Chapitre 6

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Le dernier appelle signé la fin de ma journée, il était maintenant 17 heures, j'ai travaillé des heures au post sans m'en rendre compte. J'étais assez épuisée. Je me levai et saluai la majorité, discutâmes avec eux et je pris mes jambes pour aller vers ma voiture qui ne se trouvait pas loin d'ici. Je marchai donc mon café à la main gauche jusqu'à celle-ci. Le temps était éclairci, quelque dégât dû à la tempête se voyait au sol, des branches coupaient.

C'était un désastre. J'ai attrapé mon téléphone et je suis allée dans ma galerie pour chercher les photos que j'avais prises du projet et j'ai vu le numéro de téléphone de Billie. Ok, ne me blâmez pas, cela fait deux jours, je n'ai seulement pas eu le courage de l'ajouter.

Son prénom n'avait pas quitté mon esprit depuis son départ. Sa présence me manquait beaucoup, mais j'ai une stupide anxiété qui me répète qu'elle s'en fout de ma vie et que même si je ne l'appelais pas aujourd'hui ou demain ou jamais, rien ne changera à sa vie.

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Une fois rentrée au chaud dans ma maison, je m'étais fait un truc rapide au four et je me suis posé sur mon canapé. Je mangeais seule, un livre à la main. Mais ça me gonfla vite.. Chaque romance que je lisais me fais penser à lui. Il était tout ce que décrivait, les romans.

Max était quelqu'un de très gentil, je ne dirais jamais le contraire. Il était quelqu'un de romantique et il m'avait beaucoup aidée quand j'en avais besoin. Mais il était lâche, et souvent quand une personne aime plus une autre, elle la juge, lui fait comprendre qu'elle est clairement un poids. Max avait eu certaines difficultés, et son moyen d'évacuation était de s'en prendre à moi. Parfois, je ne voulais pas le faire, mais il était désireux et j'avais peur de le voir malheureux.

Je mentirais si je disais qu'il ne me manque pas. Mais je mentirais si je disais que je l'aimais encore.

Même si de temps en temps ça m'arrivait de penser à lui, je n'ai jamais cessé de vouloir qui quitte ma vie, ou de l'avoir jamais connu. Il m'avait fait beaucoup de mal, on n'avait pas les mêmes attentes, il avait vingt-trois ans et ce qu'il voulait, c'est se marier, je n'étais pas prête pour ça. Alors, il m'insultait, comme si j'étais une horrible personne, alors que la seule chose horrible que j'ai pu faire et de l'avoir aimé.

Il m'a beaucoup fait pleurer, parce que certains de ces mots m'avaient blessé. Je ne voulais plus ressentir ça. Mais je suis toujours retournée vers lui, car malgré ça, j'ai eu une part d'affection que je n'ai jamais eu avec personne. Une part d'affection que je recherchai.

Il me la donnait, mais me la vite retirer, et quand on vous enlève quelque chose que vous aimiez, vous allez tout faire pour le récupérer. J'ai donc fait tout ce qu'il m'a dit, j'ai accepté chacune de ces fautes, chacune de ces promesses qu'il n'a jamais tenues, chacune de ces pensées, de ces insultes, de ces moqueries envers moi. Mais à force, j'ai laissé tomber, je lui ai dit tout ce que je ressentais pour lui, je lui ai fait comprendre tout ce que j'ai enduré et quand j'ai compris qu'il n'était pas assez courageux, que cet amour ne ramène à rien, j'ai fini par abandonner et je l'ai demandée de partir. Je ne sais pas où il en est aujourd'hui, je n'ai jamais osé prendre contact avec lui.

J'ai attrapé mon ordinateur pour me changer les idées et faire mon travail, mais la sonnette m'a coupée.

Je regardai l'heure, 18 h 56, qui pouvait venir si tardivement ?

Je me suis levé, posant mon assiette sur le rebord de la cuisine. Je suis allée déverrouiller la porte et j'ai été très surprise.

In the rain ( EN RÉÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant