Les couleurs du mensonge

Chapitre: I

Hey guys✨

WOUY SAMA NDÉYE! WOUY...AYE YALLAH... LOUTAKH... LOUTAKH SAMA DOME? .... AYE WAY LOUMA LEU DEFF BEU NGUAY MBOUGUALEI NI? WOUY SAMA DOME DEMNA (oh! Oh...mon Dieu.... pourquoi... pourquoi mon enfant? qu'est-ce qu'ai je fais pour que tu m'infliges cela? Oh...Mon enfant est parti)

Ndeysan
Aye wadji lei...yeureum nako sakh (j'ai même pitié d'elle)
Mane dh ki khamou meu louko diaral Li mou deff (je me demande pourquoi est-ce qu'elle a fait cela)
Doundou bi loumou metti metti diaroul wone mouy kharou (malgré les difficultés de la vie ça ne valait pas la peine qu'elle se suicide)
Bilay wallay ak kharou noumou tissei tekk tchi nekk dioulitt (je te jure. Et comment le fait de se suicider est lourd pour un musulman)
Tchieuy Yallah Môme kaye merité woul wone Li (elle ne méritait pas du tout cela)

Ce sont les paroles que cessent de répéter les gens qui entourent, la mère pleurant de chaudes larmes avec sa fille dans ses bras. Elle refusait d'accepter que sa seule et unique fille venait de se donner la mort en sautant d'un immeuble à cinq étages. La laissant seule sans un mari ni famille pour la soutenir car elle n'avait qu'elle sa fille, sa raison de vivre mais aujourd'hui elle est partie, elle l'a quitté sans penser à ce qu'elle pouvait ressentir.

Avec les yeux inondés de larmes, elle venait d'arriver en même temps que son autre acolyte après avoir été avisée de la situation. Elles n'en revenaient pas à l'idée que cette belle fille, forte, intelligente, gentille, courageuse et ambitieuse venait de les quitter.
L'une avança la main sur la bouche en se répétant que ça ne pouvait pas être elle que celle qui l'avait mise au courant devait sûrement faire une erreur mais lorsqu'elle vit le bracelet qu'elles avaient acheté ensemble à l'occasion de leur deuxième année d'amitié tout son monde s'effondra et elle laissa échapper un cri amer comme si on venait de lui enlever une partie d'elle et tel était le cas c'est une partie d'elle qui était partie. Quant à l'autre elle ne bougeât d'une poile. Rien, aucune larmes ne sortent de ses yeux, aucun émotions ne l'animent aussi, on aurait dit qu'elle n'était que l'ombre d'elle même. Elle fixait le sang qui coulait sans cligner les yeux.
C'est une frappe sur sa tête avec ce qui semblait être un bâton suivie d'un « TA FAMILLE ET TOI VOUS N'ÊTES QUE DES MEURTRIERS » qui la ramenèrent à la réalité. Elle porta sa main sur sa tête avant de s'évanouir

10ANS PLUS TARD

Mermoz, Dakar Sénégal

-Maman, maman, où sont mes chaussures?

-Cherche les dans le tiroir. Je les avais rangés là bas hier

-okay mah

-et tu te dépêches! Le bus risquerait de partir sans vous

-D'ACCORD

J'éteins la cuisinière puis verse les œufs qui étaient déjà cuits sur le plateau avec des pains toaster au beurre.

-Voilà ma chérie. Dis-je en posant l'assiette devant ma fille qui jouait avec sa tablette

-Merci mah.

-termine vite, avant que le bus ne vous laisse ici

-hummm. Répondît elle avec la bouche pleine

Je me fis un café comme je suis de nature à ne pas manger le matin puis me concentre à corriger les dernières étapes de mon discours pour la réunion de ce matin.

-mah, où est mon déjeuner? Me demande mon fils

-dans la cuisine. Mais tu ne prends pas ton petit dej?

-non on est presque en retard, le bus arrive dans 5min. Dépêche toi Khalima!

-j'ai fini. Dit-elle en rangeant ses affaires dans son sac