The Drugs of the vampire ( En correction)

Chapitre 5*

Quelques jours sont passés depuis la mort de Pauline et ma vie ne semble plus avoir de sens.

La douleur physique n'est rien comparé à la douleur morale que je subis. Je suis seule toute la journée, Ian m'enferme dans la chambre qu'il m'a attribué et ne vient que le soir pour se nourrir et repartir ensuite. Il se venge de la gifle que je lui ai mise, mais la mort de Pauline était suffisante pour me détruire et me faire comprendre que ma vie n'était plus rien, et que j'étais seulement "le frigo du maître".

C'est comme ça que m'appelle les autres quand ils passent devant la porte de ma chambre en tapant et en riant fort. Je pensais pouvoir rester forte face à ses monstres, mais ils ont eu raison de moi en seulement quelques jours. Alors j'ai décidé qu'ils ne gagneront pas et que Ian perdra.

Si je ne suis plus en vie, il ne pourra plus se servir de moi et je n'aurais pas à subir leurs humiliations. J'ai donc décidé de me suicider, le plus vite possible. La décision a été dur à prendre, car j'aime la vie mais je me suis vite rendu compte que je n'en avais plus. Je suis comme un jouet que l'on sort que pour le ranger en suite. Je veux vivre, mais pas de cette manière,. L'esclavage n'existe plus et je ne peux permettre qu'il s'installe même pour une seule personne. Ma vie va bientôt se finir mais je laisserais au moins un message à ces vampires qui se croient tous permis..

La porte s'ouvre doucement et je ne regarde même pas qui entre.

Le soleil s'est couché et je sais que c'est lui. Il vient prendre sa ration du soir et apporter mon dîner que je ne mange jamais. Allongée sur mon lit, je fixe le plafond attendant qu'il en finisse avec moi, mais bizarrement aujourd'hui il ne se jette pas sur moi. Il m'observe assis sur le lit a côté de moi.

-Tu es froide, dit-il alors.

Je ne répond pas, je l'écoute à peine et puis je me moque de ce qu'il a à dire.

-Ce n'est pas plaisant de me nourrir sur toi...tu ressembles à une statut. Je devrais peut-être trouver quelqu'un d'autre qui sera sensible à mon poison et à mon charme.

Je le regarde enfin, il va me tuer ? Ça arrangerait mes plans, je comptais me laisser mourir de faim mais qu'il me tue serait plus facile. "Je n'arrive pas à croire que je pense comme ça, j'ai touché le fond en seulement quelques jours". Ian me dévisage d'un œil prudent, puis, doucement, pose sa main sur mon front. Son contact est froid, comme à chaque fois qu'il a faim et je frémis sous ses doigts.

-Pourquoi est ce que tu ne manges plus ? Demande-t-il en désignant le plateau d'hier intacte, posé sur la table de nuit.

-Pourquoi vous vous en préoccupez ? dis-je sèchement en me tournant sur le côté pour ne plus voir son beau visage qui à le don de me troubler.

-Je ne sais pas, je n'ai peut être pas envie que tu te laisse mourir, je préférais quand tu me défiais c'était plus amusant que quand tu joues à la statut vivante.

-Oh ! et bien le fou du roi n'est plus disponible pour vous "amuser".

Je suis contente de ma réplique et je souris dans le noir pour moi-même.
Je l'entend rire et je me retient me tourner vers lui pour le regarder.

-Alyson, je sais ce que tu cherches à faire et je ne te laisserai pas te laisser mourir de faim sans réagir.

Son ton est doux et presque suppliant, ce qui ne lui ressemble pas vraiment. Je me tourne enfin vers lui pour observer ses traits qui sont tendus. "Est-il inquiet pour moi ? " Non...je ne suis qu'un objet parlant, pour lui.

-Je ne vous laisserez pas vous servir de moi pendant 6 mois pour au final mourir. Je préfère accélérer le processus et vous pouvez allez tuer mon frère et toutes ma famille mais je suis sur que maintenant ils sont déjà loin de la ville. C'est comme ça que l'état protège les familles des jeunes filles qui disparaissent. Maintenant faites ce que vous avez à faire et laissez moi tranquille.