Chapitre 5

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Bonjour !!! J'espère que vous allez bien. Je vous reviens avec un nouveau chapitre encore en retard. Je suis vraiment désolé. Mais je manque vraiment d'inspiration. J'espère qu'il vous plaira.

D.M.Vertrelle

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Alyssa se réveilla les joues chaudes et le visage brûlant et remarqua que les premières lueurs l'aurore étaient périlleux. Elle tira le rideau pour se plonger dans l'obscurité alors que les rayons de soleil pénètrent dans sa nouvelle chambre. La nuit avait été pénible et courte. Elle avait espéré que ces longues heures de vol allait la fatiguer suffisamment pour tomber dans un lourd sommeil. Mais malheureusement , Alyssa se rappelait avoir sursauter à la moindre ombre. Ses lèvres étaient arides et son corps fatigué. Elle entendit soudainement des bruits dans le couloir.

Alyssa se leva et enfila une des ses robes longues qu'elle avait pris la peine de mettre à son chevet la veille. Elle ne se souvenait plus de la dernière fois où elle avait mis une jupe ou une jolie robe. Ses cheveux étaient si longs qu'ils gênait ses mouvements mais jamais elle ne se résignerait à les couper. Elle déverrouilla la porte et tomba sur une femme. C'était elle qui l'avait accompagnée dans sa chambre la veille.

- Oh mademoiselle vous êtes déjà debout ? J'étais venu vous dire que le déjeuner est servi. Veuillez me suivre s'il vous plaît.

Alyssa mit ses chaussures et l'accompagna. Luxueusement décorée, la pièce se révélait absolument magnifique. Mais Alyssa n'était pas dupe quant à l'histoire de ce royaupe reclus. Avant de partir, elle avait fait des recherches tres précise sur l'histoire de Dakazban. L'architecture était bien celle qu'elle avait admiré en photo si on en croyait les journalistes à l'origine des courriers. Alyssa ne se trouvait pas dans une étable mais dans un ancien gynecée ou Harem. Mais pourquoi ? Elle l'ignorais.

À son entrée, plusieurs regards féminins se tournèrent vers elle.

- Madame ? Pourquoi y'a t'il si peu de personnes. Je pensais que l'on serait un peu plus nombreux et mixte. Demanda Alyssa à la dame.

- Miss Parker, savez vous pourquoi vous-êtes là ? Questionna celle ci le regard perdu.

- Pas vraiment. J'ai juste reçu une lettre me disant que j'étais invitée au palais pour un grand événement et que le reste me sera communiqué sur place.

- Par Allah. S'écria la dame. Comme est ce possible ? Prenez place je vous rejoindrai plus tard. Celle-ci touna les talons et sortit de la salle presque en courant.

Alyssa ne comprit pas ce qui venait de se passer et se sentit de plus en plus troublée. Autrement dit, Alyssa sentait au plus profond d'elle même qu'elle avait fait une regrettable erreur.

Sa présence à table avait créé un silence gênant. Tous les regards étaient braqués sur elle. Alyssa ne se souvenait plus la dernière fois où elle avait denié faire acte de présence à une table. Elle avait l'habitude de manger seule dans sa petite maison à l'abri des regards. Aujourd'hui, elle allait surmonter une de ses peurs et pas des moindres. Alyssa sentait sur elle, le regard lourd et méprisant d'une des filles.

- Bonjour. Qui êtes-vous et que faites vous ici ? Déclara celle-ci avec un sourire en coin.

Au moins, elle avait le mérite d'être franche et direct se dit Alyssa. Le regard baissé sur son assiette, elle s'efforça à dominer la peur qui naissait en elle et qui la rongeait de l'intérieur. Elle ne répondit, ce qu'elle faisait ici ? Elle n'avait plus la réponse à cette question.

- Je ne sais pas pourquoi je suis là ; répondit elle dans un soupir las.

La femme pouffa en regardant tour à tour ces amies.

-C'est grotesque, vous voulez me dire que vous êtes assez stupide pour vous rendre dans un endroit sans savoir pourquoi ?

- C'est surprenant n'est ce pas ? S'enquit Alyssa sans relever la tête.

La femme répondit pas et se contenta de sourire à ses amies. Alyssa aurait voulu disparaître à jamais dans le sable.

- Et vous comptez garder cette robe ? Chuchota une autre fille

Alyssa porta la naissance de ses doigts sur ses tempes qui commençaient à lui faire mal. Pour qui se prenait elle pour critiquer sa robe.

- Toutes les filles se moquent de vous. La prévint-elle la voix basse. Elle ne voulait pas l'aider mais lui montrer qu'elle était pitoyable.

Cela m'importe peu, murmura Alyssa pour elle même en secouant sa jambe sous l'angoisse qui peu à peu l'empêchait de respirer. Une main se posa sur son épaule, Alyssa sursauta et s'écarta en se frottant les yeux.

- Mademoiselle vous devez me suivre; lui dit la femme qu'il l'aidait depuis son arrivée.

Passion dans le désert Où les histoires vivent. Découvrez maintenant