Chose promise, chose due!!! Cette fois, très peu d attente entre 2 chapitres ! Je vais essayer de garder le rythme !!!!
J'espère que ca va vous plaire, n'hésitez pas à me faire part de vos remarques, c'est motivant et ça aide à avancer !!!!
Bonne lecture !!!!--------------
Chapitre 5:
Cela faisait 10 bonnes minutes que les deux adolescents patientaient devant la porte de la boulangerie.
Ne sachant, ni l’un ni l’autre comment amener leur requête aux parents de Marinette.
Adrien réfléchissait intensément quand il osa demander :
« Et si on disait la vérité uniquement à tes parents ? On aurait des alliés sur qui compter, tu ne crois pas ? »Marinette eu un petit rire ironique.
« Tu veux dire que tu es prêt à révéler nos identités secrètes à mes parents ? Et en plus informer mon père qu’un garçon se trouve dans le corps de sa fille actuellement, et qu’il n’a aucune idée de comment en sortir ? »
« … »
« Chat, j’espère que tu es prêt à faire face au Papa Garou le plus impressionnant et le plus puissant de toute notre carrière dans ce cas… Le papillon serait ridicule à côté ! »
Adrien soupira.
Sa partenaire avait raison, c’était la pire idée du monde… Il retourna se perdre dans ses pensées et s’appuya contre le mur… Déclenchant par la même occasion la sonnette qui y était installée.
Il n’eut même pas le temps de se redresser que déjà, deux tornades parentales le seraient dans leur bras.
« Ooooh Marinette !! Tu es enfin de retour !!! Nous étions si inquiets !!! Avec cette pane qui fait la une des infos et ton professeur qui disait t’avoir perdu !"
Adrien était comme figé.
Cette avalanche d’amour filial lui avait fait perdre tous ces moyens. Marinette vit que quelque chose n’allait pas pour son compagnon, mais, étant dans le corps d’Adrien, elle se voyait mal faire une quelconque remarque. Elle patienta un instant puis se racla la gorge discrètement.
« -Hum, bonjour monsieur et madame Dupain-Cheng, je .. euh… Je suis Adrien, un camarade de Marinette et .. Aah »
Elle n’avait pas eu le temps de finir que les bras puissants de son père l’avaient attrapée elle aussi pour un câlin collectif sur le palier de la porte de la boulangerie.
En un instant Marinette su que cette vague d’amour était exactement ce dont elle avait besoin, là, tout de suite. Aussi elle s’abandonna dans les bras de son père.
Désolée pour ton quota de virilité Adrien !
Son père justement, en profita pour lui répondre d’une voix tremblante d’une inquiétude pas tout à fait disparue :
« Je sais qui tu es gros bêta, merci d’avoir ramené notre fille saine et sauve, nous te sommes redevable ! »
« Je n’ai pas… Enfin… »
« Tututu, vient manger quelque chose à l’intérieur, on sera mieux que dans l’entrée »
Le câlin collectif disparu peu à peu, bien qu’Adrien soit toujours choqué par cette vague d’amour dont il ne s’était pas remis. Les parents de Marinette lui tenait encore les mains, une chacun, et ils entrainèrent les deux jeunes vers l’intérieur.
Marinette, observait la scène, vu d’ici, elle trouvait ses parents un peu trop protecteur, mais elle ne s’expliquait pas la réaction d’Adrien.
Certes, son père avait largement l’air plus sévère que ses parents à elle, mais tout de même, il restait son père, il devaittout de même lui démonter son affection de temps en temps, non ?
Elle ne réfléchit pas plus et compris que la suite dépendrait d’elle. Sa mission était de faire en sorte que ses parents la laisse dormir ici. Cependant, elle n’oublierait pas d’interroger son coéquipier plus tard, sur sa réaction étrange.
Quelques minutes plus tard, ils étaient tous les 4 attablé devant une ribambelle de pâtisseries et divers jus à boire.
Un véritable festin !
