Je raccroche je regarde autour de moi , je ne vois pas très bien de loin tout est flou, quand quelqu'un m'attrape l'épaule .
Soukaïna : Je suis là
Moi: Ne refais plus jamais ça t'es folle
Soukaïna : Jasmine c'est bon déjà je suis soûlée n'en rajoute pas
Du coup, on a fini par rentrer nous sommes même pas parti manger parce que elle était très énervé d'ailleurs je la comprends tout à fait. La réaction de Amine est injustifiable. D'un côté je veux pas que ça se termine entre eux ils vont tellement bien ensemble et je sais que je ne souhaiterais personne d'autre que Soukaïna à mon frère.
Nous avons passé l'après-midi chez elle, elle faisait que déprimer mais je faisais tout pour la distraire et lui faire penser à autre chose.Quatre jours passent, j'ai enfin mon rendez-vous chez mon ophtalmologue pour les lunettes. Pourquoi je dis enfin ? Parce que je pourrai maintenant avoir des lunettes, c'est-à-dire j'arrêterai de voir flou, vous savez même pas le mal de crâne que j'ai en fin de journée.
Je suis avec Youssef et Maman, la visite s'est très bien passé j'ai pu choisir des belles lunettes, même si je trouve que ça ne me va pas du tout.
Comme je vous ai dit, les lunettes c'est ma phobie.Youssef me déposes chez Soukaïna, je l'attends en bas.
Soukaïna : Coucou ma beauté (me fais un câlin)
Moi: Je me trouve horrible avec ça purée
Soukaïna : Non franchement elles te vont parfaitement! T'abuse toi
Moi : Sérieusement ? Je trouve ça me fait vieillir non ?
Soukaïna: Non tais toi! Bon écoute moi, on va aller voir Yazla d'accord ?
Moi: Quoi? Elle est revenu ?
(Elle m'as dit qu'elle avait déménagé avec son père dans le sud pour son travail c'est pour cela qu'elle s'est autant absentée)
Soukaïna : Euum.. Oui fin, tu verra
Moi: Comment ça ?
Soukaïna : Allez viens on y va
On marche, et je vois bien que ce n'est pas la direction vers chez Yazla. On se dirige vers le tram. On monte, on s'assoit. Je regarde Soukaïna, elle ne fais que de bouger son pied, elle est stressée, quelque chose ne va pas du tout.
Moi: Soukaïna, s'il te plaît ?
Soukaïna: (ses larmes montent) Ne pose pas de question tu verra par toi même
J'essaye de deviner mais rien ne m'arrive à la tête, elle est morte ? Non c'est impossible sinon je l'aurais su.
On descend du tramway, et je reconnais pas du tout où on est..
On marche pendant 15 minutes, ce silence froid ne promet rien de bon. Puis on tourne vers une ruelle et je vois que c'est une clinique hospitalière.
Mon cœur bat de plus en plus vite quand je mets le pied dedans.
On monte dans cet ascenseur Soukaïna devient de plus en plus pâle et Elle regarde partout sauf mes yeux.
On sort de cette ascenseur et on se dirige vers ce long couloir puis on arrive devant une chambre, elle ouvre cette chambre.
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«Je te promets, c'est la dernière fois je t'oublie».
Romance«Avec Allah Azzawajel, rien n'est impossible».