Chapitre 22: Affrontement

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Hermione se réveilla avec Severus lui caressant les cheveux avec un sourire sur son visage. Elle lui rendit son sourire, "Bonjour Sev."

"Bonjour, mon amour. J'ai demandé à Clinky de nous apporter le petit déjeuner au lit. Elle devrait être de retour sous peu." 

Hermione fredonna son approbation de sa décision. "Sev ?" elle a demandé. Severus fredonnait dans ses cheveux. "Je veux toujours me réveiller comme ça," dit-elle en se tournant pour lui faire face correctement. 

Severus lui adressa un sourire narquois et lui vola un baiser "tout comme moi." 

Hermione rayonna vers lui, ce qui fit réaliser à Severus à quel point il avait de la chance. À ce moment-là, Clinky entra avec leur petit-déjeuner. Ils mangèrent dans un silence confortable. Une fois les assiettes débarrassées, ils ont partagé la douche et se sont préparés à partir. Hermione rangea le reste de ses vêtements d'un rapide coup de baguette. Elle regarda encore une fois dans la pièce. Severus était venu de derrière elle et l'avait prise dans ses bras. "Cet endroit va me manquer" soupira-t-elle. 

Severus l'embrassa sur la tempe. "Tu sais, tu pourrais emménager avec moi après la fin de l'année scolaire."

Hermione se retourna pour lui faire face et jeta ses bras autour de son cou. "J'adorerais emménager avec toi !"

Severus gloussa, "Je vais prendre ça comme un oui, ma parfait petite je-sais-tout. "

Hermione rayonna vers lui pour la deuxième fois ce matin-là. "Oui, la tienne." 

Une fois qu'ils se sont séparés, ils ont marché main dans la main jusqu'aux portes du manoir. Avec un dernier baiser, ils transplanèrent tous les deux vers leurs destinations. Severus alla aux portes de Poudlard et Hermione alla à Kings Cross. Hermione a pu retrouver ses amis dans la masse de personnes sur le quai. Ils se dirigèrent tous vers les compartiments Serpentard et prirent le plus grand. 

Ses amis reconnurent le sourire qui n'avait pas quitté le visage d'Hermione tout le temps. Pansy fut la première à lui demander. "D'accord, répons-nous, Mia. Que s'est-il passé après notre départ pour que tu sois de si bonne humeur ?" 

Le sourire d'Hermione s'agrandit encore plus. "Severus m'a demandé d'emménager avec lui une fois le trimestre terminé." Pansy poussa un cri et sauta de son siège pour serrer Hermione dans ses bras. "Mon Dieu, Pansy tu n'a pas besoin de me couper l'oxygène." 

Pansy sauta de nouveau sur son siège. "Je suis désolée, c'est tellement excitant."

 Draco riait toujours de la réaction de Pansy. "Elle a raison, Mia Oncle Sev n'aime pas partager son espace donc c'est une grosse affaire pour lui de te demander." 

Hermione sourit à ses amis. "Merci, les gars, je suis excité. Il a même dit que je pouvais rester dans ses appartements le week-end." Le reste du trajet en train s'est déroulé sans incident. Ils parlèrent principalement des prochains voyages à Pré-au-Lard et s'ils devaient organiser une fête après les examens. 

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Hermione retournait aux cachots avec ses amis après le festin. Ils riaient d'une blague que Drago avait faite lorsqu'ils entendirent quelqu'un crier le nom d'Hermione. Hermione sut instantanément qui c'était et lui dit les bras croisés et les sourcils levés. "Qu'est-ce que tu veux Ronald."

Ron était furieux et son visage était aussi rouge que ses cheveux. "Tu es une traître et tu nous as abandonnés." 

Hermione soupira et fronça l'arête du nez. Elle passait trop de temps avec Severus. "C'est riche venant de toi. Est-ce que tu évoques réellement un combat depuis la quatrième année ? Pourtant, contrarié que j'ai  eu Victor Krum pour m'inviter au bal de Noël parce qu'il t'a fallu trop de temps pour réaliser que j'étais une fille ? Tu veux pour parler de vous abandonner ? Peut-être que je l'ai fait cet été, mais vous avez abandonné Harry et moi d'abord dans la forêt, ou avez-vous oublié ? Je sais que vous avez un crâne épais, mais je pense que vous vous souvenez d'avoir marché sur vos amis et de les laisser seuls détruire des parties de l'âme de Voldemort. Tu es toujours le petit garçon impétueux, mesquin et médiocre qui m'a traité de cauchemar au cours de ma première année. Nous n'aurions jamais réussi en tant que couple. Victor embrassait mieux que toi. " Au moment où elle eut fini, la plupart des étudiants les regardaient tous les deux. Harry était sur le côté essayant de donner l'impression qu'il ne soutenait pas Ron. Il réalisa un peu trop tard que Ron avait perdu la raison après la guerre. 

