Chapitre 8: Se remettre des menottes trop longtemps attachées

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Bonjour chers lecteurs! Je suis désolée de vous l'annoncer mais ceci sera court, et ce sera la fin! Comment dire... Bah, j'en ai un peu marre! Hihi, oups! En vrai j'ai plus autant de plaisir à écrire des fanfics, surtout longues, et oui je vais en écrire d'autres, mais sans engagement à long terme! Et puis j'aime encore beaucoup TBHK mais ma sévère obsession m'est passée (ou plutôt a passé à autre chose) du coup je ressens plus le besoin de m'éterniser ici... J'espère que la fin va vous satisfaire un peu plus que moi! Oh, et puis ici vous vous imaginez que c'est celui que vous avez choisi d'embrasser dont parle (T/P).

Appuyée sur mon bureau, j'écoute d'une oreille les propos du professeur. J'ai encore des poches sous les yeux et l'air fatigué après trois jours, mais les cicatrices sur mes bras ont pu se refermer et commencer à guérir. Bon, je porte encore de longues manches, mais pas de bandages, pas de pansements. Je ne sais toujours pas si j'ai abandonné l'idée de me suicider: après tout, le problème majeur est disparu, mais il a été remplacé par beaucoup d'autres. La police, les questions, les inquiétudes, le deuil...

Cependant, mes parents sont rentrés à la maison. Ils m'ont offert d'y rester avec eux pour parler et me reposer quelques jours. J'ai décidé d'aller à l'école quand même. Le soir, on regarde des films, on discute, et ils m'écoutent. C'est choquant de savoir qu'il en aura fallu autant pour qu'ils réalisent que j'existe, toutefois je m'en fiche. Ils savent maintenant ce que (N/Q) m'a fait subir, et ils s'en veulent énormément de ne pas l'avoir réalisé avant. Ils m'aiment, et pour la première fois, ils me le montrent.

Par contre... ils ne sont pas les seuls.

Parce que je ne suis pas seule, même quand je devrais l'être. J'ai toujours quelqu'un pour m'aider, pour me protéger, me réconforter, me permettre peu à peu de réaliser que je ne suis plus coincée dans une relation toxique, abusive, violente.

Quand je suis avec lui, je réalise à quel point j'ai été folle de croire que ce que j'avais avec (N/Q) était de l'amour.

Le vrai amour, l'amour sain, c'est des câlins et des fou rires, des soleils couchants et des lunes brillantes, des poursuites enfantines et des blagues. C'est simple et joyeux et agréable. Et je me sens stupide de ne pas avoir voulu le voir avant.

Je ne prétendrai pas que notre baiser a changé ma vie. Ce serait faux, ce n'est pas d'avoir trouvé un garçon qui a changé ma vie. Oh, ça non.

C'est moi qui ai changé ma vie, et je mérite de m'en donner le mérite. (C'est ce qu'il a dit, mais je le crois réellement!) Lui, il m'a aidée, c'est vrai, et je ne prétendrais jamais le contraire. En fait, Hanako et Tsukasa m'ont assistée chacun à leur façon. Par contre, on ne peut pas t'aider si tu ne commences pas par t'aider toi-même. (C'est encore lui qui l'a dit, mais je n'aurais pas pu mieux dire!)

La cloche sonne, tout le monde se précipite vers la sortie, le professeur parmi les premiers. Il éteint la lumière, ce qui permet à la lueur dorée de la fin de l'après-midi d'emplir le local. Je souris en rangeant mes cahiers. Le dernier élève sort, mais je suis loin d'être seule. Je plonge les yeux dans l'or des nuages, auquel se superpose maintenant le mordoré de ses iris translucides. Il m'offre un large sourire avant de s'assoir sur la bureau, à côté de moi, et de passer une main dans mes cheveux tout en admirant avec moi le coucher du soleil.

Histoire à choix: Deux frères, un cœur (Hanako ou Tsukasa x Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant