Passion dans le désert

Chapitre 4

Bonjour. J'espère que vous allez bien. Un nouveau chapitre. Toujours aussi en retard. Si vous remarquer des fautes, veuillez le signaler s'il vous plaît.

J'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne lecture et bonne journée.

D.M.Vertrelle

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Ils quittèrent l'avion lorsque celui ci fut posé. Une chaleur brûlante et étouffante chauffa sa peau et la força à fermer les yeux quelques secondes.

- Veuillez me suivre. La voiture est par ici.

On lui ouvrit la portière et elle se glissa sur le siège arrière en battant des paupières.

- Il fait tellement chaud, je n'ai pas l'habitude, s'exclama la jeune femme le front en sueur.

- Nous arrivons bientôt au palais mademoiselle.

Alyssa rougit jusqu'à la pointe des oreilles. Quelle idiote. Elle avait pensé tout haut, se sermonna-t-elle en secouant doucement sa tête. La chaleur se mit à devenir plus forte. Elle avait la sensation que son corps se transformait en une fournaise ardente. Si bien qu'elle dut battre de la main devant son visage pour se faire de l'air.

Alyssa hocha seulement la tête et regarda par la vitre. Une immense crainte s'empara d'elle à la vue du désert, du sables, des falaises rocheuses. Elle espérait de tout son cœur que le paysage calme de Dakazban allait l'aider à aller mieux.

La voiture se mit à ralentir tout un coup. Alyssa se redressa pour jeter un coup d'œil par le pare brise. De là lui apparut une bâtisse aux murs bastillés. La structure faisait froid dans le dos et contrastant parfaitement avec le paysage chaud qui entourait les façades impressionnantes du royaume de Dakazban.  

- Venez miss Parker. Il faut sortir de la voiture, lui dit une femme sortir de nulle part.

Les yeux baissés sur ses chaussures Alyssa sortit de la voiture non sans vaciller. Alyssa dut mettre sa main devant sa face à cause du soleil pourtant rosit de la soirée. Privée d'air lorsque deux hommes habillés selon leurs mœurs se dirigèrent dans sa direction. Alyssa se mit derrière la dame les mains serrées l'une contre l'autre. Jamais elle ne s'était autant sentit en danger depuis ces trois ans qui resteront à jamais gravés dans sa mémoire et sur son corps.

- Miss Parker, je ferai de tout mon possible pour que vous soyez, le plus épanouie tout au long de votre séjour à nos côtés, lui dit la dame avec un sourire aux lèvres.

Peu convaincue, Alyssa leva son regard sur la bâtisse et se contenta de hocher la tête.

- C'est une ancienne étable nouvellement rénovée pour accueillir des groupes de touristes. Suivez moi Miss Parker.

Un froid s'empara d'elle lorsqu'elle entra dans ce lieu dont l'intérieur contrastait parfaitement avec l'extérieur. Mais Alyssa ne s'attarda pas sur la décoration ni sur le mobilier, elle voulait seulement s'enfermer dans sa chambre et et essayer d'oublier.

- Voici votre chambre mademoiselle.

Elle murmura un simple merci.

- Je peux vous poser une question madame, demanda Alyssa en mettant ses mains derrière son dos.

- Oui mademoiselle je suis la pour cela.

- Il y'aura des personnes autres que moi ici ?

La femme la regarda bizarrement comme ci sa question était stupide.

- Bien sur mademoiselle. Toutes les participantes séjourneront dans la maison, lui répondit elle avec un sourire ; Il y'a assez de chambre pour toute les accueillir ici ajouta-t-elle.

- Ah oui le jeu. Vous pouvez me dire en quoi il .....

Elle ne put finir sa phrase car un garde vint chercher la dame et celle ci s'en alla non sans lui donner un sourire.

Elle s'enferma dans sa chambre et se laissa tomber sur le lit en nichant sa tête contre l'oreiller. Elle s'endormit ainsi sur des mauvaises pensées.

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Sur le perron de l'entrée qui menait au bureau de son monarque, Ahmed  attendait le moment pour lui annoncer que le reste du comité était déjà installés dans l'ancienne étable.
Mais toutes les parties de son corps tremblaient tellement que son souverain déclara aussitôt :

- Que se passe-t'il Ahmed ? Qu'as-tu à me dire ? Demanda-t-il sans denier le regarder.

- Le groupe est déjà arrivé et installé, dit-il non sans trembler; je voulais simplement vous l'annoncer.

Khaled ne répondit pas et se contenta de regarder le ciel de Dakazban se fondre dans la nuit la mâchoire serrée. D'un regard menaçant, il sentit son conseiller et confident s'en aller à toute vitesse pour échapper à la foudre qui aurait pu potentiellement s'abattre sur lui. D'un soupir d'irritation, Khaled reporta son regard sur l'horizon. Il pouvait entendre le rire de ces femmes aux allures de mannequin. Et dire qu'il allait devoir affronter ça demain. Un grognement sourd ruissela dans sa gorge tandis que l'un de ses serviteurs déposa un plateau sur son bureau, executa une révérence à toute vitesse pour s'en aller le plus vite possible. Et c'est exactement ce qu'il voulait. Être seul. Il ne voulait ni pitié ni regard de terreur. Khaled repoussa alors le rideau pour se plonger dans l'obscurité et s'enfonca dans le pénombre de la chambre pour le reste de la soirée.