After - Version Larry Stylinson TOME 2

Chapitre 109

"J'adore cette chemise sur toi." Kimberly me complimente lorsque la voiture sort du parking de l'hôtel.

"Merci, c'est la première fois que je la porte." Je lui dis et elle sourit.

"Alors qu'est-ce qui s'est passé avec ta voiture ?" Elle demande.

Trevor et Christian sont dans ce qui semble être une conversation approfondie sur le prix au pied carré d'un nouveau bâtiment à Seattle.

"Je n'en ai aucune idée, ça ne datait pas d'hier alors j'ai appelé quelqu'un pour la réparer mais Harry a déjà demandé à quelqu'un de venir la chercher." J'explique et elle sourit.

"Persistant n'est-ce pas ?" Elle dit.

"Je pense, oui. Je souhaiterai juste qu'il me donne un peu de temps pour traiter tout cela." Je soupire.

"Traiter quoi ?" Elle demande. J'oublie qu'elle ne sait pas pour le pari, elle sait seulement que nous avons rompu.

"Je ne sais pas, juste pour tout. J'ai tellement de choses à faire en ce moment et je n'ai toujours pas d'endroit pour vivre. J'ai l'impression qu'il ne prend pas ça aussi au sérieux qu'il le devrait. Il pense qu'il peut juste jouer au marionnettiste avec moi et ma vie. Il pense qu'il peut juste se présenter et s'excuser et tout sera pardonné mais ce n'est pas comme ça que ça marche. Du moins plus maintenant." Je souffle.

"Eh bien, je suis content que tu te défendes." dit-elle. Je suis content qu'elle ne demande pas plus de détails.

"Merci. Moi aussi." Je lui dis. Je suis fier de moi pour avoir tenu tête à lui et pas seulement céder, mais en même temps je me sens mal pour ce que je lui ai dit aujourd'hui. Je sais qu'il l'a mérité mais je ne peux pas m'empêcher qu'il s'il se soucie autant qu'il le prétend ? Je sais que quelque part au fond de moi, il se soucie de moi, je ne pense tout simplement pas que ce soit suffisant pour m'assurer qu'il ne me fera plus de mal.

C'est ce qu'il fait, il blesse les gens.

"Nous devrions sortir ce soir après la conférence puisque dimanche ces deux-là seront en réunion toute la matinée. Nous allons faire du shopping dimanche et sortir ce soir et peut-être samedi soir aussi. Qu'en pense-tu ?" Elle me demande.

"Sortir où ? Je n'ai que dix-huit ans." Je ris.

"Cela n'a pas d'importance, Christian connaît beaucoup de monde à Seattle. Si tu es avec lui, tu peux entrer n'importe où." Dit-elle. J'aime la façon dont ses yeux s'illuminent quand elle parle de lui même s'il est juste à côté d'elle.

"D'accord." Je n'y suis jamais allé. Je suis déjà allé à quelques soirées dans la maison de la fraternité mais je ne suis jamais allé dans une boîte de nuit ou quoi que ce soit d'autre.

"Ce sera amusant, ne t'inquiète pas." Elle m'assure.

"Tu devrais porter cette chemise." Elle ajoute et je ris.

Le reste du trajet est consacré à parler de travail et Trevor finit par s'endormir appuyé contre la fenêtre. Il a l'air si jeune quand il dort.

Point de vue d'Harry :

"Tu seras seul pour le reste de ta vie, et pour cela je suis désolé pour toi. Je continuerai, trouverai un homme gentil qui me traitera comme tu aurais dû, et nous nous marierons et adopterons des enfants, je serai heureux." Ses mots ne cessent de se répéter dans ma tête. Je sais qu'il a raison mais je ne veux pas l'admettre. Cela ne m'avait jamais dérangé d'être seul jusqu'à maintenant, maintenant je sais ce qui me manque.

"Tu es y vas ?" La voix de Jace pousse à travers mes pensées confuses.

"Euh, quoi ?" Je demande. J'ai presque oublié que je conduisais.