Adrien, dans le corps de Marinette, détaillait tour à tour la table, et toute la famille attablée, ensemble, autour. Il se retenait de pleurer. Il fallait qu’il reprenne le dessus, il ne pouvait pas laisser Marinette faire tout, toute seule, hors de question ! Oui, mais voilà, c’était plus fort que lui. Trop d’émotion, trop de chamboulements, s’il bougeait, à coup sûr il allait craquer. Et il ne fallait pas qu’il inquiète les parents de Marinette, surtout pas !
Marinette, elle, plus sereine dans cet environnement familier, se senti plus à l’aise pour répondre aux questions de ses parents :
« Mais qu’est-ce qu’il s’est passé là-bas ? Pourquoi vous ne revenez que maintenant ? »
« Hum, eh bien, quand il y a eu la coupure électrique, nous avons pris peur avec Ad... euh, avec Marinette et nous avons couru pour nous réfugier quelque part, le plus vite possible… »
« Et ? »
« Et nous nous sommes retrouvés dans une … euh… armoire, et euh… nous attendions que ça passe. Sauf qu’on est resté plus longtemps que ce qu’il aurait fallu. Mais la peur nous avait tétanisé dans cette armoire, donc nous n’avons pas bougé pendant de longues heures. Pourtant, pour nous c’était comme s’il ne s’était écoulé que quelques minutes ! »
Marinette serrait les dents. Est-ce que ses parents allaient croire en son mensonge ?
A priori, oui. Ses parents avaient un regard attendri sur le visage, ils étaient même compatissants.
Adrien, qui avait repris un peu de contenance, se senti poussé à aider son amie.
« J’ai eu très peur… 'papa', je euh, heureusement qu’Adrien était avec moi »
Son pére se tourna vers le jeune homme, et lui adressa un regard rempli de reconnaissance, et une tape amicale dans le dos.
« Je te dois beaucoup jeune homme, merci d’avoir protégé ma fille »
Marinette était mal à l’aise, le regard de son père était impressionnant, elle aurait voulu qu’il l’adresse à Adrien, qui était dans son corps à elle. Cela aurait eu beaucoup plus de rayonnance, lui qui l’avait protégé tant de fois quand il était Chat Noir… Elle fut sortie de ses pensées par Adrien, qui continua son plan, apparemment fraichement trouvé.
« Ben, justement … 'papa' (il ne s’y fera jamais), tu penses qu’on peut accueillir Adrien dans la chambre d’amis quelques jours.. Je voudrais le remercier et en plus il est seul chez lui pour un moment, son père est en déplacement à l’étranger. »
Adrien et Marinette croisèrent les doigts. C’était le moment de vérité. Ils espéraient que tout se passerait bien, et que les parents de Marinette accepteraient sans problème. Le verdict ne se fit pas attendre…La mère de Marinette s’écria :
« Mais bien sûr voyons ! Pas besoin de toutes ces cérémonies pour demander ça ! Adrien, on t’accueille avec plaisir ! Marinette, va lui montrer la chambre d’ami pour qu’il puisse s’installer ! Et reposez-vous un peu, on vous appellera pour manger tout à l’heure. »
« Merci, merci infiniment ! »
Les deux jeunes gens montèrent à l’étage. Arrivé hors de vision des parents, ils lâchèrent un soupir de satisfaction en cœur. Ouf ! Une bonne chose de faite !
Adrien entreprit de découvrir un peu son nouvel univers.
La chambre de Marinette était accueillante comme il l’avait imaginée… Sa personnalité ressortait de la décoration, des meubles, des murs…. Les murs ????
Marinette étaient en train de retirer un grand nombre de poster et autre images de manière frénétique.« Mais qu’est-ce que tu… »
Il se tut en se rendant compte que 100% de ces photos étaient … les siennes.
« Des … des recherches, pour mon futur métier » Baragouina Marinette.
« Ah, euh, ok… »
Gênés tous les deux, Adrien préféra changer de sujet, il enquêterait sur ça plus tard.
Il se dirigea vers le côté opposé de la chambre, et observa l’interieur de l’armoire ouverte de la jeune fille.
Marinette continuait de retirer les photos quand elle sursauta à l’appel de son nom.
