Chapitre 8 : Naissance, enveloppé dans du tissu blanc en hurlant.

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Je suis désolée, j'ai complètement oublié de sortir le chapitre de mercredi. Donc pour me faire pardonner, je vais publié deux chapitres et un demain ^^.

...............

Tony et Rhodey avaient quitté le bureau de Ross en se sentant un peu plus que vaincus.

Ce fut un débat furieux, plein de jurons et de jets d'objets de la part de Tony. Mais Ross n'avait pas bougé. Il s'en était tenu à son histoire, même s'il avait été très clair que c'était un mensonge. Une ruse. Mais sans preuve définitive, il y avait bien peu de choses que Tony et Rhodey pouvaient faire. Et comme Rhodey ne laissait pas Tony tuer Ross sur le champ, l'homme avait été forcé de partir les mains vides comme quand il était venu.

"Tony, tu dois penser à Peter. Tu ne peux pas simplement faire sauter Ross en l'air. Où ira Peter alors ?"

Rhodey avait su exactement où se trouvait la culpabilité et en avait joué à son avantage pour faire partir Tony. Et Tony l'avait fait, parce que le gamin n'avait pas besoin de se retrouver seul à nouveau.

Même si Peter le détestait en ce moment.

Tony était vraiment perdu. Ross tuait des gens. Peter essayait de se faire tuer. Tony n'avait pas vraiment de soutien à part Rhodey à ce stade et il n'avait aucune idée de la façon dont il allait obtenir des preuves des actions de Ross. Il devenait de plus en plus morose à chaque instant. Chaque jour, les choses semblaient devenir plus difficiles, plutôt que meilleures comme il l'avait espéré.

"Nous allons l'attraper, Tony", rassura Rhodey de sa place à côté de lui.

Tony serra le volant plus fort sous ses mains, "Tu es sûr ? Parce qu'il semblait assez confiant là-bas."

"Il est seulement confiant parce que nous n'avons pas rassemblé assez de preuves. Une fois qu'on l'aura fait, on pourra faire demi-tour et arranger ça."

Preuves. Leurs seules preuves étaient celles d'un gamin de 15 ans et d'un homme assis dans une cellule de prison. Il n'y avait pas grand-chose de plus et la poitrine de Tony s'est contractée à l'idée d'avoir à utiliser quoi que ce soit d'enregistré à partir du masque de Peter parce que, c'était terrifiant parce que la seule pensée que des gens puissent entendre Spider-Man parler était suffisante pour le faire paniquer. Peter était en sécurité derrière le masque, mais sa voix ne l'était pas...

Tony a essayé de se calmer.

Dans l'ensemble, c'était une situation horrible. Ross en savait trop. Il en savait plus qu'il ne le laissait croire, Tony pouvait le lire après leur précédente conversation. Sinon, pourquoi aurait-il ressenti le besoin de parler de Peter ? Il y avait quelque chose d'autre qui se passait. Quelque chose qui avait jailli derrière les yeux de Ross et Jésus... Tony commençait à flipper à l'idée que quelqu'un vienne chercher le gamin. Le gamin qu'il avait pratiquement désarmé.

Ils se sont arrêtés sur le trottoir devant le penthouse. Tony n'a pas réalisé qu'il haletait, que Rhodey parlait, jusqu'à ce qu'une main s'agrippe à son épaule. Sa tête a été tirée dans la direction de Rhodey. Il n'avait pas paniqué comme ça depuis l'épreuve de l'enlèvement de Pepper. Après le vortex. Ces premiers mois ont été un enfer et il pensait avoir tout compris.

Il pensait l'avoir réparé.

"Tones, allez mec, respire," Rhodey lui a tenu l'épaule, " Ça va aller. Tout va bien se passer."

Tony a détourné le regard. Il n'a rien dit. Il a juste ouvert la porte de la voiture et est sorti dans l'air glacial en essayant de reprendre son souffle. Il savait que ce n'était pas une crise cardiaque, mais chaque fois que la panique s'installait, ça y ressemblait. Comme regarder Peter paniquer à l'arrière de la voiture. Le regarder pleurer et même si Tony ne versait pas de larmes, c'était pareil. Et ça fait mal.

All the Devils are HereOù les histoires vivent. Découvrez maintenant