Dans le réfectoire le monsieur au large sourire nous attendait...
- "Bonjour, je suis le directeur de ce camp d'entrainement, je m'appelle Mr Chick. Je vous informe que vos cours commenceront demain à l'heure indiquée sur vos emplois du temps qui sont dans vos dortoirs. Je vous informe aussi que ce ne sera pas facile, que vous aurez mal à l'interieur et aussi à l'exterieur. Je vous souhaite bon appétit et merci de m'avoir écouté. Vous pouvez manger. "Je me ruais sur mon assiette en même temps que les autres élèves. Après avoir tout dévoré, Mr Chick se leva et dit:
-"Vous pouvez quitter et entrer dans la salle quand vous voulez, à part pendant la nuit. Je vous rappelle que cette salle est ouverte de 7h du matin jusqu'à 19h30min le soir. Mais ce soir ce n'est pas un soir comme les autres donc vous allez tous vous coucher pour être en forme demain."
Tout le monde se leva en silence et se mit à partir. Arrivée devant le dortoir, Alice poussa la porte et alla mettre son pyjama et se brosser les dents, je fis de même. Je me mis dans mon lit, puis tout d'un coup la lumière s'éteignit et on entendait le bruit de toutes les portes du camp se verrouiller. Pendant quelques minutes je n'arrivais pas dormir, je pensais à tout ce qui s'était passé, puis peu à peu le sommeil m'atteignis et je m'endormis.
Une trompette sonna, il était 6h30. Oh mon dieu! Moi qui avais l'habitude de me lever à 8h tous les matins et à 12h en weekend, ça fait un choc! Je vis Alice tomber par terre, je n'ai pas pu m'empêcher de rire. C'était trop marrant (pour moi, pas pour Alice, elle s'était ramassée par terre sur le béton armé). Je me suis levée , pris ma douche puis je tirais la caisse bleue de sous mon lit et j'enfilais ma tenue de cours. Je jetais un coup d'oeil sur mon planning et je pris que mes affaires de théorie (car j'avais une pause entre théorie et pratique). Alice fit de même et nous sommes parties manger, il était 7h05. Arrivées devant la grande porte, nous sommes entrées et nous nous sommes assises. Les dames qui servaient la nourriture arrivèrent avec des pots de confitures qu'elles déposèrent sur chaque assiette, des tranches de pain, du beurre et des carafes de lait. Pendant ce temps là, je regardais le tableau numérique où était marqué le nombre de personnes présentes, le nombre n'avait pas changé. Quelque minutes plus tard une trompette retentit, c'était le début du cours de théorie. Je me levais de la table en même temps qu'Alice et on partit ensemble en cours de théorie. Arrivées là-bas, nous nous sommes assises au premier rang, juste devant le bureau de la prof. Quatre autres garçons s'asseillèrent sur les tables à coté et derrière nous. Puis la prof se leva et tapa son bureau de sa règle puis elle dit:
-"Bonjour à tous, bienvenue au cours de théorie. Je m'appelle Mme Michou. Aujourd'hui comme vous l'avez remarqué nous ne sommes que six dans la classe. Nous allons étudier les différents compartiments de l'épée, de l'arc et de la flèche." Elle tourna le tableau et un dessin d'épée apparut avec des flèches pointant les différentes parties de l'épée.
"L'embouchure, la pointe..." Continua t-elle en nous faisant signe de prendre des notes sur nos cahiers. 4h plus tard, on était en train d'étudier les flèches quand tout à coup, la trompette retentit.
On sortit de la classe pour aller ranger nos affaires dans le dortoir, Alice courrait devant moi, qu'est-ce qu'elle courrait vite Alice, elle pouvait battre un guépard!
Arrivée devant la porte elle s'arrêta net en regardant le tableau numérique. Peu de temps après je suis arrivée essoufflée, et tout comme elle, je me mis à regarder le tableau numérique. Il y avait marqué quatre filles, cela voulait dire qu'une autre fille était arrivée. On ouvrit la porte et là, une fille assise sur un lit pleurait. Alice s'approcha et lui pris l'épaule. La fille se leva et partit en courant. Je fis signe à Alice d'aller manger.
En revenant de la cantine, il nous restait juste dix minutes pour enfiler nos tenues de sport, nos chaussures, de prendre notre grande bouteille d'eau et de partir au cours de pratique.
La trompette retentit et un monsieur au cheveux courts noir nous ouvrit la porte, on entra les premières avec Alice, suivies des quatre autres garçons et de la fille de tout à l'heure. Le monsieur se présenta:
-" Bonjour, je m'appelle Mr Fifau, je vais commencer par faire l'appel."
Alice, Leila, Paul, Franck, Louis, Charles et Camille.
Tout le monde leva le doigt. "Alors, nous allons commencer, Vous allez mettre ces gants de boxe." Dit il en montrant une étagère, et les punching-ball. Tout le monde prit une paire de gants et se plaça devant les punching-ball.
"Alors, maintenant commencez à frapper avec les mains de toutes vos forces pour essayer de les faire toucher le mur. Allez, et plus vite que ça! Je suis très sévère quand on ne m'écoute pas, c'est bien clair!"
- "Oui!" Répondirent certains d'entre nous.
- "Oui,Monsieur! On dit!" Cria le prof.
- "Oui monsieur!" Répondit tout le monde.
Deux heures plus tard, on arrêta puis le prof demanda:
- "Maintenant, les filles vous prenez les arcs et les garçons les épées en plastique. C'est bien compris!
- Oui monsieur!"
Le prof s'approcha de nous et nous montra les cibles, puis il nous plaça sur une ligne à cinq mètres de celles-ci en nous demandant de tirer. C'était très dur de tendre la corde de l'arc et de viser la cible.
Au retentissement de la trompette, suants, tous les élèves sortirent de la classe, les garçons étaient couverts de bleus à cause des combats avec les épées et nous, les filles on avait des crampes partout. On partit se doucher pour nous préparer à aller manger.
Après le repas nous sommes partis nous coucher alors que les garçons pleuraient qu'ils voulaient rentrer chez eux. Moi, j'étais tellement fatiguée que je ne sentis pas le sommeil me prendre. Je n'avais pas hâte d'être à demain, alors là, pas du tout.
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Mon amilitaire
AdventureLeila est une jeune fille qui se retrouve pendant la guerre dans un camp militaire. Elle apprend donc à se battre avec un arc. Puis avec ses trois nouveaux amis elle commence à s'habituer jusqu'à ce qu'un événement boulverse sa vie dans le camp.