Chapitre V

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Quatre semaines plus tard

Dakar plateau, Dakar-Sénégal

-D'accord. Merci Mr Dia. A la prochaine inshallah

-Inshallah Mr Kanouté. Dit-il avant de sortir suivie de ses deux employés

Je rejoins mon bureau où je fus un peu surpris de voir mon père dans son grand boubou dzener blanc assis confortablement sur le canapé, journal à la main et une tasse de café posé en face de lui sur la table basse.

Moi: bonjour papa. Dis-je en prenant place en face de lui

Lui: Ah, Chérif te voilà enfin.

Moi: j'espère que tu n'as pas beaucoup attendu?

Moi: non ça fait juste une demi-heure que je suis là. Comment c'est passé la éunion?

Moi: bien, très bien. Je pense que Dia acceptera de signer le contrat avec nous

Lui: Ah c'est une très bonne chose. Je suis très fière du travail que tu accomplies

Moi: merci papa. Et Comment se porte la famille?

Lui: on rends grâce à Allah malgré tout. Mais la joie de vie qui régnait dans la maison s'en est vraiment aller surtout avec l'état de Abdoul qui ne s'est toujours pas amélioré.

Moi: Ah bon pourtant j'avais appelé Ibrahim hier mais il m'a dit qu'il allait mieux

Lui: Du tout au contraire son état s'empire de jour en jour. La fois passée les médecins voulaient même le débranché

Moi: Comment?

Lui: mais Jamina s'en était opposé.

Moi: que dieu me pardonne mais tu ne penses pas qu'il serait mieux qu'on le débranche parce que ça se voit qu'il souffre et ses parents aussi

Lui: Jamina n'acceptera cela pour rien au monde. Laissons tout entre les mains d'Allah peut-être qu'un miracle se fera inshallah

Moi: inshallah. j'ai parlé avec Leïla ce matin, elle prévoit de rentrer dans la semaine mais elle m'a demandé de l'héberger chez moi parce qu'elle ne peut plus faire face à Jamina vu qu'ils ont déménagé à la maison à présent

Lui: je pense que c'est aussi le mieux à faire. J'ai même envoyé Roqqayah en voyage  à Saint Louis parce que sa cohabitation avec Jamina n'était pas du tout facile

Moi: kokou mome daffa khamadi. Elle se croit tout permis dans la maison. Tu devrais la renvoyer chez ses parents une bonne fois

Lui: *rire* tu sais très bien que je ne peux pas. Je me demande même quand est-ce que vous avez commencé à vous détester de cette façon alors que petit vous disiez tout le temps être des jumeaux

J'allais lui répondre lorsque des frappes sur la porte m'interrompisse. Pourtant j'ai été clair avec eux de ne pas être dérangé mais je vois qu'il en font qu'à leur tête

Moi: oui, entrez?

-Bonjour Messieurs Kanouté. Fit ma secrétaire lorsque la porte s'ouvrît

Moi: Mlle Kébé, ne vous ai je pas dis de ne pas être dérangé?

Elle: euh... oui.... mais...

Moi: Allez-vous en! Si j'ai besoin de vos services, je vous le ferai savoir

Elle: je suis désolé.

Elle voulait partir mais mon père l'interpella.

Elle: euh...oui

Les couleurs du mensongeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant