The Coronation... [Dabi x Fem!Oc]

Extra 3 : Dabi-mité...

Placement dans l'histoire : chapitre 31, après la teinture.

Titre alternatif : "Intimité..."

=====
Shenzi, dans sa chambre.
Humeur : Surexcitée.
=====

J'observe Dabi finir de se sécher les cheveux devant mon miroir.

— Je voudrais pas me vanter Touya mais t'es beau avec ta nouvelle teinture. Je me demande qui te l'a faite..., blagué-je en souriant en coin.

Il me regarde à travers le miroir, trop fatigué pour mes conneries. Je ricane et me cale contre lui, dans son dos. Je lui embrasse l'épaule délicatement. Je le sens se tendre. Je fronce les sourcils.

— Pourquoi tu te tends ? C'est pas la première fois que je te touche.

— Tes mains sont froides connasse.

— T'as le corps bouillant, ça compense.

Il me met le souffle du sèche-cheveux en pleine tête. Je crie et m'écarte pendant qu'il ricane et le range quand il termine. Je me laisse tomber sur le lit pendant qu'il commence à se rhabiller.

— Bah ! Tu fais quoi ? J'ai pas fini ta soirée spa, rappelé-je.

— J'en ai pas besoin et t'as pas l'air d'humeur pour me pomper. Je me casse.

— Ah non tu vas pas faire ça par contre.

Je me relève et lui prends le poignet. Il tourne la tête vers moi. Je le rapproche de moi, le sentant se mettre automatiquement sur la défensive.

Ses mains se sont crispées.

Je lui prends délicatement.

— Je veux prendre soin de toi, rappelé-je. Alors laisse-moi te masser et après tu fais ce que tu veux, d'accord ?

Il a l'air d'hésiter un peu. J'attache un peu mieux mon foulard en attendant sa réponse. Il finit par accepter et s'asseoir sur le lit. Je lui fais signe de faire tomber le reste de ses habits, le laissant ainsi uniquement en boxer. Je sors un pot de karité fraîchement acheté et pousse le vilain à s'allonger.

Il a du mal avec la tendresse gratuite on dirait... Faut que je le détende mais comment faire s'il est méfiant ?

Je lance une musique calme et me mets à observer chacune de ses cicatrices. Je les touche avec le plus de douceur possible, faisant frissonner Dabi. Je tourne la tête vers lui, qui ferme les yeux plus fort qu'à l'accoutumée. Je souris et lui caresse la joue. Il me regarde, l'air pas rassuré. Je lui embrasse le front et commence à étaler le produit naturel sur son torse, l'entendant grogner un peu.

— Ça fait mal ? Demandé-je.

— Non.

— Alors pourquoi tu grognes ?

Pas de réponse. Je lève les yeux vers lui, qui ne me regarde plus.

— Dépêche-toi de finir ton massage...

— T'as pas l'habitude de la douceur... Pourtant, t'as accepté que je te fasse un massage, sachant pertinemment qu'il n'allait pas déboucher sur quoi que ce soit de sexuel. Ça veut bien dire...que tu le veux, non ?

Il fixe le velux, les poings serrés. Je lui tourne la tête vers moi et lui embrasse le nez.

— Ne t'en fais pas Dabi... Je ne vais pas te faire de mal.

— Comment pourrais-je te croire ?

— Tu m'as littéralement dit une information ultra confidentielle sur toi, j'ai des dossiers, des photos et un couteau caché dans cette chambre. Je peux littéralement te tuer quand je le veux. Mais je refuse de le faire.