Chapitre 1

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                               Noé

03 Décembre, 08:35.

- Tu es sûr que tu n'a rien oublié ? Me demanda Dominique.

Je réfléchis un moment. Je suis sur le point de répondre par la négative quand...
Je sors de la voiture et cours vers la porte. J'ouvre la porte et croise directement le regard furieux de Murr ; heureusement pour moi qu'il est enfermé dans sa cage.
Je rentre dans la voiture, avec Murr cette fois que je place sur la moquette arrière.

- Tu n'a rien oublié cette fois ?
- Non Domi, je lui répond en prenant place sur le siège passager.

Dominique soupire et démarre la voiture. Direction Paris.
Un départ assez précipité pour Domi et moi, nous avions décidé de partir il y a trois jours pour des raisons encore inconnus. L'oncle de Domi nous avait appelé il y a une semaine pour nous invitées à un gala assez important, normalement nous ne sommes guère attirées par ce genre d'événement mais Ruthven avait, paraît-il une chose importante à nous dire.

- Tu crois qu'il va nous dire quoi ton oncle ? Je demande à Dominique.

Elle hausse les épaules sans me répondre. Si Ruthven nous avait demandé de venir, surtout à cette date c'est que ça doit être vraiment important, de toute façon ça fait une éternité que nous ne l'avons pas vues.

- Pourquoi tu m'ignore Domi ?
- Je ne t'ignore pas. Je me concentre sur la route, elle répliqua en prenant une voix vexée.

Je jette un coup d'œil à Murr à l'arrière qui me lance un regard assassin avant de miauler, un miaulement qui semble vouloir m'avertir d'un danger imminent, c'est-à-dire que je devrais faire attention une fois que je l'aurai libéré.

- Pas la peine de sortir les griffes, dis-je à mon chat qui, justement était entrain de gratter les griffes sur les barreaux de sa cage.
- Tu l'a cherché.

Je me tourne vers Dominique et lui lance un regard exaspéré, le voyage viens à peine de commencer.

- Je croyais que tu devais te concentrer sur la route, je lance en me retournant vers la fenêtre.

Je l'a vois d'ici levé les yeux au ciel d'un air fatiguée.

- De toute façon tu es toujours du côté de Murr.

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04 Décembre, 10:06.

- Vous voilà les enfants !

Ruthven s'avance vers nous avec sa légendaire démarche impériale.
D'aussi loin que je me souvienne il a toujours été ainsi, il n'a jamais été vraiment accueillant avec nous, ni avec Domi, ni avec moi. Si il nous a demandé de venir c'est sans doute par nécessité.

- Nous allons bien mon oncle, juste un peu fatiguée par le voyage, déclara Dominique.

Elle aussi à cette manière à elle, cette prestance dans la voix, maintenant en la voyant avec son oncle avec ces sourires aussi faux je me demande si l'hypocrisie n'est pas de famille.
Ruthven nous fait entré à l'intérieur de sa maison enfin de sa villa à quatre étages et demanda à une des domestiques de nous montrer nos chambres, la mienne était au troisième étages va savoir pourquoi, celle de Dominique était au deuxième.

- Je me demande pourquoi il m'a mit au troisième, dis-je en soupirant.
- Arrête de te plaindre, me lance mon amie, ça te fera du sport.

C'était pour plaisanté évidemment, j'étais très doué dans beaucoup de sport mais pour une raison que j'ignore les escaliers ont toujours été mes pires ennemis en la matière.
Je soupire et fait un signe à Domi qui c'était arrêtée au deuxième étages.
Ma chambre était...
Comme toutes les autres que j'ai vue jusqu'ici. Elle était grande et on voyait tout de suite que les meubles coûtaient chères, ces étalage de richesse m'ont toujours un peu déranger, une autre particularité de la famille De Sade sans doute.
Je ne touche pas encore à mes affaires ne sachant pas encore combien de temps je resterai à Paris.

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04 Décembre, 18:54.

- Et alors vos études ? Nous demande Ruthven en prenant un verre de champagne.

Dominique me lance un coup d'œil et je l'entends poussée un soupire.

- Mon oncle nous avons terminé nos études l'année dernière tu sais, déclare mon amie avec une voix hautaine.

Ruthven, qui n'avait pas l'air vraiment surpris pris une autre gorgée de sa boisson et nous regarda tout les deux tour à tour.

- Et vous ? Je décide d'intervenir en voyant le regard assassin que ce lançaient l'oncle et la nièce.
- Et bien comme tu peux le voir Noé, dit-il en observant l'immense salle à manger, tout va bien.

Je hoche la tête et continue de manger en espérant avoir détendue l'atmosphère.

- Et...

Je regarde Dominique qui est assise en face de moi, elle avait fini son verre de vin blanc et regarda son oncle d'un air grave.

- Et Louis ? Comment il va ?

Ruthven sourit de toute ses dents sans doute ravi de la questions.
De toute façon moi aussi je voulais savoir comment il allait. Nous avions perdu contact il y a plus de deux ans quand-t-il est allé en Angleterre pour ses études.

- Louis ? Il va très bien, nous répondit Ruthven.

Dominique semble rassurer, il est vraie que Louis lui manque autant qu'à moi.

- D'ailleurs, continua Ruthven. Je lui ai envoyé une invitation pour le gala de demain.
- Quoi ? Je demande interloqué.

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05 Décembre, 09:22.

- Pourquoi tu es nerveuse ? Je demande à Domi en la rejoignant sur le balcon du première étage.
- À qu'elle heure il va arriver ?

Je souffle, un peu vexé qu'elle est ignorer ma question mais bon...
En plus moi aussi je suis un peu anxieux à l'idée de revoir Louis après deux ans sans aucune nouvelle.

- Les enfants ?

Je me retourne et vois Ruthven entrain de nous faire signe dans le couloir avec son téléphone dans la main gauche.

- Louis à appeler et il est en chemin, nous informe l'oncle de mon amie.

Je sens ma nervosité grimper d'un cran, Domi elle au contraire à l'air plus sereine. Je me demande pourquoi je m'en fais autant, Louis, Dominique et moi avions toujours été les meilleurs amies du monde et je sais que ça n'a pas changé même avec tous ce temps.
Je suis sur le point de rentré quand je vois une voiture pénétrée dans l'allée de gravier. La mercedes noire se gare près de l'entrée ; Domi me fait signe de descendre avec elle, je l'a suis avec un nœud dans l'estomac.
Ruthven est déjà devant le portail quand nous arrivons, les employées montent les bagages, bizarrement nombreux de Louis.
Je le vois justement, entrain de fermé le coffre de sa voiture. Il n'a pas changé toujours aussi élégant.

- Louis bienvenue, cria presque Ruthven en le voyant.
- Allons pas ses manières s'il vous plaît.
- Tu me connais non ? Et puis avec notre invité...

D'abord surpris je remarque que la portière s'ouvre du côté passager.
Louis n'était pas venue seul.

Une seule fois ( Vanitas No Carte )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant