Chapitre 2: Tristesse ennui et souffrance.

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Je me suis réveillée dans un grand lit blanc, j'ai tout de suite compris que j'étais dans une infirmerie. Quand soudain, une douleur affreuse me parcouru et je me suis effondrée dans mon lit. Je me suis relevée et me je me suis tâtée la tête et sentis une énorme bosse juste au dessus de ma nuque. Un monsieur s'approcha de moi et me mit un gant d'eau froide sur ma tête, il me dit:

-" Désolé pour le coup sur la tête mais un de nos gardes t'as pris pour une menace et puis t'as frappé la tête".

J'avais tellement mal que je réussis à bafouiller quelque mots qui ressemblaient à:

- "Gnéééé suis où?"

- "Repose toi et demain je t'expliquerai tout.".Me répondit le monsieur avec un large sourire

Je n'arrivais pas beaucoup à m'endormir cette nuit là, je n'arrêtais pas de penser à tout ce qui c'était passé il y a peine un jour ou deux, l'attaque, l'enlèvement, le coup sur la tête. Tout ça se mélangeait dans ma tête et je souhaitais qu'une seule chose, c'était rentrer chez moi avec ma mère et mon père.

Le lendemain quand je me suis réveillée, il n'y avait plus personne dans l'infirmerie sauf une petite et grosse dame en robe blanche qui rangeait les médicaments dans un petit placard beige. Pendant que j'attendais le monsieur au large sourire, je profitais de cet instant pour regarder où j'avais atterri il y a un ou deux jours.
Je me trouvais dans une petite pièce au mur blanc gris un peu délavé avec une petite porte en bronze et des fenêtres avec des barreaux, pour moi il y en avait un peu trop, même beaucoup trop, ça me donnait la chair de poule. Pendant que je regardais tout ça, je n'avais pas vu que le monsieur avait traversé la porte et venait vers moi. Il me dit:
- "Je crois que tu t'es rétablie donc tu vas pouvoir me suivre et je vais pouvoir tout t'expliquer sur l'endroit où tu te trouves maintenant."
Je me suis levée et j'ai suivi le monsieur à travers la petite porte de bronze qui donnait sur un grand couloir de pierre qui donnait sur plein de petites portes et petits couloirs. On ouvrit alors la porte la plus proche de nous et elle donna sur une pièce qui ressemblait à une salle de classe avec des bureaux, des chaises, et un grand tableau. Nous sommes ressortis et sommes allés dans la pièce juste en face où je découvris de grands punching-balls, des tapis, des épées en plastique, des arcs et des flèches avec des ventouses au bout... Tout ce qu'il fallait pour s'entraîner à la guerre. Je commençais à avoir très peur de cet endroit et à croire que je n'avais pas ma place ici. Puis nous sommes ressortis et sommes allés droit vers une petite porte peinte en rose, j'ouvris et y découvris...

Mon amilitaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant