The Drugs of the vampire ( En correction)

Chapitre 13

-Ian, qu'est ce que tu fais là ?!
Je n'ai pas de réponse car le jeune homme est déjà devant moi, une expression terrifiante sur le visage. Il me prend par les épaules et écrase durement ses lèvres sur les miennes. Une fois que j'ai repris mes esprits je passe mes bras autour de son cou et je participe activement au baiser, oubliant mes questions. Nous ne nous sommes pas vu depuis quelques heures seulement mais je me rend compte qu'il m'a énormément manqué, je suis de nouveau entière quand nos bouches bougent ensemble. L'étreinte de Ian autour de ma taille devient plus tendre et je le sens me soulever pour me déposer sur le lit. Il s'écarte légèrement et pour m'observer dans le noir.
Moi je ne peux pas le voir, je vois juste son ombre, je sens son parfum et je sens aussi son doigt froid, trop froid, glisser le long de ma joue.

-tu vas bien, dit-il.
Ce n'est pas une question, c'est une affirmation, qui lui est adressé à lui même. Il veut s'assurer que je vais bien, il a fait deux heure de route juste pour savoir que je n'ai rien. Cela m'inquiète, suis-je en danger ? Son père m'a pourtant laissé un mois.

-que ce passe-t-il, Ian ? Demandai-je en m'écartant de son étreinte pour allumer ma lampe de chevet et mieux l'observer. Il est très élégant, habillé d'un costume noir et d'une chemise blanche, un nœud papillon défait pend autour de son cou. Il lève les yeux sur moi quand j'allume, il paraît hésiter à me répondre.

-Ian ! Que ce passe-t-il ?
Il ouvre la bouche pour la refermer et la réouvrir comme si il cherchait ses mots, au final il soupire et me prend la main pour jouer avec mes doigts.

-rien, il n'y a rien, je voulais juste te voir.
Je sais qu'il me ment, et cela m'agace, je secoue la tête et retire ma main pour me lever et me diriger vers la fenêtre pour l'ouvrir.

-bien, si tu ne veux pas me dire ce qu'il y a je te demanderai de partir.
Le vampire me regarde avec un sourire en coin peut convaincu par mon ton. Il sait que je n'ai pas envie qu'il s'en aille, mais je n'ai pas envie qu'il me cache des choses non plus. Surtout qu'il doit s'agir de choses grave qui me concerne ou qui le concerne. Je prend une grande inspiration et pointe la fenêtre du doigt,

-Ian va-t-en...s'il te plaît.

Il ne bouge toujours pas alors je traverse la pièce à toute vitesse pour lui prendre la main et le tirer jusqu'à la fenêtre. En vain..je n'ai pas assez de force et il ne bouge pas d'un millimètre sur le lit.

-tu as finis ? Demande-t-il alors que je rumine ma condition d'humaine.
Je le fusille du regard et m'assoit sur le lit en croisant les bras.

-je pensais qu'on était comme un couple...et que l'on pouvait se dire les choses, murmurai-je.
Ian fronce les sourcils et se lève du lit soudain anxieux, ai-je dis quelques choses qu'il ne fallait pas ? Je pensais pourtant que nous étions comme un couple...ce serait normal. Il m'aime je l'aime nous avons couché ensemble.

-Nous ne sommes pas un couple Alyson, tu es ma donneuse et nous serons un couple quand tu seras un vampire, je ne peux pas sortir avec une humaine. C'est ridicule. En plus il n'y a que vous les humains pour inventer ce genre de chose " les couples" chez nous il n'y a pas de couple soit nous sommes mariés soit nous ne sommes rien. Si j'étais "en couple" avec toute les filles avec qui j'ai couché, il y aurait dû spectacle.

C'est comme si il m'assenait une gifle, pire un coup dans le cœur. Je le sens d'ailleurs se briser quand il dit cela. Il le dit sans se soucier du mal que cela peu me faire et la douleur est tellement forte dans ma poitrine quelle me coupe la respiration. Je pose ma main sur ma bouche par réflexe. Je suis une idiote d'avoir pu penser que c'était mon petit ami..je ne suis rien pour lui donc, je lui ai donné mon sang, ma virginité et mon cœur et lui il ne m'a rien donné, il a juste pris. J'ai pensé quand il parlait des âmes sœurs que nous étions vraiment quelques choses l'un pour l'autre mais en faite il m'aime uniquement parce que je suis sa moitié, en dehors du fait qu'il ne peut se passer de moi, je ne suis rien.
Une larme roule sur ma joue et je l'essuie avant qu'il ne s'en aperçoit.
Au final je n'ai pas eu de réponses quand à sa venue et par contre j'ai reçu la merveilleuse nouvelle comme quoi je ne suis rien au yeux de Ian. Son père avait raison, il ne me changera pas il va se lasser de moi, il l'a déjà fait. De toute façon je ne veux plus qu'il le fasse, je veux retrouver ma vie, j'ai fais mon choix.