« Marinette ? J’ai… Hum… J’ai commencé à regarder ma nouvelle garde de robe, et… il faudrait que tu m’expliques certaines choses concernant la lingerie féminine…
-Ah… ? Euh… oui… Il faut bien je présume…
-Ben, je peux mettre un jeans, ça ce n’est pas compliqué. Mais pour ce qui est des sous-vêtements… »
Adrien avait déglutit face à la pile de soutien-gorge rangée proprement sur le côté de l’armoire. Dire qu’il devra apprendre à en mettre… Mais il n’était pas sûr de pouvoir y arriver. Il connaissait la technique, mais il n’avait pas le coup de main pour ça…
Marinette, qui l’avait suivi, attrapa un soutien-gorge, et lui montra, en s’en passant un sur elle.
« - Regarde, ce n’est pas compliqué… Tu passes les bras dans les bretelles, ensuite tu prends chacun des deux côtés… là… Et puis tu essayes de faire concorder les accroches. Ça va mieux comme ça ?
-Oui, bon, ca va… Ca, je peux le faire, je ne suis pas idiot, non plus…
-Oh ? Je touche une corde sensible mon petit minou ? Ou est passée la confiance en soi du grand Chat noir ? » Pouffa-t elle.
La mére de Marinette venait de passer la tête par l’entrebâillement de la porte. Les deux adolescents cachèrent immédiatement les sous-vêtements dans leur dos.
« -Ah, euh… On parlait juste chiffons…
-Hum hum, ok, mais je vous conseille de venir manger ! »
Pendant le repas, Adrien, d’un commun accord avec Marinette, questionna Sabine et Tom sur ce qui s’était passé après l’accident.
« -Eh bien, il y a eu une coupure de courant, due à la surcharge d’énergie que l’aimant, et la foudre, ont créés. Donc, donc le temps que le générateur de secours se mette en marche, que les gens reprennent leurs esprits, ils avaient presque évacué tout le laboratoire. C’est de retour au collége qu’ils se sont rendu compte que vous manquiez à l’appel tous les deux. Ils nous ont donc prévenu, et nous nous faisions un sang d’encre ! »
Marinette et Adrien échangèrent un regard entendu. Leur conversation, leur avait permis de répondre à une question. C’était pendant ce transfert d’énergie pure que la transformation avait eu lieu. Tous les facteurs y étaient : l’aimant, la foudre, la conductivité du corps humain… Ils avaient fait office de condensateur, la foudre les avait rechargés comme une simple batterie.
Prétextant une fatigue, Adrien demanda s’il pouvait débarrasser, pour avancer le nettoyage et la vaisselle.
Sabine ne refusa pas, car elle comprenait que sa fille puisse être fatiguée des évènements de la journée.
Marinette l’aida à débarrasser, et ils montèrent tous deux après la vaisselle.
Les parents de Marinette montèrent pour leur souhaiter bonne nuit.
Adrien se sentit gêné et heureux en même temps quand Sabine et Tom l’étreignit. Même s’il ne pouvait s’empêcher de penser qu’ils ne faisaient cela que parce qu’ils pensaient étreindre leur propre fille…
Il fut alors réellement surpris quand il les vit étreindre Marinette à son tour alors qu’elle était toujours dans son corps à lui… Pour lui, cela signifiait beaucoup, non seulement qu’il était accepté comme ami, mais aussi comme membre à part entière de cette famille, et qu’il en avait le droit.Il se retint de verser une larme de joie, pour la première fois, sa solitude semblait laisser place à une chaleur toute nouvelle en lui.
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Voilà pour ce chapitre ! Dites moi ce que vous en avez pensé 🥰🥰🥰
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Chat sent le roussi !!! [EN COURS] Miraculous Ladybug
FanfictionOn dit souvent qu'un coup de foudre peut bouleverser la vie de deux personnes. Mais... Si ce coup de foudre est à prendre au sens littéral, alors cela peut donner un tout autre résultat... La couverture est l oeuvre de @believeinfrost sur insta ! Be...