After - Version Larry Stylinson TOME 2

Chapitre 145

Point de vue d'Harry :

"Sérieusement ?" Je crie, mes mains volant en l'air de façon quelque peu dramatique.

La bouche de Lou s'ouvre mais aucun mot ne sort alors qu'il regarde ce putain de Trevor puis revient vers moi. Bon sang, Lou. La colère me parcourt et je commence à imaginer les multiples façons dont je vais le défoncer.

"Je vais aller parler à Christian." Trevor dit calmement avant de s'éloigner.

J'attrape sa manche dans mon poing et ses yeux s'écarquillent. Il regarde Lou comme s'il s'attendait à ce qu'il le sauve. Pas de chance, salop.

"Harry s'il te plaît." Lou gémit.

La couleur de son visage a commencé à s'épuiser alors que je resserre ma prise sur son coûteux costume.

"S'il te plaît Harry, pas ici." Il supplie.

J'ai désespérément envie de l'ignorer, de lui claquer la tête contre le plaques de plâtre mais l'expression de son visage m'arrête. Je le lâche et il marche loin après avoir ajusté sa manche.

"Dégage d'ici." Je dis alors qu'il se précipite dans le couloir.

"Harry..."

"Sérieusement Lou ? Tu te moques de moi." Je dis.

Quand je regarde Kimberly, elle lève les mains en signe de défaite avant de prendre un dossier sur son bureau et de nous laisser seuls. Bonne idée. Lou lance un regard noir à son amie et je ris presque.

"On vient de déjeuner Harry, c'est tout." Lou se défend et se dirige vers son bureau.

Je la suis dans le couloir et ferme la porte de son bureau en la verrouillant, dès que nous sommes tous les deux à l'intérieur.

"Le déjeuner, c'est tout ? Quelle partie dans rester loin de lui ne comprends-tu pas ?" Je dis de suite.

"Ne me parle pas comme si j'étais un enfant."

"Arrête d'agir comme tel alors."

"Comment est-ce que j'agis comme un enfant ? Je suis allé déjeuner avec un collègue." Il met ses mains sur ses hanches de frustration.

"Un collègue à qui je t'ai dit de ne pas être dans les parages." J'élève la voix.

"Tu dois te taire. C'est mon travail."

"Stage." Je le corrige.

"Quoi ?"

"Tu n'es pas un employé réel, juste un stagiaire." Je le lui rappelle durement.

"Alors on en revient à ça ?" La tristesse envahit ses traits.

"Revenir à quoi ? Moi qui te rappelle de ne pas prendre la grosse tête ?"

"Vraiment ?" Il défie.

Je serre la mâchoire et fixe mon... petit-copain têtu. Je sais que je suis sur le bord d'être trop méchant et j'essaie de ne pas franchir la ligne mais je suis tellement énervé.

"Pourquoi es-tu même ici ?" Il me demande et s'assoit sur sa chaise derrière son bureau.

"Je suis venu t'emmener déjeuner pour que tu n'aies pas à sortir dans la neige, mais il semble que tu vas bien sans moi." Je grogne.

"Ce n'est pas grave, nous sommes allés manger et sommes revenus tout de suite. Il faut se calmer avec la jalousie."

"Ma jalousie ? Tu penses vraiment que je suis jaloux ?" Je me moque.