Chapitre 6: La guerre arrive

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J'étais tombée de mon lit à la trompette, j'avais très peur de cette journée qui allait être beaucoup plus dure que les semaines qui avaient précédées. J'avais ouvert les yeux alors qu'Alice était penchée sur moi en rigolant, j'avais envie de rire moi aussi mais quelque chose m'en empêchait, comme une boule dans la gorge. En fait, Alice avait fait tomber ses chaussures sur moi et donc je me retrouvais avec un énorme bleu sur la gorge.
- "Ça va Leila?" Me demandait Alice penchée sur moi. "Ouh! Ouh! Ça va pas toi, depuis hier tu es très bizarre. Mr Chick nous a demandé d'aller dans la grande salle plus tôt avant les cours.
- Quoi! Et pourquoi?"Demandais-je.
- "On n'en sait rien..." Dit Camille. "Mais en tout cas, ça avait l'air très grave!"
Je m'habillais très vite tandis qu'Alice mettait ses chaussures. On partit ensemble vers la grande salle en même temps que Franck et Paul.
- "Qu'est-ce qui nous veut celui là encore?" Demandait Paul en se frottant les cheveux comme s'il avait fait la même chute que moi.
- "Tu crois qu'il veut nous dire qu'il n'y a plus de guerre et qu'on peut rentrer chez nous?" Demandait Franck
-" Ne sois pas idiot! La guerre n'est pas finie et de toute façon nos maisons sont détruites" Disais-je, mais en voyant Franck commençant à pleurer je me rattrapais tout de suite. "Mais ne t'inquiète pas, tes parents et tes frères et sœurs ne sont pas bêtes, ils ont du se cacher dans les caves et quand la guerre s'est calmée un peu ils ont du partir autre part." Franck avait l'air de se calmer et de comprendre mon idée.
Arrivés à la grande salle, nous nous sommes assis en même temps que les autres enfants quand Mr Chick se leva pour prendre la parole:
-" Nous avons décidé moi et les autres profs d'envoyer un élève aller espionner les Sinotres, mais du calme, comme on savait que personne n'aurait voulu se porter volontaire, nous vous avons mis juste en face de vous un bout de papier et une plume, vous allez donc écrire votre nom, et pas le droit à la triche sinon on vous jètera dehors, oups, je voulais dire que l'on vous mettra tranquillement dehors sous les flèches et les coups d'épées. Le tirage au sort se fera demain et l'espion devra partir après demain. C'est bien compris!
- OUI MONSIEUR!!!!!!
- Maintenant allez en cours!"
La sonnerie retentit et tout le monde partit en cours de théorie. Où les garçons ont apprit comment se placer dans quatre jours, leur position d'attaque et les filles à savoir où il fallait mettre le bout de la flèche pour viser à l'endroit exact où l'on veut, et en cours de pratique on nous fit courir et on nous apprit à enfiler une armure à très grande vitesse. Après toute cette longue journée je me suis endormie épuisée sans penser au tirage au sort.
Le lendemain matin personne ne parlait. Tous s'habillaient sans dire un mot et partaient dans la grande salle.
- "SILENCE!!!!!!!!!" Commença Mr Chick."Nous allons procéder au tirage au sort. Bon, je vais tirer au sort un papier où il y aura marqué vos noms, compris!
- OUI MONSIEURS!!!!!!" Alice me serrait la main de plus en plus fort, tellement qu'elle me coupait la circulation du sang, mais je la comprenais car moi aussi j'avais peur. Pas que mon nom sorte de la coupe, mais que le nom de Paul, Franck ou encore pire d'Alice sorte de la coupe. Mr Chick sortit un petit papier de la coupe et il dit:
- "Leila!
- Quoi!" S'écria Alice
- "Tu ne peux pas partir d'ici, imagine tu meures dans le camps adverse, on ne te reverra plus jamais. Tu imagines ou pas! Eh! Oh! Tu m'écoutes! Je ne veux pas perdre une de mes meilleures amies. Hein Alice, tu penses la même chose que moi."Continua Paul suivi de Franck qui acquiesçaient d'un signe de tête.
- "Paul et Franck ont raison Leila, tu dois aller leur dire que tu ne peux pas partir..."
Le reste de leur conversation, je n'arrivais pas à la percevoir, j'étais très choquée, je n'arrivais plus à penser ni à respirer. Je ne savais pas ce que j'allais faire demain, j'allais partir et essayer de survivre dans le camp des Sinotres.
- "Eh, Oh, Eh, Oh!!!!!!!! Leila!!!!!!!!!! Tu nous écoutes." Me cria Alice presque en train de pleurer.
- "LEILA EST PRIÉE DE SE RENDRE JUSTE À CÔTÉ DE MOI!!!"
Je me suis levée, sans regarder derrière moi, Paul était en train de réconforter Alice pendant que Franck se préparait de nouveau à pleurer. Au moins j'étais contente, ce n'était pas eux qui avait été choisis. Même si j'allais mourir, eux, ils resteraient en vie, ou au moins en sécurité. Quand je suis arrivée, tout le monde m'applaudit, peut être pas parce que j'avais été choisie mais parce que j'allais y aller, et j'allais peut être leur ramener des informations.
De retour à la chambre, on me donna un porte arc et flèches pour que je mette les miennes dedans, j'étais allée à l'armurerie où j'eu le droit à des protèges bras dorés, un casque doré avec des plumes blanches dessus un peu comme mes flèches, une armure blanche et dorée qui allait parfaitement avec mon arc et mon porte arc et flèches, mes longs cheveux noirs-marrons dépassaient de mon casque. Alice entra au moment où je rangeais mes flèches et me dit:
-" Tu pars maintenant? Je croyais que tu partais demain.
- En fait, je dois partir cette nuit, comme ça j'aurais plus de chance de passer la ligne adverse.
- Je veux pas que tu partes, tu sais, tu vas beaucoup me manquer, imagine si vraiment tu ne reviens.....
- Ne penses pas à ça, mais tu dois me promettre une chose, tu ne partiras pas à ma recherche si je ne reviens pas, d'accord?
- Oui, d'accord." Dit elle en prenant une grande inspiration pour ne pas pleurer. Elle me prit dans ses bras et me sera très fort, à un point que je ne pouvais plus respirer. Elle s'essuya les yeux et alla se coucher. Moi je n'avais pas sommeil, je regardais dehors, j'allais partir, mais j'allais faire tout mon possible pour survivre, je le ferai pour notre bien à tous, et surtout pour mes meilleurs amis.
À quatre heures, je me suis mise en marche, je me suis retournée, regardant le camp une dernière fois, puis je partis...

Mon amilitaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant