LES ÉPINES DU ROSIER

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Oh que le champagne avait coulé ! Cette soirée d'élection, nous étions tous présent dans une immense salle. Les résultats électoraux sortaient district, par district, un raz-de-marée avait déferlé dans la province d'Osirée, la Vallée avait fortement diriger leur vote, vers le Parti du renouveau-uni, dirigé par mon père. Il ne manquait alors que quelque siège pour former la majorité, une première historique. La province de Kakach et de Shushanner, fortement contrôlé par le Parti Radical Irisois, conservait ces deux provinces fondamentalement fanatiques. Il ne restait que la province centrale, celle de la capital-nationale qui était au centre des trois provinces. Très diversifié, remporter les quelques sièges restant pour gagner la majorité en chambre n'était pas impossible.
— Oui, oui, oui ! Cria ma mère à la vue des résultats des derniers district.
La foule s'exclama de joie, des ballons tomba du plafond au couleur de la formation politique à la vue de l'annonce du gouvernement majoritaire du Parti du renouveau-uni. Un siège, c'est ce qu'il a fallu pour devenir majoritaire au sein du pays et ainsi marqué l'histoire. La minorité du pays avait réussi après plusieurs décennies à prendre, pour la première fois de son histoire, le pouvoir. Mon père vibrait de joie, enlaçait et embrassais chaque personne au passage, puis se dirigea rapidement devant le lutrin pour transmettre quelques mots.
— Wow ! Yeah ! Cria-t-il derrière le micro.
La foule s'exclama de plus en plus fort de joie, des milliers de bouteille de champagne furent ouvert pour arroser la foule.
— Mais, quel moment historique ! Nous avons marqué l'histoire, mesdames et messieurs, oui nous l'avons marqué. Ils nous disaient depuis trop longtemps que c'était impossible et regardez, aujourd'hui.
Il prit une gorgé d'eau, puis repris.
— Nous avons profité de cette division, pour nous unir une fois pour toute. Je vous promets, mes chers amis que maintenant, c'est notre tour. Oui, c'est notre tour de profiter ensemble de ce droit démocratique, c'est à notre tour de pouvoir vivre pleinement. J'ai tellement hâte de pouvoir mettre en place de profonde réforme démocratique promis pendant la campagne électorale. Ce n'étais pas que du vent, c'était la réalité et vous m'avez cru, heureusement que vous l'avez cru. Un vent de changement est désormais possible, dans notre beau royaume. Un endroit ou tous les gens et cela peu importe leur origine pourront être libre, égaux.
— Il est si beau, lâcha ma mère en tapant dans les mains.
Nous étions tous attablé autour de la table d'honneur, fixé sur le lutrin et sur mon père qui avec fierté nous présentait son discours de victoire. Il faut dire que nous ne vivons pas tous une vie facile. La minorité ornais fait partie de la population la plus pauvre de tout le royaume, d'où la mortalité infantile est la plus élevé et que le taux d'éducation les plus faibles. Ce n'est pas à défaut d'avoir essayé de changer tout cela, mais comment faire quand votre propre gouvernement en haut vous en empêche.
— Les financements des dernières décennies que la province d'Osirée attendait, elles vont arriver désormais. Fini, le sous financement en éducation, santé et services sociaux. Terminé, le chômage astronomique, nos routes délabrées. Nous serons tous égaux sous mon mandat, je vous le garanti. À vous la majorité, sachez que nous ne voulons pas de mal, nous voulons simplement vivre comme vous. C'est-à-dire dignement, avoir accès comme vous et cela correctement et normalement à tous les systèmes qu'offre l'État.
Je crois n'avoir jamais autant vu de gens heureux que cette soirée-là. Les gens sentaient vraiment qu'un changement était possible, cependant, les gens oublient rapidement, que-t-elle un rosier, les épines de celui-ci peuvent être très coupante, si mal manipulé et mon père allait en apprendre à ses dépens.


Le premier jour de notre installation à la maison de la présidence avait été rapide. L'odeur des roses qui s'imprégnais dans la maison était dans chaque pièce de celle-ci.
— Ça sent tellement bon ! Je suis déjà amoureuse de cette maison, mais vous avez vu cette cuisine ! Lança ma mère en s'accourant sur le comptoir. Je vais pouvoir cuisiner tranquillement, ce comptoir est parfaitement large pour tout mettre ce dont j'aurais besoin.
— Aha, parce que tu crois que tu vas cuisiner ? Lança mon père en ouvra une porte ou des femmes de ménage, majordome et cuisinier y était installé.
Mon père se retourna vers nous avec un immense sourire.
— Et si vous alliez voir vos chambres à l'étage ?
— Oui ! S'écria Sarah qui ne fait ni un, ni deux et s'accourt à l'étage supérieur pour découvrir son immense chambre à coucher. Mon frère, Samson, suivi lentement, en montant délicatement les marches. Le téléphone de mon père sonna, il le prit délicatement de sa poche.
— Oui, Éphraïm ?
Je regardai attentivement mon père au bout du téléphone qui fit des signes d'acquiescement tout en me regardant dans les yeux. Il me sourit légèrement, puis fis un signe de la main pour que je reste devant lui. Il déposa sont téléphone sur son épaule droite.
— Je dois aller faire un tour au Parlement du Varderi, tu aimerais venir avec moi ?
Je souris et acquiesça de la tête. La politique est pour moi une vraie passion, mon père le sait très bien. Peu de gens le savent, mais j'ai pu le conseiller à de nombreuse reprise pendant la campagne électorale pour rattrapés des petites erreurs ou pour profiter des fautes de ses adversaires politique.
— Très bien, je pars dès maintenant, je devrais être là dans une quinzaine de minute.
Il raccrocha et regarda ma mère.
— Je dois aller au Parlement, je vais apporter Siméon avec moi, nous devrions revenir d'ici l'heure du souper. Tu devrais aller faire un tour dans le jardin, je suis sûr que tu aimerais ce qui s'y trouve.
Elle accourra rapidement devant la baie vitrée qui donnait une immense vue sur l'immense jardin.
— Un rosier ! S'écria-t-elle en courant vers la porte.
En peu de temps, la porte était ouverte et ma mère sentait les fleurs du rosier qui se retrouvait près d'un petit étang ou des signes s'y baignait.
— Elle est vraiment dingue des roses... S'exclama mon père.
Ma mère adorait les fleurs, c'était même par moment un peu maladif. L'ancienne appartement était rempli de pot de fleur, une pièce entière leur était même destinée. Mais, ce qu'elle aimait le plus, c'était les roses. Elle portait une fascination sur celle-ci, sur leur sens, leur couleur et leur odeur si délectable. 


