Une seule fois ( Vanitas No Carte )

Chapitres 3

                           Vanitas

- C'est quoi son nom ?
- Il s'appelle Murr.

Ça fesait une bonne demi-heure que regardait ce chat. Il s'était littéralement jetté sur moi quand je suis entré dans le salon.

- Je crois qu'il t'aime déjà, me dit l'homme au cheveux, bizarrement, blanc.

Je soupire et détourne, enfin mon regard du chat.
Le dénommé Noé, n'arrêtait pas de me regardé avec un sourire niais coller au visage.
À peine nous étions entré que " L'oncle " avait emmené Louis et sa sœur pour une discussion " privée ".
Du coup je me suis retrouvé seul enfermé dans le salon avec un mec complètement débile qui ne se gêne pas pour posé des questions super indiscrètes. Et le chat qui n'arrête pas de me regardé avec ses yeux de merlan fris c'est super agaçant.

- Et vous êtes aller où ?! Cria Noé.

Je soupire. Sérieux je ne sais pas comment fait Louis pour le supporté.

- Bah en gros on a visité l'Atlantique puis on a fait escale en Norvège. Une petite affaire d'un mois.
- Ouaaah !!!!

Pourquoi il fait cette tête ?
Y'a à peine une seconde il était le plus curieux des hommes et maintenant c'est le plus surexcité.

Enfin, après une demi-heure Louis et les autres De Sade sortirent du bureau. J'avais passé les minutes les plus longues de la ma vie, entre le gros débile qui n'arrêtait pas de posé des questions invraisemblables et le chat qui, de son côté n'arrêtait pas de se coller à moi, c'était l'enfer.

- Bien !

Je me retourne vers Ruthven qui a commencé à sourire bizarrement.

- Louis ? Vous pouvez aller dans la chambre du deuxième étage, il dit avec en faisant un clin d'œil à Louis.

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- Tu va bien ?
- Oui je vais bien, je répond en             m'assayant sur le lit.

Londres me manque déjà.
Je me demande si c'est la nature de la famille d'être aussi hypocrite. J'avais bien vu comment ils se regardaient, c'était le froid entre l'oncle et les neveux.
Je soupire. Je n'ai vraiment pas envie de demander des détails à Louis, et puis, de toute façon je ne veux pas savoir, ça à l'air d'être une querelle qui dure depuis longtemps et en vraie je ne veux pas remué le couteau dans la plaie.

- Vous vous êtes dit quoi là-dedans ? Je demande.

Il souffle. C'était si terrible que ça ?

- Des trucs sans importance. Mon...
Mon oncle à inviter t'a mère.
- Quoi ?!

Comment ? Mais comment il a fait ?
Moi même je n'ai pas eu de nouvelles de ma mère depuis plusieurs mois alors comment lui aurait-il fait ?
De plus mère ne s'est jamais interressé à ce genre d'événement mondain, alors comment il a fait ?
Je fixe Louis complètement interloqué. Son regard est rempli de doute et je peux également y voir de la colère.
Ce que je sais pour le moment c'est que je devrais faire attention à cet oncle, il ne m'inspire pas confiance et j'ai bien compris que je ne devais pas le sous-estimé.

- Désolé, il me dit. Je n'avais pas...

J'attrape mon téléphone dans ma poche arrière et décroche.

« - Allô ?
   - Vanitas ? Roland m'a dit que tu étais en France ?

Jeanne ?

  - Ça fait longtemps que j'ai pas eu de nouvelles de toi ? Je dis en essayant d'être détendue.
  - Oui , j'étais à un séminaire à Madrid... Euh...Vanitas tu es avec Louis ? »

Je fronce les sourcils et jette un coup d'œil à Louis, qui me regardait avec interrogations.

« - Oui pourquoi ?
   - Tu prends toujours les médicaments qu'il te donne. »

Je me lève et me dirige vers le balcon.

