passes la securité le fouilllage etc.

- Melle B........... Ibtissem, pour Mr B........... Younes.

Je suivis le surveillant qu'il me ramena à la salle des parloirs, il était là, assis, encore plus maigre que la fois dernière, mais plus musclé, d'après lui la misculation et la religion sont les seuls passe temps. Quand il me vut un sourire s'afficha sur ces lèvres, quant à moi cette fichue larme ne s'empêcha pas de rouler le long de ma joue.

Lui- Je t'ai déjà dis que j'aime pas te voir pleurer.                                                                

Moi- C'est pas de ma faute, sava toi ? Tu tiens encore? C'est pas trop dure?                                                     

Lui- Doucement les questions, oui Al Hamdoullilah je vais bien, oui je tiens et non c'est pas trop dure, et toi?

Moi- Moi, si tu savais comment je suis trop contente!

Lui- Je te comprends moi aussi je m'aime c'est normal!

Moi- Pttttddr il s'y croit vraiment miskine, non sérierusement, il te relâche le mois prochain.

Lui- JURE?

Moi- Wallah, pour bonne conduite.

J'eus à peine le temps de terminer ma phrase qu'il sauta sur moi, me prit dans ses bras et me fit touner en rond.

Lui- AH PUTAIN J'AI LA MEILLEURE AVOCATE !

Moi- Oui je sais mais repose moi s'il te plait, j'ai la tête qui tourne.

Il me reposa et me fit un ong et doux bisou sur le front.

Lui- N'habek.*

Moi- Wa ana nmout a3lik.*

*N'habek: Je t'aime.

* Wa ana nmout a3lik: Et moi je meurs pour toi.

Chronique: Qui aurait pût croire ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant