PDV Touya

Après avoir attendu toute la nuit, j'ai prévenu la police que je viendrais dans la matinée, ils m'ont dit qu'il avait été enfermé en garde à vue. Lui qui venait de me dire qu'il ne supportait pas être enfermé. Quelle ironie du sort.

Mais bon je pense que là, il a comprit ! Je peux aller le chercher. 

Je me prépare du coup rapidement et sors pour me diriger vers les bureaux de la police municipale. Je sais déjà comment il va réagir. "Dis leur que c'est faux", c'est sûrement ce qu'il va dire. Il est facile à cerné. J'en mettrais ma main au feux.

Une fois arrivé, je joue ma meilleure carte. La pauvre petite victime, harcelé par son mec. Refusant de porter plainte de peur. Ils tentent de me forcer, mais je refuse. Mon but c'est pas non plus qu'il soit enfermé. Enfin, pas en taule.

Et finalement, je leur dis qu'il changera, que je l'aime et je pense que là, il a comprit. Dans leur bon rôle, ils tentent de vouloir quand même faire intervenir un juge, mais non. Ce n'est pas le but. Et finalement, sous ma demande, j'ai le droit de le voir.

Forcément premier reflex, dès que je l'appel, il me regarde à peine quelques secondes et me fonce dessus pour me prendre dans ses bras, je le câline, et je l'entends rapidement renifler.

-Tout vas bien Kei', je suis là.

-Touya.. Sors moi de là.. Je t'en pris... Dis leur que c'est faux... Personne ne me croient...

-Je leur dis ne t'en fais pas. Calmes toi. Tout ira bien. Je suis désolé que ça prenne si longtemps.

Je le savais, normalement ça va le calmer de vouloir me frapper, quand je met mon autorité. Mon plan marche à merveille. J'aurais pas pu espérer mieux. Je remercierais ce fils de bourge de m'avoir émit cette idée, en me disant de l'enfermer. C'est une obaine qu'il soit si paniqué à l'idée d'être enfermé.

Alors qu'il tremble dans mes bras, je le câline et vient doucement l'embrasser, il verra que je suis là pour lui, et se raccrochera à moi comme jamais. Il n'aura plus que moi.

-Euh.. les PD c'est ailleurs...

Qui est ce qui me fait chier pendant que je met mon plan à exécution?... Quand je lâche la bouche de Keigo, je vérifie plus loin, un camarade. Bah ça va il était pas seul.

-pardon? Je t'ai sonné peut-être ?

-Touya... Gardes ton calmes.. c'est pas le bon endroit..

-PD...

-un "PD" n'a aucun rapport avec un homosexuel. Quand tu connais pas la langue, la pratique pas gros lard.

-Tu me dis quoi toi?!

-En ce qui me concerne, je l'utilise plutôt bien ma langue. Demande à ta mère si tu me crois pas.

-Touya!..

-Tu crois m'atteindre avec ce genre de phrases?!

-visiblement oui... pauvre con. Laisses donc ma langue dans la gueule de mon mec, et occupes toi de trouver un trou ou foutre la tienne. Déchet...

Alors que ce gros tas me choppe par le col, je le fixe sans rien ajouter pour commencer. Keigo essaye bien de le faire me lâcher, mais quand le gros tout en m'engueulant, frappe Kei' et l'envoi petre, je sens juste que je vais le tuer. Personne à part moi, ne le touche. Mais pile à ce moment, on est séparés par plusieurs policiers qui ont du entendre les cris du porc. Et je suis emmené avec eux, pour discuter du sors de mon copain.

Je passe malgré tout un temps fou a ce que Keigo puisse rentrer avec moi. Mais une fois fait, il ne me lâche plus, comme s'il se raccrochait à moi pour ne pas tomber plus bas. Tant qu'il m'obéis, il n'y aura pas de raisons qu'il tombe plus. Pour commencer il va me jarter ces gêneurs de sa vie. Je dois être le seul qu'il voit. Le seul à qui il pense. Le seul qu'il aime et côtoie.

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