Ron a commencé à courir vers Hermione et à lui crier au visage : "espèce de salope. Je ne sais même pas pourquoi ces serpents sont amis avec toi. Tu es une sang de bourbe après tout. Tu penses que tu es tellement meilleure que moi. sorcier." 

Hermione se mit à rire. "Tu penses que tu me fais du mal en me traitant de sang de bourbe ? Tu ne te souviens pas de toutes les fois où Draco m'a appelé comme ça ? Ou du fait que Bellatrix l'a marqué sur mon bras ? Tu étais là quand elle l'a fait ou est-ce partie des souvenirs que vous aviez sélectivement oubliés ? Alors vous devez aussi avoir oublié que vous êtes considéré comme un traître au sang. Ces serpents, comme vous les appelez, sont de meilleurs amis que vous ne l'avez jamais été. Ils ne se soucient pas de mon sang parce que, à moins vous n'avez pas remarqué, ce que je pense est probablement à ce stade, que la guerre est finie."


"C'est ça, stup.." 

Hermione le frappa au visage puis le mit à genoux là où le soleil ne brille pas. "Tu utiliserais un sort sur une sorcière désarmée ? Je suppose que tu n'apprends jamais. Bonne vie Ronald, parce que je ne veux plus jamais revoir ton visage."

Severus regarda l'ensemble échangé. Au début, il allait intervenir. Puis il réalisa qu'Hermione pouvait se débrouiller. Après avoir traversé une guerre et tout l'entraînement qu'elle a suivi l'été précédent, Weasley n'a jamais eu la moindre chance. Une fois qu'Hermione a commencé à donner des coups de poing, il est sorti de l'ombre pour intervenir. "Il semble que Miss Granger vous ait parfaitement résumé Mr Weasley. Allez au bureau de votre directeur de maison. Détention pendant une semaine avec moi et 50 points de Gryffondor pour avoir essayé d'utiliser votre baguette sur une sorcière désarmée et d'avoir utilisé un langage grossier. Miss Granger avec moi à mon bureau." 

Ron se précipita vers les escaliers. Severus envoya un Patronus à Minerva avant Ron pour s'assurer qu'elle ait un compte rendu précis de ce qui s'était passé. Il suivit Hermione jusqu'à son bureau puis ouvrit la porte de ses appartements. 

Hermione le suivit et s'assit sur le canapé. Elle baissa les yeux sur ses mains. "Est-ce que tu vas me punir Sev ?" 

Severus s'assit à côté d'elle et la tira sur ses genoux. "Non, je ne vais pas te punir Mi. Je pense que tu as dit ce que tu voulais lui dire depuis des années. Tu as enfin réussi à tout enlever de ta poitrine." Il remarqua qu'elle avait son visage dans son cou et commençait à pleurer. "Chut laisse sortir Mi. Tu n'as pas besoin d'être toujours fort devant moi. Il méritait ce que tu lui as fait. Tu as maintenant des amis qui t'aiment pour qui tu es." Il a commencé à la bercer et à frotter des cercles sur son dos. 

Hermione renifla, "il était censé être mon ami. Puis-je rester avec toi ce soir Sev ? Je ne veux pas affronter la salle commune ce soir." Elle le regarda avec espoir. 

Ça a tué Severus de voir Hermione comme ça. Elle a toujours été si forte, mais derrière tout cela, elle était toujours une jeune femme qui n'avait plus de famille et qui était dans un monde qui, jusqu'à il y a un an, ne voulait pas d'elle à cause de son sang. Il ferait n'importe quoi pour s'assurer qu'elle soit toujours en sécurité et heureuse. Severus se pencha pour embrasser certaines de ses larmes. "Bien sûr que tu peux. J'enverrai une note à Draco pour que tes amis ne fouillent pas le château pour toi." 

Hermione posa sa tête dans son cou et murmura "merci".

Severus lui sourit, "je ferais n'importe quoi pour toi, mon amour." Il invoqua un morceau de parchemin, une plume et de l'encre pour écrire une lettre rapide à Draco avant de l'envoyer. Au bout d'un moment, il remarqua qu'Hermione s'était endormie. Il la porta jusqu'à son lit la déposant doucement pour ne pas la réveiller. Il enleva son uniforme et enfila une de ses chemises. Il se changea rapidement puis se mit au lit. Hermione sentit immédiatement sa présence et se dirigea vers lui. Il la prit dans ses bras et ne voulut plus jamais la lâcher. 

La huitième annéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant