Chapitre 1

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Des bourrés commençaient à se montrer, des fous se jetant sur l'alcool, des couples, des jeunes, des drogues de tout type qui pestaient dans la grande salle luminaire, des gens qui vomissaient dans les buissons, l'air irrespirable. Je détestais les soirées, d'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je ne suis même pas encore rentré. Je pose mon verre et sors d'ici au plus vite possible. L'air respirable, enfin.

Il faisait nuit. Les lampadaires de la ville illuminaient quelques endroits, un peu partout. La route était vide, le silence régnait dans la ville, seul le bruit des feuillages des arbres, les maisons d'Harvey Hills illuminées par leur lumière décorative, la chanson de la boîte de nuit pas loin qu'on entendait à peine, mes pas de mes pieds. Je me sentais bien. Le frais s'écrasait sur mon visage me procurait des frissons, la légère buée qui provenait de ma bouche quand j'inspirai et expirai.

C'était un temps hivernal, il faisait froid et tout le monde préférait rester chez eux que d'en profiter, et croyez-moi ou non, ils ont tort. L'air frais procurait une sensation de pur bonheur.

Je devais prendre le train pour rentrer chez moi, à Highland Park. Donc, je me précipite un peu pour au moins arriver à l'heure. Mais il était déjà 22 h, merde ! Je cours dans le froid jusqu'à l'arrêt, je vois mon train s'arrêter, je cours comme je n'ai jamais couru de ma vie, je peux vous le promettre. Une fois devant le train était prêt à partir, les portes étaient prêtes à se fermer, je rentre sautant pour le rattraper. Les portes se referment sur mon écharpe. Je lâche un soupir.

- Est-ce que tu as besoin d'aide ? Dit une fille devant moi en rigolant.

Je souris poliment et acquiesce.

- Ouais. Dis-je en essayant d'enlever mon écharpe.

- Attends, je vais t'aider. La belle fille aux cheveux noire s'approche de moi et m'enlève mon écharpe après qu'on a bien forcé.

- Merci à toi. Dis-je en lui souriant.

- Il n'a pas de problème. Déclare-t-elle en me rendant mon sourire.

Je m'assois à un siège. Mon téléphone se met à vibrer.
Je le sors donc de ma poche.

Appelle entrant de Max.

Je soupire, il ne lâchera pas l'affaire. J'hésite avant de répondre. Jusqu'à ce que je voie que ça raccroche automatiquement, je lâche un soupir et range mon téléphone dans ma poche : essuyant mes yeux, je regarde la vue qui porte de la fenêtre.

Vrrr..vrrr

Je ne prends même pas le temps de prendre mon téléphone. Pourquoi il m'appelle maintenant ?

- Il fait moche dehors. A dit une vieille femme dehors s'adressant à moi.

- Pour une fois qu'il y a du vent à Los Angeles, ce n'est pas plus mal. J'ai dit lui souriant.

- Être une personne âgée comme moi toute ridée, je ne peux pas tellement supporter ça.

J'ai fait la moue, elle était si mignonne.

- Vous êtes jolie comme vous êtes. J'ai révélé la rassurant.

- Merci beaucoup, tu es aussi très jolie. Comment t'appelles-tu ?

- Je m'appelle Dream et vous ?

- Liam. J'ai entendu que bientôt, il allait avoir une tempête à Highland Park. Elle m'a dit, regardant son téléphone, après avoir regardé moi et la fille aux cheveux noire.

- Je ne sais pas trop, j'en ai aussi entendu parler. Ça ne fait pas de mal réellement. A dit la brunette.

- Quand est-ce qu'elle va arriver ? J'ai demandé.

- On ne le sait pas. Peut-être demain, ou à tout moment. Ma répondue la brune alors qu'on s'est regardé mutuellement, des frissons parcourent tout mon corps, certainement dus au froid.

Le bus était arrêté à la destination et j'ai fait un signe d'au revoir à la vieille femme.

- Bonne soirée ! Elle a dit et j'ai souri tandis qu'on lui a déclaré en cœur une bonne soirée à son tour.

Les cheveux noirs et descendus aussi. j'ai marché hors de l'arrêt quand j'ai entendu une voix répétant en boucle les mêmes choses.

- S'il vous plaît de l'argent. Dit-il en gigotant.

C'était un vieux pauvre à la rue, il faisait froid, et pour la tempête, cela devait sûrement arriver un jour à l'autre.

Je me penche vers lui. Et enlève ma veste pour lui mettre.

- Tenez, j'ai qu'à peine 50 $ sur moi. Trouvez-vous un endroit chaud et quelque chose de chaud, pas d'alcool, vous me promettez ?

- Je vous promets. Merci. Dit-il poliment.

Ce n'était que 50 $ et une veste pour nous, mais pour lui, c'était bien plus que ça. Je le prends dans mes bras. Je lui donne mon écharpe.

- Prenez soins de vous, monsieur ! Allez à la gare, c'est un endroit chaud.

- Merci beaucoup !

Je lui souris. J'allais peut-être attraper la crève d'un genre de ce truc, mais il a bien eu pire. C'est misérable de se dire que certaine personne se retrouve dans cet état et complètement dans la rue. J'entre, mes mains dans mes poches de mon jogging et avance.

- Hé !

Je me retourne et vu la fille aux cheveux bruns courir vers moi.

- Tiens, mets ça.

Elle me passe sa veste, elle avait un pull polaire.

- Non, garde-la, ne t'inquiète pas, je n'habite pas loin.

- J'insiste. Dit-elle en souriant.

Voyant que je ne réagissais pas, elle me l'a posé sur les épaules.

- T'es une bonne fille, des filles comme toi, il faudrait en avoir des millions. Je ne sais pas qui tu es ni qu'est-ce que tu vis, mais j'espère recroiser tes beaux yeux bruns. Dit-elle sérieusement.

Elle se retourne et avance. J'étais paralysée, je n'osais à peine bouger, mais quand je la vis presque changée d'endroit, je criai.

- Quel est ton nom ?!

Elle s'arrêta et se retourna.

- Billie ! Billie Eilish  ! Dit-elle avant qu'elle disparaisse de ma vue.

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Petite correction de l'histoire faite. 

In the rain ( EN RÉÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant