Chapitre 2

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Nous étions rentrés mon père et moi depuis à peine une heure, aucun de nous n'avez adresser la parole à l'autre. Apres ma discussion avec Jay je m'étais mis au travail, que j'avais rapidement terminé, j'avais ensuite passer le reste de l'après midi des écouteurs sur les oreilles à lire et observé tout le monde. Erin était venu discuter un peu avec moi mais avez bien vu que je n'avais pas trop la tête a ça.

Nous avions dîner en silence, enfin j'avais grignoté un peu n'ayant pas beaucoup d'appétit. J'étais allongé sur mon lit à fixer le plafond tout en réfléchissant a comment j'allais pouvoir me faire pardonner auprès de mon père. Je l'entendis sortir de la salle de bain et descendre les escaliers, je décidais de me lever pour moi aussi aller prendre une douche. Apres celle-ci je sorti de la salle de bain et pris mon courage à deux mains pour aller parler à mon père, je descendis les escaliers et arriver en bas je le vis dans la cuisine buvant un verre, de ce que je pensais être du whisky, cul sec avant de s'en servir un autre. Je le vis poser ses coudes sur l'ilot de la cuisine et prendre sa tête entre ses mains, je m'approchais doucement.

-Je te demande pardon papa.

Il releva la tête vers moi et se redressa, c'est la que je vis son regard embués qui me brisa le coeur. Je m'appuyer sur l'encadrement de la porte en croisant les bras, gênée.

-Il faut pas, je commence à avoir l'habitude que les femmes de ma vie me déteste, ta mère, Laura et maintenant toi, lâcha-t-il en buvant la fin de son deuxième verre.

Je m'apprêtais a ouvrir pour lui répondre mais rien de sorti, j'avais une boule dans la gorge, et je me rendis compte à quel point j'avais était mauvaise avec lui. J'avais emménager ici peu de temps après que Laura soit parti avec Diego et Eva et il avait très mal vécu leur départ mais malgré ça il a su être adorable et présent pour moi après la mort de ma mère. Les larmes au yeux je me rapprochais et me placer face a lui.

-Non je ne te déteste pas Papa, je le pensais pas, j'étais seulement énervée.

Il me regarda dans les yeux et je vit dans son regard qu'il était triste.

-Tu sais, avant qu'elle ne tombe malade maman travailler beaucoup, elle n'étais pas très présente alors j'ai grandi en apprenant a me débrouiller toute seule. On ne m'a jamais vraiment traiter comme une enfant, je n'ai jamais vraiment était puni de quoi que ce soit et le fait que toi tu le fasse, que tu t'occupe de moi et que tu t'intéresse a moi comme tu le fait... j'ai pas l'habitude.

-Tu sais Julia, quand tu es née j'avais 19 ans et ta mère 17, on avait pas un rond mais ta grand-mère, la mère de ta mère, elle oui. Et même beaucoup d'argent, ta mère voulait quand même continuer ses études et aller à l'université. Ta grand-mère a accepter de financer l'intégralité de ses études à une condition.

Je fronçais les sourcils ne comprenant pas, je n'avais jamais entendu parler de cette histoire.

-La condition c'était que je ne fasse plus parti de sa vie ni de la tienne, elle payer les études et s'occuper de toi le temps que ta mère ai son diplôme seulement si je disparaissais de vos vies. Ta grand-mère me détester depuis le début mais le fait que j'ai mis sa fille enceinte...

Je m'assis sur le tabouret de bar a côté de moi sous le coup de cette nouvelle.

-Et tu as accepter ? Lui demandais-je en fronçant les sourcils.

-Non, mais ta mère oui. Quand elle m'annoncer ça et qu'elle quitter Chicago, mon monde s'est écroulé, t'étais pas encore né mais tu étais déjà tout pour moi mais je ne pouvais rien y faire. J'étais jeune je venais de rentré à l'école de police et j'avais pas les moyens de te garder avec moi.

Quand je releva mon visage plein de larmes pour regarder mon père je vis également des larmes sur ses joues.

-C'est la plus grosse connerie que j'ai pu faire dans ma vie, crois moi. Quelques années plus tard, tu devais avoir à peine deux ans ta mère m'a recontacter, ta grand mère n'étais plus de ce monde et rien ne pouvais plus empêcher ta mère de me revoir.

Il fit une pause dans son discours et essuya ses larmes avant de souffler un grand coup.

-Alors elle est arriver un jour chez moi, avec toi dans les bras mais elle ne savais pas que j'avais refais ma vie. Laura et moi venions de nous marier, ta mère l'as mal pris elle penser que je l'aurais attendu ou quelque chose comme ça. Depuis ce jour elle ne m'a laisser te voir que le jour de ton anniversaire et à Noël, elle me laisser t'emmener au restaurant et passer la journée avec toi et c'est tout.

Il se resservis un verre et en bu une grosse gorgée avant de le reposer devant lui.

-Je ne savais même pas que ta mère était malade, je l'ai appris quand l'assistante sociale m'a appeler après son décès.

-C'est de ma faute, je filtrer tes appels et tes messages, je ne voulais pas de toi dans ma vie parce que je pensais que tu ne voulais pas de moi dans la tienne.

J'attraper son verre et bu cul sec le fond avant de le reposer devant lui en grimaçant. Il me fixa mais ne dis rien.

-Je suis désoler, lui dis-je droit dans les yeux.

-Non c'est moi qui suis désoler, j'aurais du me battre pour faire parti de ta vie.

Je me levais et fit le tour de l'ilot pour le serrer dans mes bras, il ne réagit pas les premières seconde, surement étonner de cette étreinte puis referma ses bras sur moi.

-Je t'aime ma puce.

-Moi aussi papa, pleurais-je sur son épaule.

On se sépara au bout de quelques secondes et il essuya mes larmes avec ses pouces, laissant une de ses mains sur ma joue en me souriant. Je lui tendis son sourire et il retira sa main et rangea la bouteille et le verre qui traîner sur la table.

-Ton whisky est immonde, grimaçais-ce.

-Ouais et bah de toute façon c'était la dernière fois que tu buvais de l'alcool avant t'es 21 ans c'est compris ? Me dit-il en me pointant du doigt.

-Oui lieutenant Dawson, riais-je.

-Au fait, me dit-il alors que je m'apprêtais à sortir de la pièce. Ça change rien au fait que t'es toujours puni.

Je grimaçais, ce qui déclencha son rire et le mien.

-Bonne nuit papa.

-Bonne nuit microbe.

Il me fit un clin d'œil et je ri à ce surnom qu'il me donner quand j'étais petite, je ne pensais pas qu'il s'en rappeler. Je lui fis un bisous sur la joue et remonta les escaliers pour aller me coucher.

To be continued

JuliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant