Le plan idéal

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PDV Louis

- Vous savez que le soir où Shanelle a perdu sa virginité, moi j'ai failli le faire avec Maya.

- Justement, m'interrompit James, pourquoi vous ne l'avez pas fait?

- Je ne me sentais pas juste envers elle ni envers toi. Je n'étais pas amoureux d'elle alors que toi tu en es fou.

- Je me demande si tu l'aurais fait, est-ce qu'elle aurait passé à autre chose.

Je me le demande aussi très souvent. Si je serais allé jusqu'au bout, est-ce que Je serais devenu celui qui est accro et elle, elle m'aurait oublié comme tout ses anciens prétendants. J'ai l'impression qu'on ne le saura jamais.

- « Après ce soir-là, j'ai souvent eu des rêves érotisme où je finissais ce que j'avais commencé, je continue. Plus je faisais ces rêves plus j'observais Maya. Je la voyais d'un œil nouveau. Tout chez elle me semblait plus sensuel qu'il ne l'était déjà. Je sentais que si je restais seul avec elle, j'allais craquer. Alors, j'ai commencé à l'éviter. Sauf qu'elle ne comprenait pas mon message. Un jour je la contemplais et l'autre je l'évitais. Le jour où tu m'as frappé, elle venue me voir à l'infirmerie. J'avais tellement peur que tu arrives et me vois avec elle. Je lui ai dit que je la rappellerais si elle quittait la chambre immédiatement. Sauf que je l'avais oublié avec l'infirmière et le nouveau plan pour la Saint-Valentin. Le lendemain, elle me prit à part.

- Tu ne m'as pas rappelé.

- J'étais occupé, aie-je répondu.

J'avais mes yeux fixés sur mes chaussures. J'étais extrêmement nerveux d'être seul avec elle dans une classe vide à l'abri des regards. Ça ressemblait à mon rêve de la veille où nous l'avions fait sur le bureau de M. Chevalier. (J'imagine que je ne le pardonnerai jamais d'être sorti avec Shanelle.) Tout mon corps n'avait qu'une envie: la soulever et la mettre sur un bureau pour la fourrer. J'avais tellement peur de succomber que je ne voulais même pas la regarder alors qu'elle parlait depuis une dizaine de minutes.

- J'en ai assez, dit-elle soudainement. Pourquoi? Pourquoi m'éviter, me fixer des yeux? Tu ne prends même pas la peine de me regarder alors que je parle. C'est quoi ton problème?

-C'est toi mon problème! m'écriai-je en levai ma tête. Tu fais tout pour m'exciter tellement que je ne peux même pas te regarder sans avoir envie de te sauter dessus.

À ces mots, elle prit mon visage entre ses deux petites mains. Ses lèvres se plaquèrent contre les miennes. Je ne résistai pas une seconde. Mes mains se glissèrent sous ses fesses et la soulevèrent jusqu'au bureau. Ses jambes se mirent autour de mes hanches. Alors que je la soulevais, elle m'embrassait dans le cou. Arrivé au bureau, je la couchai dessus et commençai par embrasser son cou. Mes lèvres descendaient lentement, mais impatiemment. J'attardai ma bouche sur quelques endroits comme ses seins qui pointaient signe que je faisais bien mon travaille. Tandis que je descendais vers son... vous savez quoi, mes mains remontaient sa jupe au-dessus des fesses. Je sautai sa jupe et m'approchai de sa culotte. Elle était de dentelle violette qui s'agençait avec son soutien-gorge. Alors que je m'apprêtais à l'enlever, une petite voix me criait de ne pas faire ça, mais mon corps était contrôlé par mon... eh bien vous savez quoi. »

- Stop, s'écrie James. Premièrement, dit les vrais mots, on n'est plus en maternelle. Deuxièmement, je n'ai pas besoin de tous les détails. Je n'ai aucune envie de savoir que tu lui as fait un cunnilingus.

Ce n'était pas de ma faute. J'avais toujours de la difficulté à dire les vrais mots tellement que Shanelle m'avait traité de tapette. Je n'avais jamais été aussi précis en racontant une de mes histoires de sexe. Quoique j'en ai pas vraiment et comme ma meilleure amie est une fille, c'est gênant d'en parler avec elle. Ce qui est fou parce que c'est le sujet préféré de ma copine.

Une dernière chance 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant