CHAPITRE2 : changement

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La clareté du soleil passant par la baie vitrée me fis émerger de mon lourd sommeil sans rêve, les oiseaux qui chnataient me rappelais alors que l'espoir revenait dans ma vie et que j'étais désormais libre; cette seule pensée suffis à me faire sourire et à me tirer de ce lit de bonne humeur. Je m'étira et me sentis terriblement sale ce qui me poussa à me diriger jusqu'à la salle de bain où j'enleva un à un mes vêtements sales avec peine révélant ainsi mes équimoses, plaies et cicatrices à un public inexistant. Le fait d'être seule dans cette pièce ne m'empêchait pas d'être honteuse de mon corps et de ces coups qui était le preuve d'un passé que je préfèrerai oublier.

Je fis couler de l'eau dans ce bain fait dans le marbre et alors que l'épais filet d'eau jaillissait du robinet argenté, je me tourna vers le miroir accroché au mur blanc et regarda avec dépis ma tête cernée par la lassitude et l'éreintement de la situation qui me fis pousser un soupir lent et bruyant. Après quelques minutes, le bain était plein alors je me glissa à l'intérieur en me demandant ce que j'allais faire de ma journée mais l'angoisse que les hommes me retrouvent me hante parce que je sais qu'ils me traquerons dans tous les coins jusqu'à ce qu'ils me trouvent. Je ferme les yeux et pense à une chose.. Ils ne me trouverons pas s'il ne me reconnaissent pas.. Mes yeux se réouvrent dans un éclair de génie et je saute à l'exterieur de mon bain en prenant un essuie au vol. Je cours jusqu'à mon plaquard que j'ouvre grand, je saisis un jeans noir, un t-shirt noir, un pull gris foncé oversize et des bottine en cuire noires avec des semelles imposantes; j'enfile tout ça et mets la capuche du pull en plus de prendre un masque noir afin d'être encore plus difficilement reconnaissable. Je sors de ma petite maison, ferme la porte à clef et marche d'un allure rapide sur le ponton jusqu'au hall où je m'arrête pour déposer les clefs au vieil homme et de sortir toujours aussi vivement.

Je marche rapidement sans vraiment savoir où aller, je sais uniquement qu'il faut que je trouve un grand magasin où des produits d'héstétique se vendent afin de m'acheter une coloration pour les cheveux et pour les sourcils et que je me maquille de manière à ce qu'ils leur soient nettement plus difficile de me reconnaitre au premier regard. Après plusieurs dixaines de minutes de marche je tombe sur une grande surface où je m'engouffre sans hésitation, je ne regarde personne et cherche le rayon qui m'intéresse. Une fois dans le rayon des produits d'héstétique, je cherche une coloration qui fasse naturelle et hésite entre plusieur couleurs.

-« Le noir vous irait superbement bien.. »

Ces mots prononcés d'une voix grave et viril me sortent de mes pensées à la limite de me faire sursauté, je me retourne pour voir l'inconnu qui s'adresse à moi avec tant d'aisance et vois un grand homme avec les cheveux noirs en batailles et don't certaines parties de la peau sont brûlées et comme agrafées à sa peau sans brûlures. A l'apparition de cet homme je peine à avaler ma salive, ses yeux bleus perçants me font l'effet d'un poignard et il m'est presque impossible de respirer alors que je sens mon sang afflué au niveau de mes tempes.

-« M.. merci.. »

Dis-je d'une voix frêle et hésitante face à son calme indescriptible et son sourire en coin qui semblait lui donner un air malicieux. Il agrandit son sourire comme s'il était satisfait de ma réponse et puis continue son chemain, les mains dans les poches. Mon coeur bats extrêmement vite de cette conversation futive mais je me reconcentre rapidement sur les colorations et décide de m'emparer du noir en penant le colorant noir pour sourcil par la même occasion. Je file vers la section maquillage du rayon et découvre pleins de produit que je ne connaissais pas, je prends ce qu'il semble être ma couleur de peau pour ce qui est du teint, prends une palette de maquillage au hasard, un mascara et un eye-liner. Je passe par le rayon de nourriture et me laisse tentée par des plats déjà préparés puis je passe là où il y a une machine à couper le pain, regarde s'il n'y a personne pour me voir avant de m'emparer d'une croûte qui trainait et de la transformer en une fine liasse de billet, juste de quoi payer ce que j'ai. Je me retourne et me cogne contre quelqu'un ce qui me fais presque faire un arrêt cardiaque, mon estomac se noue face au contact de quelqu'un. Je reprends mes esprits puis lève la tête et regarde qui est-ce, je redécouvre alors l'homme qui m'a conseillé la couleur de teinture et je me sens encore plus petite que tout à l'heure à coté de lui maintenant qu'il est nettement plus proche de moi.

-« Je crois que c'est illégale princesse.. »

Cette phrase me glaçe le sang mais pas ma répartie, je réponds alors à ce forceur:

-« Le harcèlement aussi. »

Je ramasse mon mascara qui m'avait glisser des mains dans ma surprise alors qu'il continue à me regarder de haut. Je ne le regarde pas et me dirige rapidement vers la caisse. Je paye le tout avec la croûte de pain transformée et dis à la caissière de garder la monnaie ce qui me sembla hypocrite de ma part vu la situation. La femme emballa mes affaires d'un sac plastique et me dit au revoir alors que je trotinnais déjà vers la sortie.

Je rentra très vite à l'hotel et récupera la clef avant de m'enfermer dans mon nouveau « chez moi ». Je fonce vers la salle de bain et regarde sur la boîte comment l'appliquer, après de longues minutes d'incompréhension et d'envie d'abandonner, je me lança et fis la coloration des cheveux en même temps que celle des sourcils. Le temps de laisser poser je descendis avec un essuis sur mes épaules et me fis un thé avant de me poser dans mon canapé en regardant le lac. Une fois le temps écoulé, je pria pour que cela ai fonctionné et que cela soit joli même si je suis née avec des cheveux blond de base. Je rince mes cheveux et les sèchent avant de me dire que ça me va plutôt bien et de m'accaparer du maquillage et de passer denouveau dans une période de doute d'utilisation avant de finir avec un beau résultat ce qui me rendis fière de moi. Après avoir contemplé durant de longues minutes mon nouveau physique qui me plaisais beaucoup, mon estomac fis assez de bruit pour que tout le Japon sache que j'avais faim. Je rengea la salle de bain avant de descendre avec les plats déjà préparés que je plaça au frigo sauf un plat de nouilles que je mis au micro-onde. Lorsque le plat fut chaud, je le sortis du micro-onde et chercha pendant un long moment les couverts dans les nombreux tirroirs de la cuisine, je finis par les trouver alors saisis une paire de baguettes et me régala avant de m'assoupir dans le canapé.

 ---Désolé parce que c'est une sorte de  chapitre transitoire pour la suite donc il est court et pas très palpitant mais la suite est mieux, promis !

MonSyndrome (DabixreaderXTomura🍋)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant