Après l'opération, quelques heures plus tard.

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Je me sentais revenir tranquillement. J'entendis des sons, des bruits, des gens qui parlaient. J'ouvris les yeux faiblement, mais la lumière claire qui envahissait mes yeux m'obligeait à les refermer. Je clignais des yeux plusieurs fois avant de les ouvrir un peu plus, jusqu'à les ouvrir complètement. La grande salle blanche avec des grandes fenêtres m'impressionnait beaucoup. On pourrait croire que je suis une personne super importante ! Je vis ma mère qui se levait du fond de la salle pour venir me voir. Elle me souriait et j'en fis autant.

-Bonjour ma chérie, comment tu te sens ? Demanda-t-elle de sa voix naturellement calme

J'y réfléchis quelques secondes et je touchais ma gorge avec étonnement. Je ne ressentais plus rien, aucune douleur, la chaleur habituelle avait disparu. Je souriais sans m'en rendre compte et je faillis versé une larme. Ma mère souriait d'avantage en versant une larme.

-l'opération s'est très bien passée ma belle. Ils l'on retirer avec succès, le médecin devrait venir te voir bientôt pour prendre de tes nouvelles.

Elle s'approcha de moi en me flattant la joue. En s'éloignant, elle me tendit un petit tableau blanc et un crayon.

-Puisque tu n'as pas le droit de parler, quelqu'un t'a acheté ça en pensant à toi. Il devrait d'ailleurs arriver bientôt, il est parti se chercher un thé.

Je fronçai les sourcils et elle dirigeait son regard vers la deuxième chaise. Je vis un manteau d'homme noir, et je m'étais fait des idées. Un homme qui aime le thé et qui m'achèterait un tableau pour écrire en pensant à moi, ça pouvait être qu'une personne.

-Tu vas tellement être contente quand tu vas le voir, mais interdit de parler...

Dès qu'elle finit sa phrase, la poignée de portes tournait et je tournais mon regard dans cette direction. Et quand je le vis, je ne pouvais plus y croire. Mes yeux et mon sourire s'agrandissaient quand il entrait dans la pièce. Son regard croisait le mien et son sourire s'agrandissait aussi. Son sourire était tellement plus beau en vrai que sur mon ordinateur. Je mimais son nom avec mes lèvres et il sortit un rire magnifique de sa bouche. Je regardais ma mère, puis lui, et je changeais mon regard entre les deux jusqu'à ce qu'il parle.

-Salut Hanna, dit-il de sa voix mélodieuse.

Je regardais ma mère avant de prendre mon tableau et mon crayon pour écrire ce que je pensais. Je pris quelques secondes pour l'écrire et je le mis devant mon visage, pour qu'on voie seulement mes yeux.

[ Je suis folle où je vois et j'entends Nathan Sykes? ]

Je le regardais lire et ses yeux plissait d'amusement. Il est tellement beau ! Il se rapprocha de mon lit, toujours avec son thé à la main. Il déposa sa main libre sur ma main et il me dit tranquillement :

-C'est bien moi, je suis venue spécialement d'Angleterre juste pour toi.

Je ne voulais y croire. Je souriais en versant une larme chaude de joie. Je pris sa main qui tenait la mienne et je l'amenais tranquillement à ma bouche pour y déposer un lent baiser doux en fermant les yeux. Je laissais sa main quelques secondes de plus et je versais une autre larme. Toujours les yeux fermés, un pris sa main et je la déposai finalement sur ma joue. Je souriais en n'y croyant pas, et je rouvris les yeux. Ma mère qui avait les yeux pleins d'eau se retirait un peu plus loin en nous disant qu'elle allait se chercher à manger dans la cafétéria. Ma mère ferma la porte et Nathan ouvrit la bouche.

-J'ai reçu ta lettre avant-hier. Tu sais que j'ai versé une larme tellement tu...

