Partie 45:

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Salem Aleykoûm

Bi'smi'llah

Le lendemain, j'étais partie au travail, c'était une journée banal comme toutes les autres.
A ma pause déjeuner ma collègue me parlait mais mon esprit était ailleurs, je savais que le jour où Anas allait savoir ma relation avec Younes ça se terminai mal mais pas à ce point, vous vous imaginez il a décidé de revenir habiter en France juste pour me surveiller.
En rentrant, je vus Younes, Anas et Ayoub posaient avec quelque gars du quartier en bas de mon bâtiment. Younes fut le premier à m'apercevoir, nos regards se croisèrent et mes yeux ne voulaient plus quitter les siens quand soudain une voix me fit revenir à la réalité.

???- Ibtissem tu montes tout de suite!

C'était Anas, il me lança un regard qui me fit glacer mon sang puis cracha à mes pieds. Comment avait- il pût me faire sa? Cracher à mes pieds comme si je n'étais qu'une vulgaire chose. Dans les cités cracher aux pieds de quelqu'un signifie que cette personne n'est pas respectable, comme les filles qui traînent dans les caves. Une larme coula le long de ma joue, je n'avais pas supporté, j'aurai préféré qu'il me tape plutôt qu'il m'humilie devant tous les gens du quartier.
Younes cogna son poing sur le mur puis s'en alla énervé, Ayoub me regardait avec pitié et les gars du quartier baissèrent leurs tête.

???- Qu'est ce t'attends pour monter? Que je te déchire ici? MONTE TA RACE ME FAIT PAS CRIER.

Je me contenta de baisser la tête et avancer. Depuis que je suis petite Anas a une très grande autorité sur moi, peut être car il est plus grand que moi et qu'il est mon grand frère mais bizarrement sur mes petites sœurs il n'a pas la même autorité. Mais Anas compte beaucoup pour moi, quand j'étais petite c'est lui qui s'occuper de moi quand ma mère avait les jumelles et puis c'est grâce à lui que je suis la Ibtissem d'aujourd'hui.

Comment faire? Lui expliquer tous depuis le début. Mais si il refuse? Persister. Est-ce moi la fautive? Bien sur que non tu es juste posée avec le petit frère au meilleur pote à ton grand frère mais à part ça tous vas bien. Et si Younes ne veut plus de moi? Alors tu aurais fais tous sa pour rien.

Voilà ce qui tourner dans ma tête depuis déjà 1 semaine, je n'avais eu aucune nouvelle de Younes, je faisais travail maison, Anas m'ignorait toujours, ma mère commençait à ce douter de quelque chose. Lorsque j'entrais dans une pièce, Anas sortait en claquant la porte et un silence régnait. J'avais compris que j'étais la cause de ce silence alors je restais enfermée dans ma chambre, je montais tous les soirs sur le toit espérant trouver Younes, mais comme à chaque fois, rien personne, que moi et nos 2 chaises habituels.
Amira m'avait conseillé de tourner la page car Anas n'acceptera jamais quant à Assia elle me conseillait d'écouter mon cœur et que moi et lui étions fait l'un pour l'autre.

Moi- Mais Assia comment veux-tu que je me battes si il n'est pas à ma côté?
Assia- Putain Ibti tu peux pas tous lâcher comme sa! Après des années de torture t'abandonnes tous comme sa? Pff je te croyais plus forte que sa!

Et elle sortit de ma chambre.

Amira- L'écoutes pas, laisse le mektoub faire les choses et prie Dieu pour que tous s'arrange entre toi et Anas car il restera toujours ton frère, c'est juste qu'il a prit un coup dans sa
Fierté.
Myriam- Elle a raison, tu connais Anas, il est très possessif alors quand il s'agit de toi il devient aveugle. Tu sais le soir il me parle et il me dit: Comment elle a
put faire sa derrière mon dos? C'est ma Ibti. J'ai même pas sut la garder, j'aurais dût la laisser en Espagne.

Chronique: Qui aurait pût croire ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant