Chapitre 22

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Moi: Non , change de sujet je veux tout oublier maitenant. A partir d'aujourd'hui je veux que tu me parle de aucun membre de ma famille ni de mes anciennes copines

Ilyes: Je suis là pour toi 


Il me prend dans ses bras. Je suis tellement bien avec lui, ma tête posée sur son torses, ses mains qui m'enroulent. Je sais pas si c'est parce que je me sens trahie par tout le monde et que j'ai besoin d'affection et de soutiens venant de n'importe qui ou si c'est parce que je ressens vraiment quelque chose pour Ilyes.

On reste comme ça pendant une dizaine de minutes, sans rien se dire.


Ilyes: J'ai réfléchie

Moi: Par rapport à quoi ?

Ilyes: Je veux pas que tu quitte ta famille comme ça, tu regrettera et tu m'en voudra de t'avoir incité en ça

Moi: Mais Ilyes qu'est ce que tu veux que je regrette? D'être rester avec 2 frères qui m'empêche de vivre, qu'au moindre truc il me tabasse au point de finir en sang? D'être rester avec une mère qui a accepté que son fils soigne sa fille avec l'argent de la mort et qui a fait des choses tu peux pas imaginer

Ilyes: Comment ça qu'est ce qu'elle a fait?

Moi: Je veux pas en parler , j'ai presque honte de te dire ça



Je n'ai jamais voulu en parler parce que c'est un sujet très sensible que j'essaye d'oublier, mais malgré ça c'est impossible.

Je suis la seule entre mes frères à le savoir, s'il finisse par le savoir je sais pas quel tournant prendra notre famille. La cause de la séparation de mes parents c'est ma mère, je l'ai appris à l'enterrement de baba (papa)




////////////FLASHBACK//////////////

Chez nous, lorsqu'un musulman meurt, on lui fait une sadaqa : la famille de la personne décédée invite plusieurs personnes et leur offre un repas (un déjeuné ou un dîner) au nom du défunt. Les femmes sont sépares des hommes.

Mes tantes du côtés de mon père ont donc organisé cette sadaqa. Bien évidemment nous nous y sommes rendu comme c'est mon père. Jusqu'à ce jour j'ignorais la raison de la séparation de mes parents et j'aurai aimé l'ignorer à vie parce que ce que j'ai appris quelque minutes plus tard a été un choc.

On sonne à la porte, ma cousine nous ouvre , nous accueille avec un grand calîn les larmes aux yeux. On s'apprête à entrer dans le salon pour rejoindre le reste des invité et de la famille, quand je vois que ma tante tire très fort ma mère du bras pour l'amener dans la chambre, c'était très brusque. Je les suis, mais elle ferme la porte, quand je décide de partir dans le salon j'entend des cris, donc je reste et approche mon oreille de la porte. 

Elle parlent en Arabe mais je traduis:


Maman: S'il te plaît pas aujourd'hui Malika, ne fais pas ça à ma fille , elle reste ta nièce, elle souffre beaucoup

Tata Malika: QUI ME DIS QUE C'EST MA NIECE ? TU VA DEGAGER DE CHEZ MOI! AVEC QUELLE AUDACE TU OSE DE RENDRE ICI, TU ESPERE QU'IL TE PARDONNE C'EST CA?! ET BAH NON PARCE QU'IL DOIS TE MAUDIRE LA HAUT ESPECE DE KHENZA (sale/ordure) 

«Je te promets, c'est la dernière fois je t'oublie».Où les histoires vivent. Découvrez maintenant