-Bakugo-
Je pousse la porte devant moi du bout des doigts et entre sans faire le moindre bruit. Je retire rapidement mes souliers puis, en me dépêchant, je dépose la feuille à faire signer sur la table de la cuisine pour ensuite aller dans ma chambre. Je passe le seuil de ma chambre et referme derrière moi. Mes pieds traînent jusqu'à mon lit et je me laisse tomber sur celui-ci de tout mon poids. Je soupire longuement, enfin allonger après cette longue journée. Aujourd'hui, sans l'accord d'Aizawa, j'avais décidé de rentrer chez moi pour la nuit. Profiter de mon lit, de mes souvenirs.
Mes yeux se promène sur les murs qui m'entourent alors qu'un sourire nostalgique prend place sur mes lèvres. Un silence de plomb règne dans ma chambre, seul le léger bruit des voitures à l'extérieur vient perturber ce calme. Je fixe cette unique photo accrocher sur ce mur. Depuis des années, elle n'avait pas bouger, trônant si on peut le dire, fièrement. Je passe une main sur mon visage et celle-ci continue sa course jusque dans mes cheveux.
-Je suis désolé.
À quoi bon dire cela? Comme si il pouvait m'entendre.
Un cri me sors de ma torpeur, je me redresse dans mon lit et cris à mon tour :
-QUOIIII?? évidemment, aucune réponse. Je me lève de mon lit, me dégourdissant les jambes, et ouvre la porte, je le referme et descends les marches une à une pour retrouver ma mère, devant la table, la feuille entre les mains. Elle me regarde de haut en bas, un air d'incompréhension imprimé sur le visage.-Qu'est-ce que tu fou là? C'est lundi, t'es supposé être au dortoir non? Et c'est quoi cette feuille? elle continue de poser ses questions alors que je la regarde, impatient qu'elle finisse.
Elle remarque que je ne l'écoute plus depuis un moment et se racle la gorge, reportant mon attention sur elle, une fois de plus.
-Mh?
-C'est quoi cette feuille? me demande-t-elle en secouant cette dernière devant moi.
-Une demande d'autorisation pour un camp. L'école a prévue un camp pour renforcer nos alters. C'est dans plusieurs mois mais l'autre vieux veut qu'on la ramène pour demain. Les autres sont allé voir leurs parents après l'école et sont rentré ensuite mais j'ai pas envie d'y retourner ce soir alors je reste ici.
Je finis ma phrase et pars dans la cuisine, j'ouvre le frigo et attrape la brique de lait. Je la pose sur le comptoir et ouvre une armoire pour y prendre un verre. Je prends ce dernier mais au moment où j'allais le poser sur plan de travail, Mitsuki reprends la parole.
-Ils ne l'ont toujours pas retrouvé..
Le verre que je tiens m'échappe des mains et atterri sur le sol, explosant en centaine de petits morceaux. Je descends le regard vers celui-ci et me penche après quelques secondes, ramassant les éclats un par un.
Je sens une main se poser sur mon épaule mais ne réagit point.
-Katsuki.. Relève toi, je vais le ramasser. Va te reposer dans ta chambre, je m'en occupe.
J'hoche doucement la tête et me redresse, je passe rapidement mes mains sur mon pantalon et remonte dans ma chambre sans rien dire. Je referme la porte aussi vite que je l'ai ouverte sans même la regarder. Mes pieds balayent le sol jusqu'à mon lit et je me laisse tomber dessus pour la deuxième fois de la journée.
Je me retourne sur le dos et fixe le plafond quelques secondes avant de fermer les yeux.
-
-Kacchan! je le regarde, arborant son sourire si niais.
-Deku! Arrête de m'appeler comme ça! mes mains se pose sur son torse et je le pousse loin de moi.
Il tombe sur le sol et relève les yeux vers moi, une larme dévalant sa joue.
-Arrête de pleurer! Comment quelqu'un d'aussi faible que toi pourrait devenir un héro! Laisse-moi rire! Tu n'as même pas d'alter !
Il se relève difficilement et me regarde droit dans les yeux. Mes lèvres s'entrouvrent, surpris. Depuis quand ce Deku pouvait-il arborer un regard si sûr de lui?
-Kacchan, un jour je serais plus fort que toi! Avec ou sans alter, je deviendrais plus fort que Kacchan!
-Ah? un sourire prend place sur mes lèvres alors que je reprends la parole. Et comment vas-tu y arriver?! Tu ne pourra jamais devenir un héro Deku car tu es inutile!
Je me sens reculer, comme si le temps remontait tout en avançant. Je me vois devant un miroir, arborant mon ancien uniforme, une larme dévalant ma joue. Mon téléphone présent dans une de mes main affichait un avis :
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Midoriya Izuku
Disparu
Contactez le 06xxxxxxx à la moindre information./
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J'ouvre les yeux, haletant. Mes mains se promènent dans mes draps comme à la recherche d'un point repère. Je lève les yeux au ciel, encore dans les vapes suite à ce rêve. Ma main finit par toucher quelque chose de froid, mon téléphone. J'hésite quelques instants, me rappelant ce cauchemar mais après une réflexion de quelques secondes, je le prends et l'ouvre.
6h39
Je soupire et sors lentement de mon lit. C'était le moment d'y retourner.
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857 mots
à la prochaine en espérant que ce chapitre vous à plus.
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Je ne vais pas publier de chapitre le samedi et dimanche. Je vais essayer d'en publier chaque jours de la semaine.
bonne semaine.
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Si loin et pourtant si proche.//BakuDeku//
FanfictionDans un monde où la société a été déchirée en deux, Bakugo Katsuki essai de se convaincre lui même que rien n'est de sa faute. Alors pourquoi ressent-il cette pression au niveau de sa poitrine chaque fois que ses pensées reviennent sur "Lui". Son se...