Je lui fis signe de se taire en déposant son doigt sur ma bouche. Il s'arrêta directement et je tapais le lit pour qu'il s'y assoie. Il le fit et je retapotai le dossier pour qu'il se couche à côté de moi. Je me poussais même un peu sur le côté gauche pour qu'il comprenne. Il se coucha lentement face à moi et il me sourit. Nous étions couchés un en face de l'autre, le sourire aux lèvres.

-Wow! Mimais-je avec mes lèvres.

-Est-ce que tu te sens bien? Dit-il calmement.

Je hochais la tête en souriant. Je regardais tous les détails de son visage ; Son nez, sa peau, ces petites joues. Je ne pouvais m'en empêcher, je déposais doucement ma main sur sa joue et je le flattais avec mon pouce tout en souriant.

-Ta lettre m'a vraiment touché, dit-il en me regardant dans les yeux.

Je le regardais et je me perdis dans ces yeux verts.

-Ça ne m'as pas du tout ennuyer que tu me dises ce que tu ressens, au contraire. C'est cool de savoir que quelqu'un que j'aime vis la même chose et comprend ce que j'ai ressenti.

Je me pointant et je fis une forme de cœur avec mes mains. Comme si je lui demandais s'il m'aimait vraiment

.-Oui, en tant que prisonnier, tu fais parti de la famille, t'es pas d'accord ?

Je hochai la tête et je souriais à en perdre la tête. Il me dit de m'approcher de lui, j'obéis à son ordre et je couchais ma tête sur ton torse tandis qu'il m'entourait de ces bras.

-Est-ce que c'est vrai que tu étudies en technique sonore ? Demanda-t-il toujours aussi calme.

Je hochais la tête et il continua son monologue.

-Parce que, tu sais que je commence ma carrière solo... Et peut-être que je vais avoir besoin de quelqu'un dans ce domaine.

Je me relevais, en le regardant la bouche grande ouverte et les sourcils arqués. Toujours le sourire aux lèvres, il se releva pour s'asseoir comme moi.

-Si tu veux l'emploi, je te l'offre.

Je me pointais, toujours la bouche grande ouverte. Il hocha la tête et je lui sautai dans les bras. Je l'entendis rire, son rire harmonieux qui m'a toujours fait rêver.

-Merci, merci, merci, dis-je en chuchotant

-À une seule condition, dit-il sérieusement

Je me reculais de lui et je fronçais les sourcils en attendant sa condition

.-Il faut que tu chantes pour moi au moins une fois, promis? Dit-il en déposant sa main sur ma joue.

Je hochais encore la tête en déposant ma main sur la sienne. La poignée de porte se fit entendre et on y vit ma mère ainsi que le médecin entrer dans ma chambre d'hôpital.

-Mademoiselle Mendes, couchez-vous s'il-vois plaît. Vous avez vraiment besoin de reprendre des forces en faisant le moins de mouvement possible, compris?

Je fis un signe de l'armée et je me recouchais en entendant rire Nathan. Je ne relevais instantanément pour chercher mon tableau pour prononcer mes pensées. J'entendais les paroles de mon médecin, mais je les ignorais pour finir d'écrire. Je le retournais et je souriais à tous comme une idiote.

[ Est-ce que Nathan peut rester encore longtemps? ]

Le docteur m'annonçait qu'il ne restait qu'une heure pour les visiteurs et je leur hochais la tête en me recouchant. Nathan se recouchait aussi et je vis ma mère qui se dirigeait vers le fond de la chambre sur sa chaise. Je me réfugiais à nouveau dans les bras de Nathan sans lui demander la permission et je fermais les lumières de ma chambre, laissant seulement la faible lumière de l'extérieur y pénétrer. Les yeux fermés, je n'arrivais pas à croire que non seulement j'avais rencontrer mon idole aujourd'hui, mais il m'avait également offert un emploi. J'allais travailler avec l'homme que je vénérais depuis toujours. Je décidais de fermer les yeux pour profitier de ce moment de bonheur extrême. Ces bras chauds réchauffaient mes bras, mon corps ainsi que mon cœur qui était à lui pour toujours...

-Nathan-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant