After - Version Larry Stylinson TOME 2

Chapitre 183

Point de vue d'Harry :

"Tu as un endroit en tête où tu voudrais aller ?" Je lui demande quand nous revenons à la voiture. 

Je continue d'essayer de stabiliser ma voix pour ne pas avoir l'air si putain de boiteux.  

"Non, pas vraiment. Juste quelque part avec de la nourriture." Il sourit. 

Il est vraiment cool à ce sujet et je suis content. 

"D'accord... McDonalds alors ?" Je le taquine juste pour l'entendre rire. 

"On peut avoir l'air un peu idiots chez McDonalds." 

"Ouais, un peu." Je suis d'accord. 

Je n'ai aucune putain d'idée où aller maintenant, j'aurais dû trouver un plan de secours. Cette nuit est déjà en spirale et elle n'a même pas encore commencé. 

Nous nous arrêtons à un feu stop et je regarde autour de moi. Une foule de gens remplit le parking à côté de nous. 

"Qu'est-ce qui se passe là-bas ?" Il demande en essayant de regarder autour de moi. 

"Je ne sais pas, il y a une patinoire ou une merde." Je lui dis. 

"Une patinoire ?" Sa voix s'élève comme il le fait quand il est excité. 

Oh non. 

"Peut-on ?" Il demande. 

Merde.

"Tu vas faire du patin à glace ?" S'il te plaît, dis non. 

"Oui." Il sourit, visiblement excité par l'idée. 

"Je... je ne sais pas en faire..." Je n'ai jamais fait de patin à glace de ma vie et je n'en ai jamais eu l'intention, mais si c'est ce qu'il veut faire, cela ne me tuera pas d'essayer mais je le ferai quand même. 

"Bien sûr. On peut." Je dis. 

Quand je le regarde, je peux dire qu'il est surpris, il ne s'est jamais attendu à ce que je l'accepte, bon sang, moi non plus.  

"Attends... qu'est-ce qu'on va porter ? Je n'ai que cette chemise et quelques toms. J'aurais dû mettre autre chose, ça aurait été tellement amusant." Il dit en boudant presque.  

"Nous pourrions toujours courir au magasin et t'acheter des vêtements ? J'en ai dans ma malle que je pourrais porter." Je lui dis. 

Je ne peux pas croire que je traverse toute cette merde pour faire du patin à glace.  

"D'accord." Il rayonne. 

"Pourquoi tu gardes ces vêtements là de toute façon, tu ne me l'as jamais dit." 

"C'était juste une habitude. Quand je restais avec des flirts... Je veux dire quand je sortais toute la nuit, j'avais besoin de vêtements le matin et je ne les avais jamais alors j'ai juste commencé à les garder dans ma malle. C'est assez pratique." J'explique. 

Ses lèvres sont légèrement pincées et je sais que je n'aurait pas dû mentionner de rester avec d'autres gens, que ce soit avant lui ou non.  J'aurais aimé qu'il sache comment c'était alors, comment je les baisais sans émotion. Ce n'était pas pareil. Je ne les ai pas touchés comme je le fais, je n'ai pas étudié chaque centimètre de leur corps, je ne me suis pas délecté de leurs respirations superficielles et j'ai essayé d'y adapter la mienne, je n'ai pas désespérément attendu qu'ils disent qu'ils m'aiment pendant que j'entre et sort d'eux. Je ne les laissais pas me toucher pendant notre sommeil, si je restais même dans le même lit qu'eux, c'était parce que j'étais trop ivre pour bouger. Ce n'était pas comme ça avec lui et s'il le savait, peut-être que ça ne le dérangerait pas. Si j'étais lui, je... la pensée à Lou en train de baiser avec quelqu'un d'autre trouble mon esprit et me donne la nausée.