CHAPITRE3 :

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J'ouvre mes paupières et remarque avec surprise que je me suis assoupie dans mon canapé, je lève les yeux et vois le soleil se coucher doucement dans le ciel de teinte rosée. Je ne me sens plus fatiguée et l'idée d'aller me coucher maintenant me désole alors je prends la décision de sortir. Après avoir traverser le hall et rendu ma clef, je me retrouve seule dans les rues assombries et presque désertes. Je pense de plus en plus que je devrais m'acheter un téléphone quitte à ne l'utiliser que pour appeller la police en cas d'extrème urgence. Je me dirige vers la première poubelle que je vois et prend un sachet de chips et une bouteille en plastique tout deux vides et les transformes en une grande somme d'argent que je décide de garder bien précieusement dans ma poche où je laisse ma main aggrippée à mon pactole.

Je marche jusqu'à rencontrer une femme avec ce qui semblerait être son mari et je leur demande poliment où se trouve le vendeur d'éléctro-ménager le plus proche. La femme répond gentillement qu'elle est désolée mais qu'elle l'ignore alors que son mari me signale que je devrais prendre un certain train, aller à un certain endroit et que ça serait là, je le remercie et part en affichant un grand sourire.

Une fois arrivée dans la station de métro la plus proche, je paye mon ticket et me retrouve seule dans cet endroit lugubre et sale. Vu l'état du lieu je pense prendre la bonne décision lorsque je décide de rester debout pour attendre. Une fois que mon métro est arrivé, je me lève et entre dedans avant de m'asseoir sur un siège qui me semblait propre. J'étais presque seule dans ce wagon, le responsible de ce « presque » est un homme qui semble grand et fin, il a un sweat noir don't la capuche cache sa tête penchée en avant afin de regarder le sol, seul des mèches de cheveux bleues claires dépassent alors que ses mains sont enfuies dans la poche ventrale du pull. Je n'accorde pas plus d'attention à cet étranger bizarre jusqu'à ce qu'il appuie sur le bouton d'arrêt d'urgence ce qui fait stopper la machine net et de ce fait, me fait décoller de mon siège avant d'y re-aterrire bruyament. Je lève rapidement mon regard vers lui et vois qu'il reste un long moment stoïque avant de se lever aussi lentement qu'un vieillard et de marcher tout aussi lentement dans ma direction sans décoller son regard du sol.

-« Ca fait bien longtemps que je cherche quelqu'un comme toi tu sais.. »

Dis l'homme d'une voix calme et étonamment légère. Mes mains deviennet moites et je ne réalise pas vraiment ce qu'il se passe alors qu'il se rapproche toujours plus de moi. Je trouve la force de lui dire:

-« De quoi vous parlez? »

L'homme rit et continue à venir vers moi jusqu'à être à coté de mon siège ce qui me fait me lever et me coller dos contre la vitre du métro.

-« Ton alter est très utile.. »

Je frissonne d'effroid face à ce commentaire et alors que tout mon corps se contracte, je me force à déserrer les dents pour lui poser cette question qui me brûle le lèvres:

-« Comment pouvez-vous le savoir ? »

Je redoute la réponse mais je me dois de comprendre mais alors même que l'homme commençait à ouvrir la bouche pour me répondre après avoir posé sa main sur la vitre que je pressais de toute mes forces contre mon dos, créant ainsi une itimité malsaine entre nos deux corps; les portes du métro s'ouvrent alors que nos deux visages se tournent vers celles-ci. Alors que je pensais avoir trouvé un échapatoir à cette situation presque terrifiante, la personne qui entra fut l'homme aux cheveux noirs et à la peau brûlée ce qui me fit de suite comprendre qu'il était de mèche dans ce tracnard aussi lugubre que le lieu dans lequel il se passait. Je laissa mon visage se décomposé face a cette aparition et laissa cogné ma tête contre la vitre en guise de manifestation de mon désespoir. L'homme brûlé s'approcha et certifia à l'homme au sweat à capuche que j'étais bien celle qu'ils recherchaient ce qui me donna envie de m'éffondrer sur place, à ce moment exact, je fus comme vidée d'espoir et de raison; à peine je découvrais le goût de la liberté que je me faisais kidnappé dans le but qu'on abuse de moi comme l'on a toujours fais. L'homme aux brûlures siffle très fort ce qui fait rentrer un nouvel homme dans le métro, un homme en costume qui porte un masque cachant son visage et un chapeau de l'époque posé sur sa tête, il arbore une canne ce qui appuye d'autant plus sur son style vieillo. Il s'approche de moi alors que j'abandonne tout espoir de fuite où autre, il me jette une bille et là je ne vois que du noir.. Rien à part la solitude de la noirceur créée par mon esprit endoloris.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 13, 2021 ⏰

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MonSyndrome (DabixreaderXTomura🍋)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant