Plusieurs jours sont passés. On a fait la troisième séquence et on devait remettre les bulletins le mercredi de la semaine. Nous étions lundi.
À part ça, j’étais triste. Triste parce que Ralph avait changé. Ses amis et lui avaient décidé de faire du désordre en draguant les filles par ci par là.
Je prenais le soin de lui parler en lui rappelant qu’il était avec moi et que je ne voulais pas entendre qu’il avait une autre copine mais il ne me prenait pas au sérieux. C’était à peine si on passait encore nos pauses et si on rentrait ensemble. Même communiquer avec lui à l’école était presque devenu impossible.
C’est quand chacun était chez lui qu’il m’envoyait quelques messages et moi je profitais de l’occasion pour déverser ma colère…
Ah, les mauvaises compagnies!Moi je ne voulais plus vivre ça alors, je lui ai dit par message que je voulais qu’on trouve un temps pour parler de tout ça et il a accepté.
Nous nous sommes donc vus le lendemain au bâtiment anglophone, lors de la deuxième pause.Il était venu avec ses amis qui étaient placés devant la porte et qui ne faisaient que l’appeler pour qu’ils aillent faire leurs bêtises.
— Tu vois la mauvaise compagnie? Au début tu n’étais pas comme ça.
— RALPH : arrête de dire ça!
— Je ne vais pas me taire. Pourquoi tu me fais souffrir? Donc maintenant ce n’est plus moi mais les filles de d’autres classes c’est ça? Non mais tu me prends pour qui?
— RALPH : Bon je vais partir, mes amis m’attendent!
Non mais j’étais en colère. Ce que je disais ne l’intéressait même pas. Tout ce qu’il voulait c’était d’aller voir ses amis pour aller draguer les filles du collège.
Il les a suivis et moi je suis restée là, toute seule. J’étais vraiment mal.
Heureusement pour moi, j’étais très bien entourée. Donc en rentrant, J’ai tout raconté à Éva et à Cédric et les deux m’ont consolée comme ils pouvaient.
À un moment donné, je me suis un peu écartée pour qu’ils causent ensemble puisqu’ils avaient l’air de se rapprocher et moi je ne voulais pas empêcher cela avec mes problèmes de couple.Deux jours plus tard, c’était mercredi et c’était la remise des bulletins.
Je ne sais pas pourquoi mais je ne me sentais pas trop mais bon…
C’est Jack Bauer qui avait été choisi pour remettre nos bulletins. Il y avait deux premiers. Le petit Walo et moi.
Je me suis dit « ah mince, il m’a rattrapée et c’est une preuve que j’ai un peu baissé les bras. Si ça continue, il va me dépasser et moi je ne veux pas ça ». En effet, la lettre de son premier nom était devant celle du mien et sur cette base, il était le premier et moi la première execo.
JACK Bauer m’a fait savoir que j’allais remettre ma plaque à Walo.— Comment ça monsieur?
— JACK BAUER : Il est premier et toi première execo donc c’est maintenant lui le chef de classe et toi le sous-chef.
— Mais Monsieur, j’ai toujours été première et je le suis même toujours. Ce n’est pas parce que la lettre de son nom passe avant le mien qu’il va prendre ma place.
— JACK BAUER : Je sais mais c’est comme ça la règle.
J’ai enlevé la plaque de ma poche et je lui ai remis.
Non mais depuis le début, j’avais toujours été première. Il a fallu qu’on ait la même note à la troisième séquence et que son nom soit devant le mien pour que je perde ma place de chef de classe.J’étais vraiment dégoûtée. On aurait dit que le ciel me tombait sur la tête mais bon, j’avais confiance en moi et je savais que plus personne n’allait avoir la même note que moi. Je savais que j’allais encore mieux travailler la prochaine fois et dépasser le deuxième et les autres de très très loin.

VOUS LISEZ
Mon Prof De Français
HumorNouvelle au collège et tombe amoureuse de son de professeur de Français, plus tard qui sera son mari