La pluie qui se mêlait aux larmes coulantes sur ma peau me faisait trembler et c'est dans ce moment de solitude que je pris enfin consience que je n'ai jamais eu de famille mais bien que je m'accrochais à un semblant d'amour qui n'en était nullement.
Dans ce mélange de tristesse, de transpiration liée à mon affollement et de pluie qui battait depuis de longues minutes sur moi; mes vêtements me collaient tellement qu'ils semblaient presque faire partis de moi, semblable à une seconde peau. Je cours toujours plus vite dans ces rues grises et presque aussi gorgées d'eau qu'envahies de feuilles mortes oranges étant les seules émetteurs d'une touche de couleur dans ce tableau sinistre que le monde m'affichait.
J'arrête ma course acharnée en me cachant dans le coin d'une rue sombre où une odeur nauséabonde me tira une grimace de dégoût, dans la précipitation je m'étais adossé à un des deux murs de briques qui créaient cette ruelle futile mais je me décolla légèrement de celui-ci trop dégoutée de la saleté des lieux. En me décollant des briques froides je vis apparaître dans la rue commerçante que je venais d'éviter, une dixaine d'hommes qui couraient en secouant leurs têtes dans toutes les directions.
Mon souffle devint court et je tourna mon regard des hommes pour le poser à nouveau sur le mur qui me faisait face avant de femer mes yeux en priant un dieu que je ne croyais pas que ces hommes ne me voient pas. Ma logique me criait de les regarder mais ma peur criait bien plus fort et me fis perdre la raison à tels points que mes larmes qui ne cessèrent de couler, me longèrent les joues plus nombreuses et de façon plus rapides.
Après plusieurs cris masculins en provenance de la fameuse rue, j'entendis des pas affollés part ant dans une direction contraire à la mienne. Le soulagement et l'épuisement de cette énorme quantitée de stress et d'adrenaline rendirent d'un coup d'un seul tous mes muscles aussi moux que de la mousse ce qui me fit tombée de façon lourde et incontrolée sur le sol noir de crasse.
Pendant un court instant je ne vis que du noir, un noir aussi sombre que mon passé mais aussi vide et démuni que mon avenir.
J'ouvris avec peine mes lourdes paupières et vis la ruelle baignée dans les ténèbres de la nuit qui donnait sur la rue commerçante qui logeait toutes mes craintes, elle élairée par des leds de couleurs différentes pour chaque commerce. Après de longs intants de tentative de métrisation de mon propre corps, je finis par me relevés dans mes vêtements toujours mouillés mais désormais incroyablement sales mais cela n'attira pas plus mon attention que cela. Je me tourna pour évaluer un peu mieux ce lui insalubre qui a servis de refuge à ma détresse et constate qu'il n'y a presque rien à part une grande poubelle et je constate que les murs l'arborants sont des appartemments semblant êtres abandonnés depuis longtemps. Je glisse à nouveau mon regard sur la rue gorgée de lumières colorées et mes jambes me dirigent d'elles-même vers celle-ci sans but particulier alors que mon cerveau était comme endoloris par cette légère impression de libertée.
Mes yeux prennent un petit temps avant de s'adapter au surplus de lumière que produisait la ville soudain exposée à mes yeux. Je découvre avec enchantement ce décor vif et mouvementé qu'est la ville, je me sens petite et seule mais cela ne me dérange pas sincèrement alors que je m'avance aveuglément dans cette agitation.
Après quelques seconde de marche, une vitrine accroche mon regard; c'est un magasin de vêtements.
Le magasin est soigné avec une lumière tamisée qui montre le parquet claire assortit aux tables au milieu de la vaste pièce, les murs de briques donnent un effet industriel alors que les étendars et le plafond aussi noir que la nuit aide à l'effet soigné et structuré du magasin.
Des étoiles pleins les yeux je cède à la tentation d'utiliser une de mes aptitudes malsaine, je me tourne et vois parterre une boite de concerve négligamment jettée. Je me penche et la prend en main avant de fermer les yeux et activé un de mes alter qui consiste à transformer ce que je veux en argent; malheureusement cet alter extrêmement rare m'a causé plus de tort qu'autre chose..
VOUS LISEZ
MonSyndrome (DabixreaderXTomura🍋)
FanfictionMon alter est une véritable mine d'or pour quiconque, j'aurais beau fuir cela ne changera jamais. L'alliance l'a aussi bien compris que moi. C'est spicy donc si c'est pas ce que vous aimez baaah bisous hein🖐 Pour les autres, bienvenue ! C'est une...