Mon Prof De Français

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      Je suis arrivée à la maison quelques instants après. Seul Chiko était à la maison et c’est lui qui m’a ouvert le portail.
Il a pris mon bulletin pour regarder et moi je suis allée me coucher parce que j’étais triste et pensive du coup j’avais besoin de me poser un peu.

    Le sommeil m’a emportée et c’est vers 15h30 que je me suis réveillée à cause des bruits d’acclamation qui étaient autour de moi.
En effet, c’était la famille qui m’acclamait en criant mon nom parce que j’avais une fois de plus cartonné.
C’est vrai que je n’étais pas vraiment en forme mais j’ai fait l’effort de sourire et d’accepter les compliments et autres…

     En effet, j’étais troublée dans mes pensées et mes sentiments. Je voulais me libérer et parler à quelqu’un sur cet amour que je ressentais pour mon prof de français. Un amour qui grandissait de jour en jour, un amour qui était en moi tout le temps, même quand on ne se voyait pas. Oui, je voulais m’ouvrir à quelqu’un pour avoir son avis mais j’avais peur d’être jugée. J’avais peur qu’on me dise que je suis folle parce j’aime un homme qui a sûrement plus de dix ans que moi et qu’en plus de cela c’est mon professeur. J’avais peur de décevoir les gens qui me prenaient pour exemple.
Ce que j’ai fait c’est que j’ai décidé de profiter à fond de mes deux semaines de congés avec mes poches, question de faire taire ce sentiment et d’oublier mon professeur.

      Donc l’enfant les congés, alors que mon oncle était au travail et ma tante dehors pour ses affaires, j’ai profité pour sortir autant que je pouvais. Des fois j’étais chez Jessica et on partait au marché admirer les sapins de Noël et les vêtements et chaussures de tendance, soit j’étais avec Éva et des fois même avec d’autres personnes au quartier. On pouvait jouer au foot, au basket et autres…
Les fêtes étaient proches et je me suis stressée. En ce qui concerne mes vêtements, ma mère me les a envoyés de l’étranger.

     J’étais comblée par ma famille, mes amis et les sous et j’espérais voir ce côté et oublier l’amour que j’avais pour mon professeur mais dommage que rien n'ait marché car le soir, quand j’étais couchée dans mon lit, la réalité me rattrapait…
C’est un signe de Ralph à la veille de Noël qui m’a un peu changé les idées.

     Il était 23h30 quand j’étais dans mon lit, en train de causer par sms avec mes amis quand j’ai reçu un appel de lui sur Messenger.
Chacha dormait sur son lit en bas donc quand j’ai décroché, j’ai pris le soin de chuchoter pour ne pas la déranger.

— RALPH : Allô?

— Oui allô Ralph, pourquoi tu m’appelles à cet heure?

— RALPH : Je suis désolé, je sais que c’est tard mais tout à l’heure je pensais à toi en me demandant qu’il serait possible de t’inviter à sortir demain…

     J’étais tellement touchée par ses dires et j’ai souri… Il s’était exprimé comme un garçon qui sait ce qu’il veut, un homme mature quoi!

— Waouh, et tu veux qu’on aille où?

— RALPH : À ton de voir parce que ton choix c’est mon choix.

— Hum Okey mais je serai avec des ami(e)s  à moi parmi lesquel(le)s Éva!

— RALPH : Celle qui est avec nous en classe?

— Oui oui.

— RALPH : Il n’y a pas de souci.

     Bref on a causé et on a convenu qu’il viendrait avec certains de ses proches aussi.
On devait se voir vers 16h au centre-ville…

     Le lendemain, après avoir fini les derniers préparatifs de nourriture à la maison, j’ai mangé puis et je me suis apprêtée puis, mes amies sont venues ce qui a mis mon oncle et ma tante en confiance puisqu’ils savaient que c’est avec elles que j’avais être (Ébiangna et Jessica). Ils m’ont quand même dit de rentrer avant 22h30 et j’étais d’accord.