Le parlement du royaume était majestueusement éclairé, d'immense poutre blanche ornait l'entrée principale et d'immense marche l'accompagnais. Fraîchement construit après la troisième constitution du pays, sois il y a 2 décennies seulement. Je me souviens que cette construction avait fait scandale à l'époque. Je n'étais certes, pas né à ce moment précis, mais les fait historique, journaux et ce que mes parents me relate démontrait que ce parlement n'était pas totalement accepté par toute la population. Surtout les ornais qui voyait une partie de leur budget se diriger au parlement, alors que nous traversions une crise sans précédent dans la province. À vrai dire, il faut dire que nous sommes un peuple ultra pacifique, alors qu'il y aurait eu plus de mille et une raison de déclencher une guerre civile ou militaire, nous restions là muets à attendre que notre tour arrive et puis elle est arrivée, nous sommes là, enfin à diriger le pays et nous donner la force du pouvoir. En arrivant près du parlement, une immense foule y était présente, malheureusement, ce n'étaient guère des supporteurs, mais tout l'inverse. Les agents de sécurité parlementaire étaient tous aligné près des foules, laissant un passage qui nous permettrais de pénétrer dans l'enceinte sacré du pays, en toute sécurité.
— Si tu le veux, tu peux rester dans le véhicule, Siméon, ça ne devrait pas être très long.
— Non, ça ira. Il faut bien si attendre à ce genre de foule, nous sommes arrivés par surprise, vaux mieux confronter maintenant, de toute manière, nous en avons pour quatre ans.
Mon père me regarda avec un immense sourire.
— Ta maturité et on intelligence me surprendra toujours, mon fils.
— Disons que j'ai appris du meilleur dis-je en lui faisant un clin d'œil.
Il ouvra la portière du véhicule. La foule présente, commença à huer mon père qui n'avait qu'à peine sortie de la voiture. Il regarda autour de lui et salua la foule, malgré tout. Je m'avançai sur le banc et sorti par la suite, regardant également la foule avec un immense sourire narquois. Une fois arrivé sur les marches, je me retournai à nouveau pour examiner davantage les gens présents. Il est important de connaitre ses adversaires, pour mieux les contrer, non ?
Une fois franchis l'immense porte et les hués de la foule, un immense tapis rougeâtre, des pots de fleurs et une immense toile nous faisait face comme vestibule de l'immense Parlement.
— Oh Nahum ! Tu es là, je suis désolé, j'ai oublié de te prévenir pour la foule à l'entré lança Éphraïm en serrant la main de mon père. Il me regarda attentivement, puis regarda mon père, pour ensuite me regarder à nouveau.
— Alors, toi tu es toujours aussi présent à ce que je peux voir !
— Oui, il me suit partout, il aime vraiment les rouages de la politique, comme son père ! S'exclama mon père en me touchant l'épaule.
— C'est bien de voir, qu'il y aura un héritage à tout cela, pourquoi pas une dynastie Dei Rossi ? Ça sonne bien je trouve d'ailleurs ricana Éphraïm.
— On verra bien, dis-je finalement.
Mon père me sourit.
— Bon, je crois que tu m'avais appelé pour quelques choses en particulier ? Demanda mon père  à Éphraïm.
Il regarda son téléphone, puis le pointa au bout du nez de mon père.
— Ce n'est pas possible...
— Malheureusement, il faudrait que me suive au bureau, on ne peut pas en discuter ici devant l'entrée.
Mon père acquiesça de la tête, puis me regarda.
— Vient Siméon, on va aller. Dans le bureau, mais comme d'habitude ce qui est discuter, c'est top secret.
— Muet comme une tombe, je serais père.
Éphraïm nous pointa la direction de la salle, pendant que nous marchions dans les allées, plusieurs tableaux des anciens dirigeant et grand politicien ornais les murs. Aucune ne représentait la minorité ornaise, bien sûr. Ce mur, fut appelé, celui de la fierté, une place avait été attribué pour mon père, la presse irisoise s'empressa de ternir le mur aussitôt, en l'appellent celui de la honte.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 16, 2021 ⏰

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