CAPTAIN America doit affronter un nouvel adversaire. Un criminel sans nom, qui n'hésite pas à tuer pour parvenir à ses fins. Un kidnappeur, accusé d'avoir enlevé une dizaine de personnes portées disparues.
Pour vaincre Captain America, il a compris qu'il devait l'affaiblir mentalement. Pour y arriver, ce nouvel ennemi l'a amené dans un endroit isolé. Steve se doute qu'il s'agit d'un piège, mais il sait qu'il doit s'y rendre. Il a tout pour croire que les personnes disparues se trouvent ici.
Prudemment, Steve parcourt le bâtiment désaffecté bien trop calme. Le seul bruit parasite est l'électricité venant alimenter les ampoules. Les couloirs sont sombres, vides, angoissants. Aucune mouche n'ose s'y aventurer.
Après quelques minutes de recherche, il tombe sur une porte en métal fermée par une serrure élaborée. Un mécanisme complexe pour éviter quiconque - de l'intérieur comme de l'extérieur - de l'ouvrir. Et derrière cette porte... toi.
Disparu(e) depuis des semaines, tu survis dans le froid et la faim. Steve reconnaît ton visage d'après les avis de recherche de la police placardés dans toute la ville. Bien moins souriant(e) que sur la photo, tes cheveux sont en bataille et tes joues sont recouvertes de larmes. Les yeux rouges mais le visage pâle, tu serres tes jambes contre ta poitrine pour gagner un peu plus de chaleur, n'ayant aucun moyen de t'échapper de ta prison.
— CaptainAmerica ? murmures-tu, une once d'espoir dans la voix.
Steve court vers la petite vitre qui vous sépare. Prenant le restant de force qu'il te reste, tu te lèves et tapes sur la vitre, suppliant le héros de t'ouvrir bien que la porte soit trop épaisse pour qu'il puisse t'entendre.
— S'il vous plaît, sortez moi de là !
Mais le héros agit bien plus vite. Il s'arme de son bouclier et frappe sur la serrure.
Tout à coup, une fumée blanche envahit la pièce. Tu te retournes, effrayée par ce gaz qui te fait tousser à la première inhalation. Steve redouble de force et frappe à maintes reprises la poignée qui résiste aux chocs. Malgré l'épaisseur de la porte, tu parviens à entendre les fracas contre le métal.
— Laissez le/la sortir ! hurle-t-il.
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Steve continue de frapper sur la serrure qui se brise petit et à petit, mais trop lentement par rapport à la vitesse à laquelle le gaz se propage. Il doit te sauver, il ne peut pas faire autrement. Il ne saurait pas que faire d'autre s'il échouait.
Tu respires dans ton coude, mais chaque inspiration te brûle la gorge. Les secondes qui s'écoulent sont trop longues. Trop de fumée sont entrées dans tes poumons.
Plaquée sur la vitre, ta main glisse lentement et tombe par terre. Les yeux du héros se remplissent de larmes alors que tu expires pour la dernière fois.
