The Drugs of the vampire ( En correction)

Chapitre : 2'

Je n'aurai jamais pensé que notre situation s'aggraverait ainsi. Mon frère, et maintenant ma meilleure amie, comme si c'était notre destin de nous retrouver entre les mains de vampires. Après qu'Eliotte ait retiré Marie du couloirs pour l'emmener dans la chambre Stanley et moi nous restons pour calmer le vampire auquel on venait d'enlever son repas. Je suis encore sonné d'avoir vu ma meilleure amie mais je me reprend vite quand le dénommé Mike balance une chaise dans ma direction, je l'évite de peu grâce à Stanley qui me tire sur le côté.

-non mais ça va pas ! Hurle-t-il en poussant Mike contre le mur. Je me relève péniblement et me recule légèrement pour être hors de porté d'un autre meuble volant qui pourrait m'atterrir dessus.

-non mais vous voyez pas que depuis que cette humaine est ici on ne peut plus rien faire ! Ça va devenir quoi ici ? Un refuge pour humain ! Bordel je l'ai trouvé elle est a moi c'est la règle donc je vais la reprendre de force si il le faut, grogne Mike en se débattant pour se défaire de l'étreinte de mon ami.
Je le fusille du regard et m'avance pour le gifler mais Stanley me demande de reculer.

-Mike laisse tombé ok ? Si tu fais du mal physiquement ou même moralement à Alyson le maître va te décapiter tu comprends ça ? Alors juste va trouver quelqu'un d'autre.

La voie de Stanley est calme mais menaçante à la fois et ça semble avoir de l'effet sur le vampire qui après m'avoir lancé un regard noir pousse un soupire et disparaît grâce à sa vitesse.
Je soupire moi aussi de soulagement,

-merci Stanley, je t'en serai redevable, dis-je en souriant au garçon.
Il hausse les épaules et se dirige vers sa chambre, je le suis.

-laisse tombé l'humaine, j'ai l'habitude de gérer les crises.

**************

Je n'ai jamais vu Marie dans un tel état, elle a toujours été soigné et élégante devant moi, toujours un sourire au lèvre et un mot gentil pour tous le monde ou même réconfortant. Mais là elle paraît terrifiée, ses mèches blondes sont en bataille, ses yeux sont rouges et ses joues noires à cause du mascara qui a coulé dessus. Elle porte un pyjama (qui est à moi) rose déchiré et couvert de boue prouvant qu'elle a lutté, cela ne m'étonne pas d'elle. Je m'approche doucement du lit ou elle est assise avec mon frère qui essaye de la réconforter en la tenant dans ses bras. Mais la jeune fille ne cesse de pleurer, nous attendons alors qu'elle se calme pour pouvoir lui expliquer la situation.

Quand sa respiration commence a reprendre un rythme normal, Eliotte la lâche un peu juste pour pouvoir la regarder. Il semble inquiet mai aussi soulagé de la voir ici. La culpabilité m'envahit aussitôt en sachant que si Marie n'avait pas été enlevé ils auraient été séparé par ma faute.

-où sommes nous ? Demande alors Marie sa voie tremblante, encore sous l'effet de la peur.
Évidement elle pose la question à laquelle aucun de nous deux ne peut répondre. Nous ne savons même pas où nous sommes.

-dans une villa paumé au sud-est de la Californie, répond Stanley en s'approchant aussi du lit. Marie recule aussitôt et nous regarde inquiète.

-ne t'inquiète pas il est gentil il ne te fera rien, la rassurai-je en souriant.
Stanley grogne et me fusille du regard,

-je ne suis pas gentil ! mais ouais je ne te ferai rien.

Mon amie se détend un peu puis soudain me prend dans ses bras.

-mais tu étais où bordel ! J'étais tellement inquiète tous le monde l'était, j'avais tellement peur d'avoir perdu ma sœur de cœur à jamais, dit-elle les sanglot refaisant surface alors qu'elle enfouit son nez dans mon épaules. Je la serre fort contre moi pour la consoler et me consoler moi aussi. Je ne m'étais pas rendu compte que Marie m'avait autant manqué.