« - Eh bien...
   - Vanitas je te connais alors dit moi la vérité, me dit Jeanne avec une voix autoritaire.
   - Tu sais que tu es mignonne quand tu es en colère.
   - N'essaie pas de changé de sujet !
  - Non. Je répond sans émotion. »

Bizarrement je n'entends rien. Normalement j'aurai déjà due entendres un soupir ou un grognement de sa part. Mais bon...
Si elle ne dit rien c'est qu'elle est sûrement entrain de faire sa tête qui veux dire “ franchement ”.

« - Et ? Je ne fais rien de mal, je déclare.
   - Non ! C'était prévisible, mais tu devrais changer de traitement, ses médicaments ont beaucoup trop d'effets secondaires.
  - Comment ça ?
  - Je ne sais pas si Louis est au courant mais... Tu les as pris combien de fois depuis t'a sortie de clinique ? »

Je ne sais que répondre. La vérité ?
Bon vue qu'elle me dit que ses dangereux j'ai peut-être bien fait de ne pas les prendres. Je jette un œil dans la chambre, il n'est pas là.

« - Une ou deux fois au début quand Louis vérifiait, je dit en chuchotant.
  - Ok. Mais rassure moi tu n'a pas recommencer à te drogué ? »

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06 Décembre, 19 : 23.

- Pitié dit moi que c'est un cauchemar, je demande en regardant mon reflet dans le miroir.
- T'inquiète pas ce n'est pas si mal.

Je lève les yeux au ciel. C'est passé vite mais je suis content de partir dans deux jours, en attendant il faut que je me prépare pour ce satané gala entre fortuné. Chose que je n'ai jamais aimé.
Encore un point commun avec ma mère tiens.

Une petite demi-heure plus tard, me voilà dans la salle de balle, entouré d'inconnus habiller avec des vêtements plus chère les un que les autres. Tous plus hypocrite et tous plus faux.
Louis m'avait laissé en plan pour aller discuter de sujet “ privé ” avec son oncle et sa sœur, décidément cette famille est un vrai mystère.

- Vanitas ?

Je me retourne doucement. Lâchant un regard sans émotions. J'aurais vraiment préfère rester en haut.

- Tiens je croyais que vous détestiez ce genre d'événement, je dis sans détachés mon regard du sien.
- On m'a dit que tu allais être présent alors j'ai voulu faire une exception.

Elle n'a pas changé. Le même regard, la même posture, la même chignon tiré que j'ai vu à chaque fois ou nous allions à des fêtes.
Elle était belle. Belle mais dangereuse.
Belle mais fatale.
Dans le milieu on l'appelle la veuve noire.

- Comment tu as fait pour passer inaperçue ? Je demande en prenant deux verres, je lui tend le deuxième.
- Lord Ruthven est très bien renseigné, dit-elle en prenant une gorgée de champagne.

J'avale le mien d'un cu sec.
Cette conversation ne mène strictement à rien, je sais parfaitement que Ruthven n'est au courant de rien et ne le sera sans doute jamais.

- Tu devrais faire attention à lui, je préviens. Il est puissant.
- Je sais, elle me répond. Il a réussi à  m'impressionné et tu sais qu'il en faut beaucoup pour. Mais il n'est pas le seul moi aussi j'ai fait des recherches sur lui.
- Je sais, je répond. Tu devrais engagé des gens plus compétant, ça fait plus d'un an que tu me fais suivre.

Elle sourit. Et fini son verre de champagne.

- Tu m'a repéré si vite ? Je tenais à te garder à l'oeil au cas où, mais je vois que ce n'est pas nécessaire. De toute façon j'aurai dû m'en douter, tu as hérité de ta mère.

Je lui lance un regard noir qu'elle me rend avec un sourire. Bien sûr que je lui ressemble, on est pareil elle est moi et que je le veuille ou non je ne pourrai pas le changé.

- Allons mon garçon.

Je souris à mon tour.

- Tu ne va rien dire ? Je lui demande sans trop de conviction.
- Tu n'a pas confiance en moi ? Ne t'inquiètes pas, je ferai attention. Et puis ne t'en fais pas pour Ruthven, il ne sera plus un problème à partir de maintenant.