La gravité de l'amour ||D. Osamu

Chapitre un

4 ans plus tard

Le temps passe si vite. Cela fait maintenant quatre ans que [prénom] et Dazai ont commencé leur nouvelle vie. Tant de choses sont arrivées. Ils travaillent tous deux à l'Agence des Détectives Armés, un métier dans lequel ils s'épanouissent. Leur ancien appartement à était remplacé par une maison, située dans un quartier calme de la ville de Yokohama. D'abord en tant que colocataires et maintenant en tant que couple. C'est agréable d'avoir leur petit nid rien qu'à eux.

— Je jure que quand je trouverais cette machine à gaspiller les pansements, je le tuerais pour avoir gâcher mon emploi du temps.

Enfin, certaines journées, comme celle-ci, ne sont pas de tout repos. [prénom] soupire une énième fois face à l'agacement d'un de ses collègues, Kunikida Doppo. Certes les choses ont changé mais quelques-unes sont restées les mêmes. Comme les tendances suicidaires de Dazai, qui, soit dit en passant, rate toujours.

Cette fois, d'après Kunikida, il aurait sauté dans le fleuve et se serait fait emporter par le courant. Il a ensuite aussitôt appelé [prénom] pour qu'elle vienne l'aider, bien qu'il aurait pu le faire seul. Les voici à présent, à arpenter le canal depuis le trottoir qui le borde, à la recherche de Dazai.

— Fais ce que tu veux, mais évite de trop me l'amocher. Juste, rappelle moi, pourquoi je devais venir ?

— Parce-que tu es la seule personne au monde que Dazai ne daigne pas ignorer.

— Ce n'est pas faux, mais ce n'est pas entièrement vrai.

La soirée s'annonçait pourtant chaleureuse et calme. Un bon bain rempli de mousse et de pétales de roses avec un bon café. Pour ensuite s'installer confortablement dans le canapé et regarder un film accompagné de pop-corn. En fin de soirée, Dazai serait rentré et ils se seraient calinés dans le lit. Mais au lieux de cela, elle doit chercher cet idiot suicidaire.

Tandis qu'ils arrivent devant un pont rouge, [prénom] jette un coup d'œil au bord d'en face et remarque deux silhouettes. Elle reconnaîtrait la première entre mille exemplaires.

— Te voilà enfin gros lourdaud ! tempête Kunikida.

À côté de lui, [prénom] ce protège l'oreille afin de garder son audition intacte. Dazai se tourne vers eux, il sourit vivement lorsqu'il remarque sa bien aimée.

— [prénom], Kunikida, vous m'avez trouvé ! s'exclame-t-il en leur faisant signe.

— Oui, et j'en ai marre. fulmine Kunikida. Ce n'est pas mon boulot d'arrêter tes suicides en séries, tu chamboules tout mon programme, ça te fait plaisir c'est ça ?

Dazai se détourne et se remet à parler avec le garçon à ses côtés. [prénom] souffle devant son attitude enfantine. Il pourrait faire un effort, il sait à quel point leur collègue tient à respecter son idéal.

— Désolé.

Ses excuses se noient dans le vent tandis que Kunikida perd patience.

— Écoute quand on te parle ! lui hurle Kunikida à bout de nerfs.

— Calme toi, s'il-te-plaît.

Dazai converse encore un court temps avec cet étranger avant de se retourner pour les rejoindre.

— Viens, Kunikida va nous en payer à manger. dit-il assez fort de manière à être entendu par le concerné.

— N'abuse pas de mon indulgence à ton égard Dazai !

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